Skip Navigation
Festival Cinergie 2024
Ericka Muzzo – Francopresse
/ Catégories: Arts et culture, Musique

Se faire une place grâce au Festival international de la chanson de Granby

Image
Crédit : Edward Cisneros / Unsplash

Le Festival international de la chanson de Granby (FICG) se donne depuis plus de 50 ans la mission de promouvoir la chanson francophone au Canada. Au fil des ans, plusieurs artistes franco-canadiens y ont fait leurs armes, dont Lisa LeBlanc, Jean François Breau, Damien Robitaille et, plus récemment, Caroline Savoie, Pierre Guitard ou encore éemi. Du 8 au 28 août, des artistes de la relève se réunissent à nouveau pour se tailler une place dans le circuit musical francophone. 

C’est en 1971, donc à peine deux ans après la création du FICG, que son grand concours est devenu pancanadien. « La fonction première du Festival a toujours été de développer et de promouvoir la relève de la chanson francophone, et la chanson francophone elle-même. Donc la francophonie canadienne a toujours été là pour en faire la promotion », souligne le directeur général de l’événement, Jean François Lippé.

Au fil des ans, le FICG a développé des partenariats avec divers organismes franco-canadiens à travers le pays afin de recruter des artistes prometteurs, comme le Gala de la chanson de Caraquet. À minima, 6 des 23 demi-finalistes du Grand Concours Hydro-Québec et 13 des 24 interprètes du projet Jamais Trop Tôt (JTT) proviennent de la francophonie canadienne.

« On a eu la chance de voir des jeunes continuer d’évoluer dans la musique francophone. Certains ont participé au Grand Concours Hydro-Québec et ont une carrière qui commence à fleurir, comme Chloé Breault (NB), Matt Boudreau (NB), Céleste Lévis (ON) et Sympa César (AB) », énumère Jean François Lippé.

Ces trois derniers, qui sont d’anciens interprètes du programme JTT, seront d’ailleurs sur scène ensemble le 25 août lors de la finale du Grand Concours pour présenter une chanson et parler de leur expérience. 

Des carrières très prometteuses

Image
L’artiste acadienne Caroline Savoie était la grande gagnante de la 47e édition du FICG, en 2015.
Crédit : LePetitRusse

Caroline Savoie, originaire de Moncton au Nouveau-Brunswick, affirme sans hésiter que le FICG a été un tremplin dans sa carrière. Lauréate de la 47e édition en 2015, elle souligne qu’il s’agissait de son premier concours au Québec : « J’avais fait l’École nationale de la chanson de Granby, donc j’avais suivi l’année d’avant les participants au FICG… Quand j’ai eu l’opportunité d’y participer, j’étais contente ! Je ne m’attendais pas à gagner. Ça a été un super bel honneur ! », relate l’artiste acadienne.

« Ça m’a surtout donné une sorte de confiance que je n’avais pas avant. Là, j’ai vu que j’étais capable de faire ça comme métier, que ça se faisait ! C’était le boost dont j’avais besoin pour continuer ma carrière », ajoute l’artiste de 26 ans.

Cette victoire lui a également valu le prix Lynda Lemay, ou prix de la Tournée Granby-Europe, également remporté cette année-là par l’artiste québécois Émile Bilodeau : « On est partis en tournée un mois et demi ensemble [en Europe] et ça a été une de mes plus belles tournées ! » se rappelle l’artiste acadienne.

Depuis, Caroline Savoie contribue chaque année au FICG dans le cadre du projet JTT, où elle met en musique l’un des 24 textes écrits par des jeunes de 14 à 17 ans de partout au pays. Les chansons seront ensuite interprétées par de jeunes artistes du même âge, provenant de dix provinces et un territoire, lors du spectacle JTT, qui aura lieu cette année le 23 août.

« C’est l’fun, c’est un vrai travail collectif parce que ce sont des textes de jeunes francophones de partout au Canada, puis ce sont de jeunes interprètes qui vont les chanter… Donc c’est une huge collaboration, je trouve que c’est créatif comme idée de spectacle ! », confie Caroline Savoie.

Des contacts « qui restent pour toujours »

Image
Jean François Lippé, directeur général du FICG depuis 2019
Crédit : S Audet

Outre le fait de gagner ou même d’obtenir de la visibilité pour sa carrière, le FICG permet de faire des rencontres qui peuvent ensuite suivre les artistes toute leur vie. « On veut créer des ponts entre les communautés francophones du Canada, les impliquer dans des activités pour faire naître des échanges […] Il y a de belles rencontres qui se font dans le cadre du Festival, des rencontres agréables et professionnelles », souligne Jean François Lippé.

« [L’auteur-compositeur-interprète acadien] Jean François Breau a fait la rencontre de Louise Forestier parce qu’elle était juge l’année de sa participation [en 1998]. C’est probablement ce qui lui a permis de décrocher le rôle de Gringoire dans Notre-Dame-de-Paris », illustre le directeur du FICG.

Caroline Savoie a quant à elle travaillé sur son premier album avec le directeur musical du Grand Concours de la 47e édition, Charles-Antoine Gosselin : « Pour moi, ce qui est ressorti le plus, c’est de rencontrer des musiciens et de forger de nouvelles amitiés. […] Ce sont des contacts qui restent pour toujours ! »

Celle qui avait affronté en finale l’artiste Les Louanges souligne également le « privilège de voir tous ces artistes émergents en début de carrière, du monde qui rafle plein de prix après et qui fait plein de spectacles ! On sent qu’on voit une nouvelle génération de musique qui s’en vient. »

« Ces dernières années, je pense qu’il y a une effervescence […] On sent un engouement de vouloir faire survivre sa culture. Beaucoup plus de créateurs sortent [de la musique] en français », observe avec enthousiasme Caroline Savoie.

