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Jérome Leis : D’un projet scolaire à une carrière d’exception

Jérome Leis : D’un projet scolaire à une carrière d’exception

Portrait d'un ancien de l'École canadienne-française de Saskatoon

À l’École canadienne-française de Saskatoon, Jérôme prenait part avec passion aux expo-sciences, souvenir impérissable de sa scolarité. Vingt ans plus tard, le voilà devenu docteur d’envergure à Toronto, professeur associé et directeur du contrôle de l’infection à l’Hôpital Sunnybrook Health Sciences. Retour sur un parcours scolaire formateur qui l’a placé dans les meilleures dispositions pour réussir.

Quel a été ton parcours scolaire au secondaire ?
Je suis d’origine française, mais notre famille habite dans l’Ouest canadien depuis de nombreuses années. On a habité à Winnipeg puis à Saskatoon. J’ai été à l’École canadienne-française de Saskatoon pour mon secondaire. Je suis finissant de 2001.

Et après le secondaire ?
Par la suite, j’ai eu un bac en physiologie humaine à l’Université de la Saskatchewan en 2004. J’ai fait des études de médecine à l’Université d’Ottawa dans un programme bilingue entre 2004 et 2008. Puis je suis venu à l’Université de Toronto pour faire mon internat pendant 5 ans. Je me suis spécialisé en médecine interne puis en maladies infectieuses. Enfin, j’ai fait ma maîtrise de science dans l’amélioration des soins et de la sécurité du patient à l’Université de Toronto.

Aujourd’hui, quelle est ta profession ?
Je suis au Centre des sciences de Sunnybrook, qui est l’un des hôpitaux universitaires de l’Université de Toronto. C’est le plus grand hôpital de traumatologie au Canada. J’ai pris poste comme spécialiste en maladies infectieuses. Je passe une partie de mon temps en service clinique auprès des patients et des étudiants en formation. Quand je ne suis pas dans le service, j’ai des responsabilités administratives en tant que directeur médical du contrôle des infections. Et je suis aussi le directeur du programme d’antibiogouvernance, pour favoriser une meilleure utilisation des antibiotiques à l’hôpital. C’est une problématique de santé publique.

Pratiques-tu en français ?
On parle français à la maison avec mes deux enfants et mon épouse. C’est notre langue maternelle. Dans le cadre professionnel, je continue à vivre un peu en situation minoritaire. Ça ressemble pas mal à ce que j’ai connu en Saskatchewan. On est rattachés à une communauté francophone ici en Ontario. J’ai des patients francophones et je suis capable grâce à ma formation bilingue d’offrir des soins en français.

Quel impact a eu selon toi ta scolarité à l’École canadienne-française de Saskatoon ?
J’ai développé une identité comme francophone. Deuxièmement, cela m’a permis de développer ma capacité à m’exprimer, écrire et étudier en français. Troisièmement, j’ai eu pas mal d’opportunités comme étudiant, notamment avec l’accès aux expo-sciences. C’est vraiment mon meilleur souvenir de scolarité. Ça m’a ouvert de nombreuses portes. J’ai pu faire des présentations avec d’autres jeunes à travers le Canada, j’ai eu la chance d’avoir accès à d’autres expo-sciences nationales, de voyager et de recevoir des bourses. Le fait d’avoir été exposé à la science à un jeune âge a eu un grand impact sur tout mon cheminement.

Les expo-sciences t’ont emmené loin ?
En 11e ou 12e année, en 2000-2001, j’ai eu la chance de voyager à Regina pour l’expo-science provinciale avec les autres Fransaskois. Les meilleurs projets ont été choisis, on est allés à l’Université Queen de Kingston en Ontario pour passer une semaine à l’expo-science pancanadienne où mon projet a encore une fois été reconnu. J’ai pu obtenir une bourse pour aller étudier en Israël pendant l’été 2001. Ce sont des expériences très fortes qu’on ne peut pas oublier. Tout a commencé avec un petit projet de science à l’École canadienne-française !

Quels autres souvenirs as-tu gardés de ta scolarité ?
Je me rappelle avoir été très bien traité. Les élèves étaient très respectés. C’était une petite école. On n’était pas nombreux à cette époque-là. En 2001, il y avait 6 élèves dans ma classe. On avait beaucoup d’attention de la part des professeurs. C’était vraiment un bon environnement structuré et encadré pour pouvoir se développer. J’étais bien préparé pour les études postsecondaires.

Que dirais-tu à des parents ou des jeunes qui considéreraient l’école de langue française ?
Il n’y a absolument aucun doute. Être bilingue au Canada ouvre des portes. Pouvoir grandir dans les deux langues est une chance à ne pas rater. Quand on est plus vieux, c’est trop tard. À une certaine époque, il y avait des doutes vis-à-vis de la qualité de l’éducation car c’était une nouvelle petite école et beaucoup de gens étaient très réticents. Si on regarde les finissants depuis 20 ans, ce sont des gens bien établis dans leur carrière dans différents domaines. Il n’y a aucune raison de douter aujourd’hui.

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