Skip Navigation
Un sommet sur l’économie en francophonie minoritaire se tiendra cet automne
Francopresse
/ Catégories: Économie

Un sommet sur l’économie en francophonie minoritaire se tiendra cet automne

FRANCOPRESSE – Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) tiendra en septembre 2022 un Sommet national sur la francophonie économique en situation minoritaire. Pour le gestionnaire de la recherche et de l’analyse des politiques gouvernementales de l’organisme, Jean-François Parent, cet évènement sera l’occasion de faire un état des lieux et de s’assurer que la francophonie canadienne fasse pleinement partie de la reprise économique postpandémie.

Francopresse : Quel est l’objectif du Sommet qui se tiendra les 28 et 29 septembre à Ottawa et en quoi consistera-t-il?

Jean-François Parent : Le programme préliminaire devrait sortir vers juin, mais je peux déjà dire que la première journée prendra plutôt la forme de conférences, de panels et d’occasions de réseautage, et qu’elle se conclura par les Lauriers de la PME.

Image
Jean-François Parent est gestionnaire de la recherche et de l’analyse des politiques gouvernementales au RDÉE Canada. ) Crédit: Courtoisie

La deuxième journée sera plutôt centrée sur des ateliers pratiques. Ça sera l’occasion aussi d’alimenter le livre blanc sur la prospérité économique des communautés francophones, dont la première édition est sortie en 2016. On s’apprête à faire une deuxième édition revue avec les priorités du moment, qui va paraitre idéalement à l’automne 2022.

On aimerait également en tirer une série de recommandations, parce qu’il y a énormément de consultations qui sont menées en ce moment sur divers projets, politiques ou programmes du gouvernement fédéral qu’on voudrait alimenter. Je pense notamment au Plan d’action sur les langues officielles qui doit être renouvelé en 2023 et à toute la question de la cible en immigration francophone.

Comment l’idée d’organiser le Sommet est-elle venue?

C’est parti du fait qu’il n’y a pas eu d’évènement rassembleur du genre depuis au moins six ans – le dernier évènement d’ampleur en francophonie économique de portée nationale remonte autour de 2016. L’avant-dernier évènement datait de 2012.

Des rassemblements nationaux qui réunissent tous les acteurs et les actrices du développement économique francophone en situation minoritaire, c’est quand même quelque chose d’assez inusité. Qu’il y ait cette interrelation-là entre le monde académique, le monde du travail sur le terrain en entrepreneuriat, les agences de développement économique et différents ministères, ce n’est pas chose commune.

L’idée d’organiser un tel sommet était venue même avant la pandémie, mais on a dû attendre le bon moment et la possibilité de tenir un évènement en personne. C’était primordial pour nous pour permettre le réseautage.

Quels enjeux principaux seront traités?

Des enjeux liés à l’employabilité, l’immigration, les besoins en main-d’œuvre, la petite enfance – ce sont tous des sujets extrêmement chauds en ce moment dans l’actualité et ils nécessitent une lunette d’analyse particulière [pour la francophonie canadienne].

free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor

Plus concrètement, l’accès au capital pour les entrepreneurs demeure une question fondamentale comparativement à nos confrères anglophones. Dans le monde francophone, c’est un peu plus compliqué ; il y a des programmes spécifiques qui existent, mais l’accès demeure quand même limité. Comment peut-on trouver des solutions innovantes qui tiennent compte de la spécificité des entrepreneurs francophones?

En ce moment, on mène une vaste étude sur l’état des lieux de l’entrepreneuriat francophone en situation minoritaire, qu’on prévoit diffuser lors du Sommet. Il est temps de faire une grande mise à jour, le contexte économique ayant passablement changé dans la dernière décennie.

On mène aussi une étude sur la main-d’œuvre francophone en situation minoritaire et les enjeux liés au manque à combler, en collaboration avec l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et DPM Research. Les résultats devraient paraitre au printemps 2022 et feront l’objet de discussions au cours du Sommet.

Dans un monde idéal, qu’aimeriez-vous voir pour l’économie francophone en situation minoritaire?

Je formule le souhait que le gouvernement canadien mette en place une stratégie nationale auprès des communautés de langue française en situation minoritaire sur la stimulation de l’entrepreneuriat.

C’est quelque chose qui se retrouvait dans les lettres de mandat ministérielles publiées en décembre dernier et j’imagine qu’on va voir ça mis en place éventuellement.

La lettre de mandat de la ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Ginette Petitpas Taylor, et la lettre de mandat de la ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique, Mary Ng, demandent aux deux élues de travailler ensemble et avec les ministres responsables des agences de développement régional pour «créer une stratégie pour soutenir les entrepreneurs des communautés de langue officielle en situation minoritaire par l’entremise des agences de développement régional».

 

Dans un monde idéal, il y aurait une prospérité renforcée pour toutes les communautés et on cesserait d’avoir des iniquités en matière de revenus, de salaires chez certains groupes de la population. Toute personne souhaitant se lancer en affaires et contribuer à l’essor de nos communautés pourrait partir sur un pied d’égalité.

Sentez-vous que le moment est propice pour tenter de mettre de l’avant ces suggestions?

On a déjà fait certaines rencontres politiques en mars et en avril et on constate un très grand intérêt envers notre évènement, autant de la part des élus que des partis de l’opposition. Les opinions peuvent différer, mais en général tout le monde a un intérêt à parler d’économie.

Image
Le RDÉE Canada a récemment rencontré la ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Ginette Petitpas Crédit: Twitter RDÉE Canada

Aussi, le gouvernement du Québec s’engage de plus en plus dans la stimulation des relations avec la francophonie canadienne, comme on l’a vu en mars avec la nouvelle politique en matière de francophonie canadienne qui profitera d’un budget de 8 millions $ sur trois ans pour sa mise en œuvre.

