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L’enseignement en français au cœur des débats

L’enseignement en français au cœur des débats

Les collèges et universités francophones en milieu minoritaire font face à d’importants défis partout au Canada.

1 mars 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (9734)/Commentaires ()/
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Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les programmes d’immersion ont augmenté dans les vingt dernières années, mais moins de la moitié des élèves restent jusqu’à l’obtention de leur diplôme.

10 février 2022/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (8740)/Commentaires ()/
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Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Dans l’Ouest canadien, la demande pour des programmes en français est plus élevée que l’offre des établissements postsecondaires. C'est ce qui ressort des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

8 février 2022/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (9463)/Commentaires ()/
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La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

25 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (8201)/Commentaires ()/
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Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

14 janvier 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (9936)/Commentaires ()/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

3 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (9035)/Commentaires ()/
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Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

17 décembre 2021/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (11589)/Commentaires ()/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (8208)/Commentaires ()/
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Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (14579)/Commentaires ()/
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Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (14784)/Commentaires ()/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (15109)/Commentaires ()/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (15108)/Commentaires ()/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Garrido-Diaz/Nombre de vues (9088)/Commentaires ()/
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Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (10246)/Commentaires ()/
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Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (10963)/Commentaires ()/
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George Stamos présente son nouveau solo en exclusivité à Regina

Auteur: Estelle Bonetto/27 septembre 2021/Catégories: Arts et culture, Danse

En tournée dans l’Ouest canadien, le danseur et chorégraphe montréalais George Stamos présente en exclusivité son nouveau solo Nightlight dans les studios de New Dance Horizons à Regina et revisite sa pièce maîtresse Recurrent Measures lors du festival Queer City Cinema.

« Regina est une ville très branchée ! », s’exclame George Stamos qui en est à sa troisième visite chez la reine des Prairies. « Oui, il y a un sentiment d’isolement dû à l’emplacement géographique, mais je trouve que les gens, les artistes sont très bien connectés ici, ils ont de bons circuits de réseautage. »

L’artiste queer originaire de Nouvelle-Écosse a vu défiler les villes durant sa carrière de danseur, d’Amsterdam à New York, en passant par Toronto, London et Montréal. Sans oublier Regina où il a fait la rencontre de Robin Poitras, directrice artistique de New Dance Horizons, avec qui le courant, électrifiant, est vite passé. 

« J’ai tout de suite ressenti de grandes affinités artistiques et c’est donc tout naturellement que je lui ai proposé la première de Nightlight », se réjouit George Stamos, en résidence à New Dance Horizons tout ce mois de septembre.

Le danseur avait en effet foulé le sol réginois en 2017 lors d’une tournée avec la compagnie de danse contemporaine Nyata Nyata avec laquelle il a dansé pendant plusieurs années et où il a étudié la technique du mouvement lokéto développée par sa directrice artistique Zab Maboungou. Une technique inspirée, entre autres, des répertoires de l’Afrique centrale et qui met l’accent sur l’ancrage du bassin et des jambes.

Entre le jour et la nuit

Nightlight est une véritable ode à la nuit, un univers où se mêlent les sens, les envies, les charnières entre sommeil et éveil. Et où l’être métamorphosé se permet de devenir un autre. « C’est un jeu de mots entre nightlight et nightlife ; la veilleuse qui réconforte et rassure, et la vie nocturne qui excite les sens », explique l’interprète.

La nuit, les cartes sont brouillées et on ne sait plus très bien si on vit un rêve ou une réalité. C’est cet univers surréaliste que George Stamos explore, déconstruit pour mieux édifier.

« Je veux montrer la culture des clubs, des boîtes de nuit, cette joie de vivre. Même si cela peut sonner quétaine, j’ai toujours eu le profond désir de danser, de sentir cette connexion à moi-même et aux autres, et de voir la vie sous un angle plus positif », commente le danseur.

