Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere
Anonym
/ Catégories: Éducation, Postsecondaire

Ottawa débloque 1,9 million pour l'Université de l'Ontario français

Le gouvernement fédéral veut assurer la continuité en 2019

Mélanie Joly

Mélanie Joly

La ministre des Langues officielles et du Développement économique, Mélanie Joly

La ministre fédérale Mélanie Joly a concrétisé son offre de financer la prochaine étape du développement de l’Université de l’Ontario français afin d’assurer sa continuité pour un an. L’aide de 1,9 M $ provient du Plan d’action pour les langues officielles et s’inscrit dans une tradition d’appui communautaire en éducation.

L’aide ponctuelle d’Ottawa confirmée à la ministre ontarienne Caroline Mulroney le 13 janvier servira d’abord au maintien de l’équipe en place à l’Université de l’Ontario français (UOF) au moment même où se termine le financement provincial, le 15 janvier. Les fonds seront essentiellement consacrés au prochain volet de la planification : la création du Carrefour francophone du savoir et d’innovation.

« On est ravi, déclare la présidente du Conseil de gouvernance, Dyane Adam. Dans notre vision, il était recommandé que l’Université fasse partie d’un regroupement d’une quinzaine d’organismes du Centre Sud-Ouest de l’Ontario, logés à la même adresse, qui participeraient à la mission éducative et fourniraient des services. »

La porte-parole mentionne le Groupe TFO Médias, le Collège Boréal, le Théâtre français, le Labo médiatique et les conseils scolaires francophones. 2019 sera consacrée à mener une étude de faisabilité, développer un plan d’affaires et à trouver de partenaires privés, par exemple, pour les résidences du campus permanent.

Dyane Adam

Dyane Adam

Présidente du Conseil de gouvernance de l'Université de l'Ontario français
Des aires de travail accessibles au centre de Toronto

Le mandat du Carrefour serait aussi d’offrir aux entreprises et organismes francophones des aires de travail accessibles au centre-ville de Toronto.

La décision d’Ottawa a immédiatement été critiquée par le bureau de la ministre Mulroney. La porte-parole Jesse Robichaud voit dans l’annonce un aveu du sous-financement fédéral en termes de transferts à la Province.

« Avec le financement pour le projet de carrefour, le gouvernement Trudeau reconnait qu’il sous-finance les francophones en Ontario. Nous sommes heureux de voir que notre message est finalement entendu. C’est un pas dans la bonne direction et nous allons continuer de faire pression auprès du fédéral pour adresser l’écart qui existe entre l’Ontario et la moyenne canadienne. »

Jesse Robichaud soutient qu’Ottawa verse moins de trois dollars per capita dans le cadre de l’Entente Canada-Ontario sur les services en français. « C’est beaucoup moins que la moyenne de 9,78 $ dans les autres provinces. Par exemple, écrit-elle, le Manitoba reçoit 35,71 $ et le Nouveau-Brunswick 7,31 $.

Un projet admissible au sein des enveloppes ponctuelles

L’aide annoncée ne provient pas de transferts fédéraux en éducation française, mais du soutien à la vitalité des communautés de langue officielle, précise Dyane Adam. « Le 1,9 million n’est pas conditionnel au financement de la Province. Les fonds seront versés à l’Université à titre d’organisme à but non lucratif. »

L’attaché de presse de la ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie Mélanie Joly  souligne que l’initiative fédérale n’a rien d’exceptionnel. « C’est un projet admissible dans nos enveloppes ponctuelles, soutient Jeremy Ghio. On trouve dans le Plan d’action toutes sortes de projets communautaires. » Il mentionne des contributions récentes de 3,2 M pour un nouveau théâtre au Nouveau-Brunswick et de 3,9 M pour une garderie scolaire au Manitoba.

Dyane Adam rappelle les investissements de Patrimoine canadien depuis des décennies à la gestion des écoles, aux centres scolaires et communautaires et à l’éducation collégiale et universitaire, notamment en Ontario.

