Skip Navigation
Sarah Vennes-Ouellet
/ Catégories: Arts et culture, Théâtre

La vie après le hockey : une pièce de théâtre réconfortante

La Troupe du Jour a lancé sa saison 2020-2021 en décembre avec la pièce La vie après le hockey, une traduction par Michel Garneau de la pièce canadienne Life After Hockey du dramaturge Kenneth Brown. La prestation a été assurée par Bruce McKay dans le Studio 914 à Saskatoon avec une mise en scène d’Alphonse Gaudet. Un réconfort tout à fait canadien pour égayer l’hiver.

Bruce McKay, directeur artistique et codirecteur général de la Troupe du Jour en plus d’être l’acteur vedette de la pièce, a sélectionné La vie après le hockey pour lancer la saison. L’objectif était d’apporter un peu de joie et de réconfort aux spectateurs en fin d’année. 

Et s’il y a une année où les spectateurs avaient besoin de réconfort, c’est bien 2020. « C’est un texte que j’avais déjà joué il y a quinze ans. C’est quelque chose de fun pour avant les fêtes. De plus, beaucoup de Canadiens ont une connexion avec le hockey », commente Bruce McKay.

À travers un monologue vivant et passionné, le spectateur découvre l’amour d’un petit garçon pour le hockey et la mythologie qui accompagne ce sport. Cet amour va le suivre et le soutenir à travers les hauts et les bas de sa vie : première blonde, mariage, enfants…

Pour Bruce McKay, le lien avec le personnage est fort : « Ça me touche parce que j’ai vécu tout ça. J’ai suivi les Canadiens de Montréal. Je suis vraiment fan de hockey. Le personnage et moi partageons pas mal d’expériences. » 

La vie après le hockey

La pièce La vie après le hockey a été jouée du 4 au 23 décembre au Studio 914 à Saskatoon par la Troupe du Jour.

Crédit: Émilie Lebel

Une scène adéquate

« Jouer une pièce où tu patines la moitié du temps, c’est un rêve », confie le comédien avec le sourire. Car une patinoire extérieure bordée d’arbres et de bancs de neige a bel et bien été reproduite au Studio 914. La mise en scène incluait les prouesses touchantes et amusantes du petit garçon qui s’imagine joueur professionnel avec des magazines et élastiques comme jambières. 

Les restrictions imposées par la pandémie constituent un défi de taille pour le monde des arts et de la culture, mais c’est avec ingéniosité que la Troupe du Jour a géré la situation. La patinoire comprenait des murs de plexiglas, ce qui ajoutait à l’univers de la pièce tout en permettant de séparer l’acteur du public. Bruce McKay étant le seul acteur sur scène, La vie après le hockey respectait ainsi la distanciation sanitaire.

La vie après le hockey

Crédit: Émilie Lebel

La sécurité avant tout

L’acteur et codirecteur général explique qu’il était primordial pour la troupe que les visiteurs se sentent protégés : « Nous avons suivi les réglementations du gouvernement en plus d’ajouter nos propres idées pour que les spectateurs soient en sécurité. »

En outre, seuls douze billets étaient en vente pour chaque représentation. Les sièges étaient distanciés et désinfectés avant chaque représentation et, bien sûr, les spectateurs portaient des masques et avaient accès à du désinfectant pour mains à l’entrée du studio.

« C’était un peu étrange de jouer devant une petite audience », admet Bruce McKay. Mais ce n’était pas sa première fois : il y a vingt ans, une tempête de neige a empêché l’arrivée de tous les spectateurs, sauf un. Après tout le mal que cette personne s’était donné pour venir, il était hors de question d’annuler la représentation. Au moins, pour La vie après le hockey, le public réduit n’était pas une surprise : « On a décidé très tôt dans le processus de réduire le nombre de spectateurs », explique l’acteur.

La Troupe du Jour prépare un autre spectacle bilingue à propos du hockey. Une saynète de 15 minutes sera jouée sur les patinoires extérieures de Saskatoon et Regina début 2021. Une initiative organisée en collaboration avec le Sum Theatre de Saskatoon.

Imprimer
9681

Sarah Vennes-OuelletSarah Vennes-Ouellet

Autres messages par Sarah Vennes-Ouellet
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
L’université francophone ontarienne pour 2025?