Terrain de jeu, d’exploration et de recherche idéal, New Dance Horizons offre à l’artiste « un espace de création ouvert et propice aux conversations », et ce, jusqu’à sa présentation à l’Agora de la danse à Montréal en février 2022.

Au-delà des stéréotypes

Cette joie de vivre, l’artiste s’attache à l’expliquer sous un angle nouveau, car celle-ci est souvent « confondue avec quelque chose de superficiel, de trash », note-t-il. Loin d’être fictive, la joie est souvent teintée de souffrance pour ce dernier : « La vie est faite d’obstacles qui nous font souffrir, mais ce qui m’intéresse en tant que personne et artiste, c’est la façon dont on survit, dont on passe à travers les épreuves. »

Le spectacle Recurring Measures Deluxe, en trio avec Jamie Wright et Robert Meilleur, sera présenté le 18 septembre lors du festival Queer City Cinema à Regina et s’inscrit dans la même perspective métaphorique de résilience. « Les danseurs frappent un mur, au sens propre et figuré, mais finissent toujours par rebondir », explique le chorégraphe.

De l’exubérance à la tempérance

Le danseur évoque les cycles de son propre parcours pour surmonter les embûches liées à sa réalité queer et la façon dont il a adapté son approche au fil du temps. « Les choses ont beaucoup évolué. Dans les années 1980, je m’affichais queer, je portais des robes, du maquillage, j’étais un danseur gogo et je dansais en talons hauts, mais ce n’était pas facile. C’était pas rare de se faire jeter des œufs dans la face », se souvient-il. 

L’artiste a également vécu le fléau du sida qui a ravagé tant de vies et instauré un climat de crainte et d’angoisse au sein de la communauté. La culture des clubs de nuit lui a donné une confiance et un confort qu’il tente de reproduire sur scène et dans la vie. « Dans cet espace, je pouvais briller et être moi-même, je n’avais pas besoin de me cacher, même si j’ai toujours été haut en couleur », relève-t-il.

Peu à peu, George Stamos a cependant laissé de côté l’aspect plus flamboyant de cette vie nocturne pour adopter une approche plus sobre, faite de tempérance et de patience. « Être queer n’est pas juste un look, une mode, c’est une façon de penser et de se comporter », précise l’artiste.

Être et paraître

Le costume revêt une signification singulière pour le danseur et ne doit pas être pris à la légère. La haute couture s’invite ainsi sur scène grâce à une collaboration artistique avec le grand couturier et designer Antonio Ortega qui crée des collections non genrées.

« Ses créations sont des sculptures symboliques qui épousent parfaitement mon travail », se réjouit George Stamos, ajoutant que ses vêtements sont conçus pour le corps et le genre humain en transcendant les normes hétérosexuelles.

Se libérer des normes et s’affranchir des stéréotypes sont les grands axes qui définissent la réalité queer, rappelle le danseur : « Ce terme a longtemps été pris comme une insulte, car il veut dire ‘étrange’ ou ‘bizarre’ en anglais, mais de nos jours, queer se réfère aux personnes non hétéronormatives de toute orientation sexuelle ou genre. Il sert parfois d’expression générale englobant les personnes s’identifiant LGBT2Q. »

Bien dans son queer

« Just be queer and get over it ! », lance le danseur quinquagénaire. Après les revendications et les années d’activisme pour faire avancer la cause et les droits de la communauté LGBTQ, l’artiste engagé dit vouloir jouir des acquis, tout en reconnaissant qu’il reste énormément à faire pour créer des espaces « plus sécuritaires » pour toutes les diversités.

« Nous sommes tous liés les uns aux autres, que cela nous plaise ou pas, alors autant en profiter ! Nightlight aborde justement cette légèreté et cette nécessité de s’amuser dans le respect des différences qui nous rapprochent. L’idée étant d’élever et non de rabaisser », ponctue l’artiste.

Pour retrouver toute l’actualité de George Stamos, rendez-vous sur son site personnel georgestamos.com.

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Estelle Bonetto

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 - mercredi 25 décembre 2024