La souplesse pour tenir compte des réalités fiscales

« Par contre, la ministre a fait une offre formelle et publique au gouvernement provincial pour financer 50 % des frais de démarrage de l’Université, ajoute la présidente. Et même une ouverture à la souplesse pour tenir compte des réalités fiscales — peut-être payer davantage les premières années pour donner un répit à l’Ontario qui doit assainir les finances publiques. »

Dans sa lettre, Mélanie Joly souligne que la responsabilité entière de l’UOF revient à Queen’s Park. À partir d’une entente conclue avec la province, précise la ministre, « les programmes fédéraux ont la flexibilité nécessaire pour couvrir les coûts de démarrage de l’UOF au cours des premières années, dans la mesure où la contribution provinciale sera versée au cours des années suivantes ».

Cependant, précise la ministre, une aide fédérale à long terme est conditionnelle à ce que « la Province lui présente une demande de financement et qu’elle s’engage à assumer au moins 50 % des coûts totaux ».

Les coupes du gouvernement conservateur de Doug Ford en novembre n’ont pas empêché l’UOF de poursuivre sa stratégie de recrutement d’étudiants pour l’ouverture à l’automne 2020. Selon la présidente, le programme porte fruit.

La question des inscriptions serait très bien étoffée

« On a déjà des expressions [d’intérêt] correspondant à la première cohorte de 300 qu’on visait en 2020, se réjouit Dyane Adam. C’est essentiellement la clientèle jeunesse ; ce n’est pas la clientèle adulte ou les étudiants inscrits ailleurs qui pourraient transférer chez nous. Les programmes d’immersion sont en grande croissance dans la région, la question de la demande est très bien étoffée. »

Selon elle, il y aurait autant de francophones dans le Centre Sud-Ouest de l’Ontario qu’au Nouveau-Brunswick. « En plus on est dans la métropole économique du pays et on a beaucoup de nouveaux arrivants. On va être la francophonie hors Québec la plus importante dans la prochaine décennie. »

Une rencontre était prévue le 14 janvier pour faire le point avec le bureau de la ministre, a confirmé Dyane Adam. « Je garde des connexions très étroites avec la porte-parole du gouvernement sur l’Université depuis l’annonce » sur les coupes à l’UOF et au Commissariat aux services en français.

Article précédent Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019
Prochain article La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice
Imprimer
24591

Contacter l'auteur

x
Émile Fortier: Comme une grande famille!

Émile Fortier: Comme une grande famille!

Un fransaskois au Campus St-Jean d'Edmonton

EDMONTON - Avec ses 750 étudiants, le Campus Saint-Jean est considéré comme un petit établissement au sein de l’Université de l’Alberta qui accueille chaque année près de 30 000 étudiants.

22 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (31831)/Commentaires (0)/
Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Des chercheurs ont suivi pendant quatre ans des jeunes enfants en milieu minoritaire pour mesurer l’impact d’un programme enrichi créé en Saskatchewan. Le résultat est « significatif » et pertinent.

22 octobre 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (26816)/Commentaires (0)/

Des facteurs socioéconomiques et culturels influent sur la performance au chapitre de l'éducation et des compétences

Il faut mieux comprendre les défis particuliers auxquels sont confrontés les autochtones.

Selon un nouveau rapport du Conference Board du Canada sur l'éducation et les compétences dans les territoires produit dans le cadre de l'analyse Les performances du Canada, les résultats des territoires au chapitre de l'éducation et des compétences sont inférieurs à ceux des provinces en raison d'écarts notables entre les niveaux de scolarité des populations autochtones et non autochtones.

