Série royale
Timbres commémoratifs parus pendant le règne de 60 ans d'Elizabeth II
En 2013, Poste Canada a préparé six pochettes-souvenirs pour commémorer le 60e anniversaire du règne de Sa Majesté Elizabeth II, soit une pour chaque décennie. Chaque pochette contenait trois choses : une mini feuille de quatre timbres, une carte postale affranchie illustrant tous les timbres émis au cours de chacune des décennies en hommage à la reine Elizabeth II et un livret (jusqu’à 8 pages) rempli de renseignements sur les visites royales et autres faits saillants de la dite décennie.
1952 à 1962 – première décennie de la jeune monarque
Suite au décès de son père, George VI, le 6 février 1952, Elizabeth accède au trône à l’âge de 25 ans. Mariée depuis 5 ans, elle est mère de deux enfants. Subitement, elle est reine de l’Empire, chef d’État du Royaume-Uni et des domaines du Commonwealth dont fait parti le Canada. Donc, ce jour là, depuis le palais St. James à Londres, la Princesse Elizabeth Alexandra Mary est proclamée reine.
Le 2 juin 1953 Geoffrey Fisher, l’archevêque de Canterbury, la couronne reine. Winston Churchill est premier ministre de l’Angleterre et Louis St-Laurent est premier ministre du Canada. La jeune reine fait face aux problèmes propres à son état de souveraine : voyages, fonctions multiples et le soin de sa jeune famille.
Du 12 au 16 octobre 1957, la reine fait son premier voyage royal au Canada, accompagnée du prince Philip. Grande première pour un membre de la famille royale, elle inaugure la 23e législature du parlement canadien. Elle nomme le premier ministre, John Diefenbaker, au Conseil privé du Royaume-Uni. Elle entreprend une autre visite royale au Canada en 1959. Cette fois elle visite toutes les provinces. À cette occasion, elle inaugure le début des travaux de la centrale hydroélectrique du barrage Gardiner, en Saskatchewan, et la voie maritime du fleuve St-Laurent. Le Canada est un jeune pays sous la houlette d’une jeune reine.
1963 à 1972 – la décennie du baby-boom
Lester B. Pearson devient premier ministre et la reine le nomme au Conseil privé du Royaume-Uni. La commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme est créée. En 1964 on entame des débats pour la création d’un drapeau canadien. Entre temps, la reine fait escale à Vancouver en route vers la Nouvelle-Zélande et l’Australie.
En octobre de la même année la reine visite Charlottetown, Québec et Ottawa à l’occasion du centenaire de la conférence tenue en 1864 qui a mené à la Confédération.
1967 est l’année du centenaire du Canada. Le Chambre des communes reconnait le « O Canada » comme l’hymne national officiel. En juin, la reine, tout en soulignant le centenaire, visite Expo 67.
Voici quelques hauts faits saillants qui ont marqué la fin de cette décennie : La loi sur les langues officielles mettait le français et l’anglais sur un pied d’égalité; les portraits de premiers ministres ont remplacé celui de la reine sur certains billets de banque; Port Arthur et Fort William deviennent Thunder Bay; 2 courtes visites royales à Montréal et Vancouver et ensuite au Manitoba; la crise du FLQ et la loi sur les mesures de guerre; et le Canada a lancé son premier satellite Anik I.
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