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

28 septembre 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (22936)/Commentaires (0)/

Rencontre avec Miles Muri, directeur des écoles Sans-Frontière et Père Mercure

M. Miles Muri travaille pour le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Il a été directeur de l’École secondaire Collège Mathieu à Gravelbourg puis directeur du Centre d’éducation virtuelle et d’innovation (CÉVI) pendant un an avant de devenir directeur des écoles Père Mercure et Sans-Frontières.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24262)/Commentaires (0)/
Pour une solution à long terme

Pour une solution à long terme

Le CSF et le jugement de la Cour du banc de la reine

Le 19 août dernier, le juge Brian A. Barrington-Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan de payer la somme de 500 000 $ au Conseil scolaire fransaskois (CSF) qui réclamait 5,2 M $.

18 septembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25299)/Commentaires (0)/
Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Depuis cinq ans, le Conseil des écoles fransaskoises profite du programme national Ordinateurs pour les écoles (OPE). Créé en 1993 par Industrie Canada et les TelecomPioneers, ce programme a permis, à date, de donner plus de 1 100 000 ordinateurs et imprimantes provenant des administrations publiques et du secteur privé. 
18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29453)/Commentaires (0)/
Immersion dans l’immersion

Immersion dans l’immersion

Entrevue avec Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon

C’est le temps de la rentrée et on a beaucoup parlé des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), mais il y a aussi les autres : les écoles d’immersion. Pour faire un point sur ce secteur, nous avons rencontré M. Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (29042)/Commentaires (0)/

Notre école

Depuis une semaine, les écoles ont repris leurs activités. Pour les jeunes Fransaskoises et Fransaskois, c’est maintenant une chose normale que d’aller dans une école fransaskoise. Mais il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas la réalité.

11 septembre 2014/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (27872)/Commentaires (0)/
Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Entrevue avec Donald Michaud,  le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28613)/Commentaires (0)/
L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27157)/Commentaires (0)/

Une nouvelle année pour le CÉF : Attendre de voir

Un consensus semble atteint par tous les interlocuteurs du CÉF qui prennent maintenant un certain recul après avoir exprimé leurs critiques et veulent laisser les personnes en charge le soin de travailler à l’amélioration de son fonctionnement.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27730)/Commentaires (0)/
Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

On se souvient d’un commentaire de Francis Potié, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), à propos des coupures de Patrimoine canadien lors d’une table ronde à l’Institut français. « Tout ne va pas si mal. » Il me semble qu’il pourrait aussi bien s’appliquer à la « crise » qu’est en train de traverser le CÉF.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (30716)/Commentaires (0)/

Une rentrée comme les autres

C’était l’effervescence au Pavillon secondaire des quatre vents (PSQV) de l’école Laval à Regina en cette matinée de rentrée, mardi 2 septembre.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25592)/Commentaires (0)/

Pourquoi choisir l’école de la minorité?

La rentrée scolaire 2014 ne fera sans doute pas exception. Encore une fois, trop d’enfants de parents ayants droit ne seront pas inscrits à une école francophone. Une tendance qui met en péril l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire.

11 septembre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (22942)/Commentaires (0)/
Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) annonce la nomination de Rosalie Lizée à titre de directrice de l'école Beau Soleil et de l'école secondaire Collège Mathieu (ÉSCM) à Gravelbourg.
4 septembre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26909)/Commentaires (0)/
Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a dévoilé, le 18 août dernier, les détails de la restructuration de ses services éducatifs. Ces changements ont été apportés afin, selon le CÉF, de «mieux répondre aux nouveaux défis qui découlent des compressions budgétaires annoncées en juin 2014. [L]a réorganisation des services voués aux élèves permettra de favoriser la réussite des élèves et l’accompagnement des intervenants dans les écoles. »

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25895)/Commentaires (0)/
Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

La Cour octroie dix fois moins que réclamé

Le juge Barrington Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan, le 19 août, de payer la somme de 500 000 $ pour renflouer les coffres du Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour l’année 2014-2015.

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28077)/Commentaires (0)/
RSS
Première2324252628303132Dernière

 - dimanche 16 juin 2024