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Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Dans l’Ouest canadien, la demande pour des programmes en français est plus élevée que l’offre des établissements postsecondaires. C'est ce qui ressort des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

8 février 2022/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (8555)/Commentaires ()/
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La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

25 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (7715)/Commentaires ()/
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Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

14 janvier 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (9080)/Commentaires ()/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

3 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (8708)/Commentaires ()/
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Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

17 décembre 2021/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (10799)/Commentaires ()/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (7942)/Commentaires ()/
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Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (13718)/Commentaires ()/
Balises: lgbtq
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (13674)/Commentaires ()/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (13989)/Commentaires ()/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (12795)/Commentaires ()/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (8861)/Commentaires ()/
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Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (9862)/Commentaires ()/
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Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (10544)/Commentaires ()/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

6 septembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (12005)/Commentaires ()/
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Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

14 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (16763)/Commentaires ()/
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L'ancien directeur de l'APF inquiet des manipulations démocratiques

Auteur: Frédéric Dupré/15 février 2019/Catégories: Archives, 2019, APF - