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Marie Galophe

Soirée romantique avec Thomas Chevalier

Lancement de l’album Contes des cœurs perdus

Thomas Chevalier

Thomas Chevalier

Spectacle lors du lancement de l'album Contes des cœurs perdus à Regina, le 25 août 2018.
Photo : Marie Galophe (2018)
REGINA - C’est au German Club de Regina que le chanteur fransaskois Thomas Chevalier a convié son public, le samedi 25 août 2018, à une « soirée romantique ». Le décor germanique de l’endroit a contribué à une ambiance intime et chaleureuse qui a permis aux spectateurs de savourer ce moment poétique, masculin et assumé. En effet, Thomas Chevalier a dévoilé en juillet 2018 un nouvel opus intitulé Contes des cœurs perdus. Alternant titres en français et en anglais, le chanteur propose une ballade originale aux accents folk, servie par une voix puissante et remarquable. Nous avons aussi eu la chance de poser quelques questions à l’artiste, une heure avant son tour de chant.

Eau vive : L’actualité musicale francophone en Saskatchewan est vraiment excitante cette année. As-tu entendu qui est le vainqueur du Festival international de la chanson de Granby ?
Thomas Chevalier : Oui! Mon bon ami Byrun [le fransaskois Lord Byrun] ! Je suis fier de lui. On était à l’école ensemble et puis c’est une communauté assez petite alors c’est bien de savoir et d’entendre que les affaires vont bien.

EV : As-tu déjà participé à Nouvelle Scène [le programme de formation et de professionnalisation des artistes francophones de la Saskatchewan organisé par le Conseil culturel fransaskois (CCF)] ?
TC : Non, pas encore. Je pense que c’est quelque chose que je vais tenter l’année prochaine. J’ai hâte !

EV : Est-ce que c’est la première fois que tu interprètes cet album, Contes des cœurs perdus, en direct? Comment tu te sens ?
TC : Oui, c’est ça! J’ai hâte, c’est un différend style, c’est du français traditionnel.

EV : Que veux-tu dire par « du français traditionnel » ?
TC : C’est de la guitare classique, plus avec les doigts, pas de pic, c’est un peu tranquille. Des fois ça bouge, mais, c’est plutôt le style de Georges Brassens.

EV : Le titre de l’album est très poétique. Comment expliques-tu ce changement par rapport à tes débuts consacrés à la musique du genre « métal/rock » ?
TC : J’ai commencé à suivre des cours de guitare classique l’année passée avec un professeur d’université. Depuis ce temps, j’ai appris beaucoup de choses : la théorie, la technique et mon oreille a changé. J’ai aussi un enfant maintenant, ma vie est un peu plus tranquille, c’est vraiment ça. Mais ça se peut que le prochain album soit d’un autre genre aussi. J’aime changer les affaires.

EV : Comment comprendre le titre de l’album ?
TC : En fait, c’est comme une histoire, une histoire d’un monsieur, pas nécessairement moi, mais qui avait tout : une famille, de l’argent, un emploi et qui perd tout. Il se retrouve à la rue et il rencontre un pauvre qui lui explique que c’est l’amour qui fait l’or. Et là, il se retrouve dans un train et il voyage autour du monde, dans le train. Éventuellement, il se rend compte que c’est l’amour qui fait l’or et il recommence sa vie. Alors l’histoire, c’est la vie quotidienne, les problèmes de la vie. Je voulais vraiment qu’il fasse face aux difficultés qu’ont les gens, au cours de leur vie.

EV : Qui sont alors les cœurs perdus pour toi ?
TC : C’est tout le monde ! C’est le monde entier ! C’est la vie des humains.

EV : Y a-t-il plus de cœurs perdus en 2018 ?
TC : Je pense que ça va avec la condition humaine, mais avec la technologie, les social media, puis toutes ces affaires-là qui vraiment interviennent dans la connexion entre les gens, c’est ça que je voulais avoir comme sujet dans mon album.

EV : Le titre « soirée romantique » interpelle aussi. À quoi invites-tu ton public ?
TC : Alors, les Contes des cœurs perdus parlent de l’amour. Tout l’album est à propos de l’amour. Les difficultés, les relations familiales, les enfants, l’argent, les prostitués. Ça parle de tout ! Je voulais vraiment couvrir les difficultés auxquelles les gens font face dans leur vie. Ce n’est pas nécessairement ma vie, mais c’est comme une observation, une interprétation.

EV : Qui est-ce que tu aimerais voir dans la salle ce soir ?
TC : Pour moi, ce serait mes amis et puis ma famille. Ça commence petit. Puis j’aimerais jouer au Québec, en France. J’aimerais vraiment changer le style que l’on entend actuellement à la radio, ce qui est plus difficile, mais de revenir à quelque chose de tranquille, de simple !

L’album de Thomas Chevalier, Contes des cœurs perdus, est disponible en ligne et sur Youtube music, Spotify, GoogleTunes, Itunes. On peut également se le procurer sur CDbaby. D’autres dates de concerts seront affichées bientôt sur la page Facebook de l’artiste : Thomas chevalier Music.

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