Skip Navigation
Grève Postes Canada accès PDF Fonds l'Eau vive banniere
Jolanta Bird en quête d’une couronne
Leanne Tremblay

Jolanta Bird en quête d’une couronne

Ces dernières années, Jolanta Bird s’est impliquée dans une myriade d’activités, la plupart au sein de la communauté francophone. En plus de siéger à la Table des élus fransaskois, la jeune femme de Prince Albert a été vice-présidente de l’Association jeunesse fransaskoise. En outre, elle s’accomplit en tant qu’artiste en photographie, écriture et perlage. Ce printemps, elle se consacre à une autre ambition : remporter le concours Miss Canada.

Qu’est-ce qui vous a poussée à participer au concours Miss Canada ?

Quand j’étais jeune, je m’amusais en jouant avec les trophées gagnés par ma mère qui avait participé au concours Miss Saskatchewan ou Miss Regina, j’oublie lequel. Alors, depuis mon enfance, j’ai ce rêve de participer à un concours comme elle.

Mes parents ont toujours soutenu ce rêve. Je ne pensais pas que cela arriverait, mais il faut juste essayer et voir ce qui se passera.

De quelle façon vous préparez-vous pour le concours ?

C’est un concours de personnalité avec un code d’étiquette et vestimentaire. Alors, il faut que je choisisse une robe qui fera ressortir ma personnalité, et du maquillage aussi.

Mais ce qui est important, c’est de choisir quelque chose qui me rendra heureuse. Toutes les candidates sont incroyables, alors je sais qu’il ne faut pas me cacher, il faut me laisser briller.

Je cherche aussi de l’aide financière de la communauté afin de voyager hors de la province pour la compétition.

Une autre façon d’aider cette initiative serait de voter pour moi à partir du site web de Miss Canada en faisant un don.

Si vous gagnez, que comptez-vous faire ?

Si je gagne, je ne vais pas le prendre à la légère. Ce serait la chance d’être une leader et d’utiliser la plateforme pour faire de nouvelles connexions et apporter des changements dans la communauté.

Je veux vraiment parler des sans-abri, un sujet qui a aussi été abordé l’année dernière lors du concours. On n’imagine jamais que cela pourrait nous arriver, mais c’est toujours possible. Il faut prendre ce problème au sérieux.

Vous vous identifiez comme francophile et non francophone, pourquoi ?

Quand j’étais jeune, ma mère savait que le cerveau d’un enfant était comme une éponge. Elle a reconnu l’importance d’une langue additionnelle, alors elle m’a trouvé une place à l’école fransaskoise Valois de Prince Albert.

Ma mère est polonaise et ne parle pas du tout français. En fait, il n’y a aucun francophone dans ma famille et c’est pour ça que je deviens automatiquement francophile.

La langue française est devenue très utile dans ma vie. C’est vraiment l’amour pour la langue qui m’a rendue où je suis aujourd’hui !

De quelle façon vous impliquez-vous dans la communauté fransaskoise ?

Dans le passé, j’étais membre et vice-présidente de l’Association jeunesse fransaskoise.

Maintenant, je fais partie du Comité consultatif en matière d’affaires francophones du gouvernement de la Saskatchewan.

On se réunit et on discute des actualités par rapport à des organisations, des lois, des problèmes et d’autres choses qu’on veut changer. Je travaille avec des gens qui ont un grand cœur et qui veulent aider la communauté.

Quel genre de sujets sont abordés par ce comité ?

Récemment, on a eu une réunion avec le ministre de la Santé, Everett Hindley. L’année dernière, j’ai passé du temps à l’hôpital pour ma santé mentale. C’est là que j’ai vu que nos infirmières n’avaient pas eu de formation en premiers soins pour la santé mentale.

Je veux qu’on s’améliore et j’ai pensé que le comité serait un bon endroit pour en discuter.

Comment trouvez-vous le temps pour toutes ces initiatives ?

En fait, je n’ai pas assez de temps. Il faut que je priorise et que je fasse ce qui me rend heureuse.

Après le décès de mon père il y a quelques mois, j’ai décidé de prendre un peu de temps pour moi. Maintenant que j’ai le temps de réfléchir, je sais que la quantité de choses que je fais me stresse.

J’ai pris beaucoup de mon temps pour travailler et non pour m’amuser. Je n’ai pas pris le temps de vivre en tant que jeune adulte. Alors j’aimerais faire passer ça en premier pendant mes dernières années de la vingtaine.

Imprimer
4344

Leanne TremblayLeanne Tremblay

Autres messages par Leanne Tremblay
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones

Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones

La Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) représentant environ 150 000 élèves de langue française répartis dans plus de 640 écoles partout au pays tenait son congrès annuel sur le thème du démarchage, à Niagara Falls, du 16 au 18 octobre.

22 octobre 2014/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (30788)/Commentaires (0)/
Émile Fortier: Comme une grande famille!

Émile Fortier: Comme une grande famille!

Un fransaskois au Campus St-Jean d'Edmonton

EDMONTON - Avec ses 750 étudiants, le Campus Saint-Jean est considéré comme un petit établissement au sein de l’Université de l’Alberta qui accueille chaque année près de 30 000 étudiants.

22 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (31940)/Commentaires (0)/
Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Des chercheurs ont suivi pendant quatre ans des jeunes enfants en milieu minoritaire pour mesurer l’impact d’un programme enrichi créé en Saskatchewan. Le résultat est « significatif » et pertinent.

22 octobre 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (26949)/Commentaires (0)/

Des facteurs socioéconomiques et culturels influent sur la performance au chapitre de l'éducation et des compétences

Il faut mieux comprendre les défis particuliers auxquels sont confrontés les autochtones.

Selon un nouveau rapport du Conference Board du Canada sur l'éducation et les compétences dans les territoires produit dans le cadre de l'analyse Les performances du Canada, les résultats des territoires au chapitre de l'éducation et des compétences sont inférieurs à ceux des provinces en raison d'écarts notables entre les niveaux de scolarité des populations autochtones et non autochtones.

16 octobre 2014/Auteur: Conference Board of Canada/Nombre de vues (22913)/Commentaires (0)/
Omnium de volleyball

Omnium de volleyball

Un projet de l'AJF et du CÉF

C’est sous le signe de la fraternité que s’est déroulé l’Omnium fransaskois de volleyball au centre Henk Ruys à Saskatoon les 8 et 9 octobre derniers.  Quelque 483 élèves des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) des quatre coins de la province se sont amusés en y participant.  

16 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (36072)/Commentaires (0)/
Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Une mine de ressources à une distance de clic

Créé en 1986, le Lien est un centre de ressources culturelles et pédagogiques en français. Il dessert les francophones et francophiles de la Saskatchewan et de l’Ouest canadien. Seul centre francophone de prestation de services, le Lien met gratuitement à la disposition de ses usagers 42 000 titres soit 70 000 ressources sous forme de livres, de films (DVD, VHS), de CDs et propose l’accès à du matériel audiovisuel.

15 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27719)/Commentaires (0)/
Nicole Lemire:  De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Nicole Lemire: De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Chaque année, des milliers d’étudiants en 12e année sont confrontés à la même question : qu’est-ce qu’ils feront après l’obtention de leur diplôme : amorcer des études collégiales ou universitaires, aller directement sur le marché du travail ou prendre une pause d’études?

 

9 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (29376)/Commentaires (0)/

Nicole Dupuis, enseignante en école d’immersion à Estevan

Ceux qui choisissent le métier d’enseignant doivent être prêts à aimer leurs élèves, être capables de collaborer avec leurs collègues et prêts à appuyer les parents.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (33308)/Commentaires (0)/
Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Lors de l’assemblée annuelle tenue à Halifax, le 27 septembre dernier, les membres de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) ont réélu M. Yves St-Maurice à la présidence de l’association pour un quatrième mandat consécutif. 

9 octobre 2014/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31584)/Commentaires (0)/
Français pour l’avenir:  Plus de 200 000 $ de bourses à gagner!

Français pour l’avenir: Plus de 200 000 $ de bourses à gagner!

10e édition du Concours national de rédaction

Le français pour l’avenir lance la 10e édition du Concours national de rédaction pour les élèves de la 10e à la 12e année.

2014-12-19 23:00 - 23:30/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (13722)/Commentaires (0)/
Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Services de mentorats et tutorats

Depuis le début de l’année universitaire, l’Institut français, sous la supervision de Ariadna Sachdeva, Conseillère et coordonnatrice des programmes crédités et des services aux étudiants, a mis en place un programme de mentorat.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27635)/Commentaires (0)/
Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Les écoles fransaskoises connaissent la deuxième plus forte hausse au pays

La tendance nationale des inscriptions dans les écoles francophones est positive. Mais pas dans toutes les provinces, où se profilent d’importants défis pour l’avenir. Le 24e Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) fera le point. 

3 octobre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (24657)/Commentaires (0)/
Programmation du Collège Mathieu 2014-15

Programmation du Collège Mathieu 2014-15

L'institution fransaskoise s’affirme comme l’un des acteurs majeurs du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

Petit à petit, à force de travail et au fil du temps, le Collège Mathieu, sous la direction générale de Francis Kasongo, s’affirme de plus en plus comme l’un des acteurs majeurs, avec l’Institut français, du dossier du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27971)/Commentaires (0)/
Les choses bougent à l’Institut français

Les choses bougent à l’Institut français

 Deux mois et demi après sa prise de fonction à la direction de l’Institut français, Sophie Bouffard peut déjà se prévaloir d’un bilan honorable.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29802)/Commentaires (0)/
Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement économique Ildephonse Bigirimana, était l’acquisition d’une franchise. 

2 octobre 2014/Auteur: Marie-Pier Boilard/Nombre de vues (41608)/Commentaires (0)/
RSS
Première2324252628303132Dernière

 - mercredi 18 décembre 2024