J’étais aussi présent à la Mobilisation franco 2022 de la FCFA et on est repartis avec l’impression qu’il y a un changement de discours : on aime moins le terme «francophonie hors Québec», on veut rétablir la francophonie at large. C’est un changement de dynamique par rapport à plus de 50 ans d’isolement et on sent que la vague est en train de changer. Les prochaines années vont être très, très intéressantes.

L’entrevue a été condensée et remaniée pour des raisons de longueur et de clarté.

Imprimer
4892

FrancopresseFrancopresse

Autres messages par Francopresse
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Des chercheurs ont suivi pendant quatre ans des jeunes enfants en milieu minoritaire pour mesurer l’impact d’un programme enrichi créé en Saskatchewan. Le résultat est « significatif » et pertinent.

22 octobre 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (26687)/Commentaires (0)/

Des facteurs socioéconomiques et culturels influent sur la performance au chapitre de l'éducation et des compétences

Il faut mieux comprendre les défis particuliers auxquels sont confrontés les autochtones.

Selon un nouveau rapport du Conference Board du Canada sur l'éducation et les compétences dans les territoires produit dans le cadre de l'analyse Les performances du Canada, les résultats des territoires au chapitre de l'éducation et des compétences sont inférieurs à ceux des provinces en raison d'écarts notables entre les niveaux de scolarité des populations autochtones et non autochtones.

16 octobre 2014/Auteur: Conference Board of Canada/Nombre de vues (22662)/Commentaires (0)/
Omnium de volleyball

Omnium de volleyball

Un projet de l'AJF et du CÉF

C’est sous le signe de la fraternité que s’est déroulé l’Omnium fransaskois de volleyball au centre Henk Ruys à Saskatoon les 8 et 9 octobre derniers.  Quelque 483 élèves des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) des quatre coins de la province se sont amusés en y participant.  

16 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (35807)/Commentaires (0)/
Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Une mine de ressources à une distance de clic

Créé en 1986, le Lien est un centre de ressources culturelles et pédagogiques en français. Il dessert les francophones et francophiles de la Saskatchewan et de l’Ouest canadien. Seul centre francophone de prestation de services, le Lien met gratuitement à la disposition de ses usagers 42 000 titres soit 70 000 ressources sous forme de livres, de films (DVD, VHS), de CDs et propose l’accès à du matériel audiovisuel.

15 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27492)/Commentaires (0)/
Nicole Lemire:  De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Nicole Lemire: De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Chaque année, des milliers d’étudiants en 12e année sont confrontés à la même question : qu’est-ce qu’ils feront après l’obtention de leur diplôme : amorcer des études collégiales ou universitaires, aller directement sur le marché du travail ou prendre une pause d’études?

 

9 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (29104)/Commentaires (0)/

Nicole Dupuis, enseignante en école d’immersion à Estevan

Ceux qui choisissent le métier d’enseignant doivent être prêts à aimer leurs élèves, être capables de collaborer avec leurs collègues et prêts à appuyer les parents.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (32936)/Commentaires (0)/
Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Lors de l’assemblée annuelle tenue à Halifax, le 27 septembre dernier, les membres de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) ont réélu M. Yves St-Maurice à la présidence de l’association pour un quatrième mandat consécutif. 

9 octobre 2014/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31341)/Commentaires (0)/
Français pour l’avenir:  Plus de 200 000 $ de bourses à gagner!

Français pour l’avenir: Plus de 200 000 $ de bourses à gagner!

10e édition du Concours national de rédaction

Le français pour l’avenir lance la 10e édition du Concours national de rédaction pour les élèves de la 10e à la 12e année.

2014-12-19 23:00 - 23:30/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (13588)/Commentaires (0)/
Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Services de mentorats et tutorats

Depuis le début de l’année universitaire, l’Institut français, sous la supervision de Ariadna Sachdeva, Conseillère et coordonnatrice des programmes crédités et des services aux étudiants, a mis en place un programme de mentorat.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27446)/Commentaires (0)/
Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Les écoles fransaskoises connaissent la deuxième plus forte hausse au pays

La tendance nationale des inscriptions dans les écoles francophones est positive. Mais pas dans toutes les provinces, où se profilent d’importants défis pour l’avenir. Le 24e Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) fera le point. 

3 octobre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (24458)/Commentaires (0)/
Programmation du Collège Mathieu 2014-15

Programmation du Collège Mathieu 2014-15

L'institution fransaskoise s’affirme comme l’un des acteurs majeurs du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

Petit à petit, à force de travail et au fil du temps, le Collège Mathieu, sous la direction générale de Francis Kasongo, s’affirme de plus en plus comme l’un des acteurs majeurs, avec l’Institut français, du dossier du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27769)/Commentaires (0)/
Les choses bougent à l’Institut français

Les choses bougent à l’Institut français

 Deux mois et demi après sa prise de fonction à la direction de l’Institut français, Sophie Bouffard peut déjà se prévaloir d’un bilan honorable.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29417)/Commentaires (0)/
Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement économique Ildephonse Bigirimana, était l’acquisition d’une franchise. 

2 octobre 2014/Auteur: Marie-Pier Boilard/Nombre de vues (40900)/Commentaires (0)/
Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la Coopérative des publications fransaskoises (CPF) lancent une campagne d’aide au financement de projets scolaires par vente d’abonnements au journal l’Eau Vive

2 octobre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27365)/Commentaires (0)/
L’université francophone ontarienne pour 2025?

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

28 septembre 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (23819)/Commentaires (0)/
RSS
Première2324252628303132Dernière

 - dimanche 17 novembre 2024