Le FICG, dont la programmation complète est disponible en ligne, compte bien faire rayonner la langue française à travers la chanson pendant encore de nombreuses années. « Garder la flamme de créer en français, c’est super important pour la culture », conclut Jean François Lippé.

Imprimer
4905

Ericka Muzzo – Francopresse Francopresse

Autres messages par Ericka Muzzo – Francopresse
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Omnium de volleyball

Omnium de volleyball

Un projet de l'AJF et du CÉF

C’est sous le signe de la fraternité que s’est déroulé l’Omnium fransaskois de volleyball au centre Henk Ruys à Saskatoon les 8 et 9 octobre derniers.  Quelque 483 élèves des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) des quatre coins de la province se sont amusés en y participant.  

16 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (34456)/Commentaires (0)/
Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Une mine de ressources à une distance de clic

Créé en 1986, le Lien est un centre de ressources culturelles et pédagogiques en français. Il dessert les francophones et francophiles de la Saskatchewan et de l’Ouest canadien. Seul centre francophone de prestation de services, le Lien met gratuitement à la disposition de ses usagers 42 000 titres soit 70 000 ressources sous forme de livres, de films (DVD, VHS), de CDs et propose l’accès à du matériel audiovisuel.

15 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26232)/Commentaires (0)/
Nicole Lemire:  De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Nicole Lemire: De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Chaque année, des milliers d’étudiants en 12e année sont confrontés à la même question : qu’est-ce qu’ils feront après l’obtention de leur diplôme : amorcer des études collégiales ou universitaires, aller directement sur le marché du travail ou prendre une pause d’études?

 

9 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (27283)/Commentaires (0)/

Nicole Dupuis, enseignante en école d’immersion à Estevan

Ceux qui choisissent le métier d’enseignant doivent être prêts à aimer leurs élèves, être capables de collaborer avec leurs collègues et prêts à appuyer les parents.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (31048)/Commentaires (0)/
Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Lors de l’assemblée annuelle tenue à Halifax, le 27 septembre dernier, les membres de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) ont réélu M. Yves St-Maurice à la présidence de l’association pour un quatrième mandat consécutif. 

9 octobre 2014/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (30035)/Commentaires (0)/
Français pour l’avenir:  Plus de 200 000 $ de bourses à gagner!

Français pour l’avenir: Plus de 200 000 $ de bourses à gagner!

10e édition du Concours national de rédaction

Le français pour l’avenir lance la 10e édition du Concours national de rédaction pour les élèves de la 10e à la 12e année.

2014-12-19 23:00 - 23:30/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (12947)/Commentaires (0)/
Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Services de mentorats et tutorats

Depuis le début de l’année universitaire, l’Institut français, sous la supervision de Ariadna Sachdeva, Conseillère et coordonnatrice des programmes crédités et des services aux étudiants, a mis en place un programme de mentorat.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25749)/Commentaires (0)/
Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Les écoles fransaskoises connaissent la deuxième plus forte hausse au pays

La tendance nationale des inscriptions dans les écoles francophones est positive. Mais pas dans toutes les provinces, où se profilent d’importants défis pour l’avenir. Le 24e Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) fera le point. 

3 octobre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (23091)/Commentaires (0)/
Programmation du Collège Mathieu 2014-15

Programmation du Collège Mathieu 2014-15

L'institution fransaskoise s’affirme comme l’un des acteurs majeurs du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

Petit à petit, à force de travail et au fil du temps, le Collège Mathieu, sous la direction générale de Francis Kasongo, s’affirme de plus en plus comme l’un des acteurs majeurs, avec l’Institut français, du dossier du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26310)/Commentaires (0)/
Les choses bougent à l’Institut français

Les choses bougent à l’Institut français

 Deux mois et demi après sa prise de fonction à la direction de l’Institut français, Sophie Bouffard peut déjà se prévaloir d’un bilan honorable.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27298)/Commentaires (0)/
Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement économique Ildephonse Bigirimana, était l’acquisition d’une franchise. 

2 octobre 2014/Auteur: Marie-Pier Boilard/Nombre de vues (38653)/Commentaires (0)/
Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la Coopérative des publications fransaskoises (CPF) lancent une campagne d’aide au financement de projets scolaires par vente d’abonnements au journal l’Eau Vive

2 octobre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (25923)/Commentaires (0)/
L’université francophone ontarienne pour 2025?

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

28 septembre 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (22729)/Commentaires (0)/

Rencontre avec Miles Muri, directeur des écoles Sans-Frontière et Père Mercure

M. Miles Muri travaille pour le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Il a été directeur de l’École secondaire Collège Mathieu à Gravelbourg puis directeur du Centre d’éducation virtuelle et d’innovation (CÉVI) pendant un an avant de devenir directeur des écoles Père Mercure et Sans-Frontières.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24083)/Commentaires (0)/
Pour une solution à long terme

Pour une solution à long terme

Le CSF et le jugement de la Cour du banc de la reine

Le 19 août dernier, le juge Brian A. Barrington-Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan de payer la somme de 500 000 $ au Conseil scolaire fransaskois (CSF) qui réclamait 5,2 M $.

18 septembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25122)/Commentaires (0)/
RSS
Première2223242527293031Dernière

 - mercredi 8 mai 2024