16 octobre 2014/Auteur: Conference Board of Canada/Nombre de vues (22809)/Commentaires (0)/
Omnium de volleyball

Omnium de volleyball

Un projet de l'AJF et du CÉF

C’est sous le signe de la fraternité que s’est déroulé l’Omnium fransaskois de volleyball au centre Henk Ruys à Saskatoon les 8 et 9 octobre derniers.  Quelque 483 élèves des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) des quatre coins de la province se sont amusés en y participant.  

16 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (35930)/Commentaires (0)/
Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Une mine de ressources à une distance de clic

Créé en 1986, le Lien est un centre de ressources culturelles et pédagogiques en français. Il dessert les francophones et francophiles de la Saskatchewan et de l’Ouest canadien. Seul centre francophone de prestation de services, le Lien met gratuitement à la disposition de ses usagers 42 000 titres soit 70 000 ressources sous forme de livres, de films (DVD, VHS), de CDs et propose l’accès à du matériel audiovisuel.

15 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27615)/Commentaires (0)/
Nicole Lemire:  De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Nicole Lemire: De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Chaque année, des milliers d’étudiants en 12e année sont confrontés à la même question : qu’est-ce qu’ils feront après l’obtention de leur diplôme : amorcer des études collégiales ou universitaires, aller directement sur le marché du travail ou prendre une pause d’études?

 

9 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (29215)/Commentaires (0)/

Nicole Dupuis, enseignante en école d’immersion à Estevan

Ceux qui choisissent le métier d’enseignant doivent être prêts à aimer leurs élèves, être capables de collaborer avec leurs collègues et prêts à appuyer les parents.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (33026)/Commentaires (0)/
Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Lors de l’assemblée annuelle tenue à Halifax, le 27 septembre dernier, les membres de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) ont réélu M. Yves St-Maurice à la présidence de l’association pour un quatrième mandat consécutif. 

9 octobre 2014/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31460)/Commentaires (0)/
Français pour l’avenir:  Plus de 200 000 $ de bourses à gagner!

Français pour l’avenir: Plus de 200 000 $ de bourses à gagner!

10e édition du Concours national de rédaction

Le français pour l’avenir lance la 10e édition du Concours national de rédaction pour les élèves de la 10e à la 12e année.

2014-12-19 23:00 - 23:30/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (13616)/Commentaires (0)/
Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Services de mentorats et tutorats

Depuis le début de l’année universitaire, l’Institut français, sous la supervision de Ariadna Sachdeva, Conseillère et coordonnatrice des programmes crédités et des services aux étudiants, a mis en place un programme de mentorat.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27556)/Commentaires (0)/
Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Les écoles fransaskoises connaissent la deuxième plus forte hausse au pays

La tendance nationale des inscriptions dans les écoles francophones est positive. Mais pas dans toutes les provinces, où se profilent d’importants défis pour l’avenir. Le 24e Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) fera le point. 

3 octobre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (24604)/Commentaires (0)/
Programmation du Collège Mathieu 2014-15

Programmation du Collège Mathieu 2014-15

L'institution fransaskoise s’affirme comme l’un des acteurs majeurs du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

Petit à petit, à force de travail et au fil du temps, le Collège Mathieu, sous la direction générale de Francis Kasongo, s’affirme de plus en plus comme l’un des acteurs majeurs, avec l’Institut français, du dossier du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27865)/Commentaires (0)/
Les choses bougent à l’Institut français

Les choses bougent à l’Institut français

 Deux mois et demi après sa prise de fonction à la direction de l’Institut français, Sophie Bouffard peut déjà se prévaloir d’un bilan honorable.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29656)/Commentaires (0)/
Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement économique Ildephonse Bigirimana, était l’acquisition d’une franchise. 

2 octobre 2014/Auteur: Marie-Pier Boilard/Nombre de vues (41145)/Commentaires (0)/
Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la Coopérative des publications fransaskoises (CPF) lancent une campagne d’aide au financement de projets scolaires par vente d’abonnements au journal l’Eau Vive

2 octobre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27498)/Commentaires (0)/
RSS
Première2324252628303132Dernière

 - vendredi 22 novembre 2024