Skip Navigation
Festival Cinergie 2024

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Dolorèse Nolette

Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

 

Eau vive : Sous quels auspices va se dérouler cette année scolaire?

Dolorèse Nolette : L’année scolaire 2014-15 s’ouvre sur les enseignants et les directions qui ont le goût d’être là et qui se concentrent sur la réussite identitaire et scolaire des élèves.

 

EV : Qu’en est-il du nombre d’inscriptions dans les écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF)?

DN : Il est en progression par rapport à l’année dernière à Saskatoon et Regina au secondaire. Il n’y a pas de perte de confiance visible de la part des parents mais les chiffres évoluent de semaine en semaine selon les arrivées et départs de familles. Les chiffres officiels ne pourront être connus qu’au 30 septembre.

 

EV : L’une des préoccupations des parents en cette rentrée concerne les services aux élèves, en particulier en orthopédagogie. Comment faire face aux besoins grandissants et l’offre de services, notamment pour les besoins spéciaux, sera-t-elle toujours de qualité? 

DN : Je comprends l’inquiétude des parents. Nous avons le souci de tenir compte des besoins spécifiques. En juin, nous avons mené une réflexion sur la façon d’arrimer les compétences des auxiliaires d’éducation aux besoins, en particulier aux besoins spéciaux, des élèves. Les auxiliaires auront le soutien des orthopédagogues en termes de modélisation et d’accompagnement. Ces derniers travailleront avec les enseignants et les auxiliaires pour les aider à aider les élèves.

 

En 2011, le CÉF a choisi le modèle d’inclusion scolaire. Malgré les coupures cette année, nous fourniront des efforts spécifiques pour tenter de mettre en place des stratégies de repérage et d’accompagnement universelles. Par exemple, si un élève connaît des difficultés de lecture, il y a des chances qu’il ne soit pas le seul. Ainsi le service de remédiation sera donné aux élèves que l’enseignant ou l’auxiliaire aura repérés de sorte que les retards d’apprentissage soient limités.

 

En plus des orthopédagogues, nous offrons les services de psychologues, d’orthophonistes et d’ergothérapeutes, qui sont des services externes. Tous ces services resteront en place. Notre responsabilité est de viser le mieux-être des élèves et de fournir les services complémentaires nécessaires pour l’apprentissage.

 

EV : Comment cela fonctionne-t-il?

DN : Les directions d’école dressent le profil de leur établissement en termes de besoins, ensuite nous optimisons les ressources financières dans le choix des services.

 

EV : Votre budget sera-t-il suffisant?

DN : Le budget dont nous disposons devrait suffire mais il nous faudra optimiser les déplacements. Toute l’équipe du CÉF est enthousiaste pour que les services pour les besoins spéciaux fonctionnent. 

 

EV : De quelles autres stratégies disposez-vous contre les retards d’apprentissage?

DN : Nous appliquons l’approche différenciée1. Celle-ci est déjà en place. 

 

EV : Lors d’une crise, nous sommes confrontés à des difficultés, mais, parfois, on peut en retenir du positif. Quels aspects positifs retenez-vous de cette crise, si tant est qu’il y en ait?

DN : Je trouve malheureux d’attendre les crises pour se remettre en question. Le regard analytique est toujours positif pour faire fonctionner le système.

 

Ce que je trouve de positif c’est que nous misons sur ce que nous voulons accomplir, nous misons sur l’efficience grâce à l’optimisation des compétences et des ressources et grâce à l’appui le plus grand que nous puissions donner aux directions d’écoles et aux enseignants. 

 

Nous visons une plus grande valorisation du rôle des enseignants comme premier responsable de la réussite des élèves.

 

EV : Les enseignants portent déjà le poids de beaucoup de responsabilités en termes d’éducation, d’enseignement, de valeurs, de rôles de modèles, d’entraîneurs, l’éducation et la réussite des élèves n’incombent-elle pas aussi aux familles?

DN : Oui, bien sûr, tout cela doit se faire avec la collaboration des familles.

 

EV : Souhaitez-vous transmettre un message aux familles?

DN : Le CÉF est très heureux de travailler en collaboration avec les familles, les élèves et le personnel enseignant pour poursuivre le triple mandat scolaire, communautaire et identitaire. Ce dernier mandat, identitaire, est particulier au CÉF, il est unique.


1 Allusion à la pédagogie différenciée. La pédagogie différenciée est une démarche qui consiste à mettre en œuvre  un ensemble diversifié de moyens et de procédures d’enseignement et d’apprentissage afin de permettre à des élèves d’âges, d’aptitudes, de compétences et de savoir-faire hétérogènes, d’atteindre par des voies différentes, des objectifs communs et ultérieurement, la réussite éducative.


La différenciation est une réponse à l’hétérogénéité croissante des élèves. 


Différencier la pédagogie veut dire ne pas apporter les mêmes réponses pédagogiques ou didactiques à tous les apprenants d’un même groupe classe, confrontés pourtant aux mêmes apprentissages, ayant pourtant le même programme à s’approprier, dans le même laps de temps.

Article précédent Une nouvelle année pour le CÉF : Attendre de voir
Prochain article Un enseignement de qualité malgré l’austérité
Imprimer
26888

Alexandre Daubisse (EV)Alexandre Daubisse (EV)

Autres messages par Alexandre Daubisse (EV)
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x

La Grande Traversée

Une école de la vie

Transformés, c’est sans doute le mot qui revient le plus dans les commentaires des six élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de Regina, qui ont participé à l’édition 2014 de La Grande Traversée (LGT) en Saskatchewan.

29 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24122)/Commentaires (0)/
Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Plus de 1,5 millions distribués aux écoles primaires dans le besoin

La Fondation Indigo pour l'amour de la lecture octroie des subventions du Fonds pour la littératie de 1,5 million de dollars à 20 écoles primaires dans le besoin.

28 mai 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (29337)/Commentaires (0)/
Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Le RESDAC se prononce sur le financement du développement des compétences

Le débat actuel concernant le financement du développement de l’alphabétisme et des compétences au Canada dérape. 

26 mai 2014/Auteur: Isabelle Salesse/Nombre de vues (33511)/Commentaires (0)/

Méga-procès pour les écoles francophones en Colombie-Britannique

« Si on construit, les gens viennent »

C’est le Champ de rêve, version francophone hors Québec. Depuis 1982, un scénario semblable s’est déroulé dans plus de 130 collectivités francophones et acadiennes. Bâtissez l’école, disaient les parents, et vous verrez, les inscriptions y seront et les jeunes y resteront.

23 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (17536)/Commentaires (0)/
Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

En novembre 2013, nous avons commencé à planifier notre premier voyage éducationnel à la Ville de Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté et nos enseignants, nous avons commencé les collectes de fonds. Pendant les heures de classe, nous avons recherché les activités qui satisferaient nos résultats d'apprentissages de nos programmes d'études. Les billets d'avion étaient achetés, et avant qu'on le sache, on était parti! 

22 mai 2014/Auteur: Diana Couture – École Publique de Debden/Nombre de vues (23636)/Commentaires (0)/
Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

L’histoire en marche

Le 23 mai prochain, Edward Simon deviendra le premier finissant de l’école Sans-Frontières de Lloydminster.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25175)/Commentaires (0)/
Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

La responsabilité remise aux aux CPE

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) cessera d’offrir son service de prématernelle trois ans dès la fin du mois de juin 2014 dans ses écoles, à l’exception des trois communautés où il n’y a pas de centre éducatif fransaskois. Ce sont les centres éducatifs de la petite enfance (CPE) qui seront en charge de la gestion et de l’offre du programme des trois ans.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24357)/Commentaires (0)/
Aménagement linguistique en petite enfance

Aménagement linguistique en petite enfance

L'Ontario prend les devants

La petite enfance est d’une importance capitale pour les francophones et Acadiens des provinces et territoires à majorité anglophone. Et leur avenir pourrait être lié à l’adoption de politiques d’aménagement linguistique (PAL). L’Ontario prend les devants en petite enfance.

22 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (24211)/Commentaires (0)/
Aménagement linguistique et culturel

Aménagement linguistique et culturel

Le Nouveau-Brunswick bonifie la vision éducative

Plusieurs organisations francophones au Nouveau-Brunswick saluent la Politique d’aménagement linguistique et culturel (PALC), lancée officiellement le vendredi 9 mai. Selon des représentants acadiens, il était temps que ce type d’aménagement se développe comme en Ontario.

22 mai 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (23852)/Commentaires (0)/
Le plaisir de jardiner... à l’école

Le plaisir de jardiner... à l’école

Un journaliste dans les tomates

Initiative originale à l’école d’immersion Massey, à Regina, où une vingtaine d’élèves ont appris à planter des tomates.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (22241)/Commentaires (0)/
Six élèves du Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de Regina vont traverser la Saskatchewan à vélo

Six élèves du Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de Regina vont traverser la Saskatchewan à vélo

Mardi 20 mai, six élèves de l’école secondaire Laval de Regina et six accompagnateurs se sont élancés à vélo de l’école Sans-Frontières de Lloydminster (CÉF) pour atteindre Bellegarde, le vendredi 23 mai. Ce parcours cycliste s’inscrit dans le cadre de l’évènement sportif La Grande Traversée (LGT), qui a débuté à Victoria le 12 mai dernier et s’achèvera à Québec le 13 juin prochain.

20 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (38267)/Commentaires (0)/
Dossier spécial Petite enfance 2014

Dossier spécial Petite enfance 2014

Mai, le mois de l’éducation de la petite enfance

Le 14 mai est la Journée d’appréciation des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance. Découvrez notre dossier sur la petite enfance. 

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (27337)/Commentaires (0)/

Place de la petite enfance dans notre société

Dossier petite enfance - Mai 2014

Les jeunes parents qui arrivent du Québec sont toujours étonnés de découvrir ce qu’il leur en coûtera pour que leurs enfants puissent fréquenter un Centre de petite enfance (CPE) en Saskatchewan. Ils sont loin du 7 $ par jour rendu possible par le programme universel mis sur pied par le gouvernement du Québec, programme dont l'objectif premier est de permettre l'accès à un CPE, quel que soit le revenu familial. 

15 mai 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25047)/Commentaires (0)/

L’animation culturelle dans les écoles

On apprenait récemment que le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) révisait plusieurs de ses programmes, dans le contexte de la crise financière qu’il traverse actuellement. Un de ces programmes est celui qui concerne l’embauche d’animatrices / animateurs culturels dans les écoles.

15 mai 2014/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (24114)/Commentaires (0)/
Se sucrer le bec pour une bonne cause

Se sucrer le bec pour une bonne cause

Un souper pour moderniser les infrastructures de la Gard’Amis

Le vendredi 9 mai 2014, la communauté francophone de Regina honore le rendez-vous fixé par le Centre éducatif Gard’Amis au Bistro du Carrefour des Plaines. Le souper Cabane à sucre, organisé en collaboration avec l’Association canadienne française de Regina (ACFR), a pour de but de lever des fonds « afin de donner un coup de jeunesse aux infrastructures vieillissantes » de la seule garderie francophone de la ville reine. 

15 mai 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (29349)/Commentaires (0)/
RSS
Première2627282930323435

 - jeudi 2 mai 2024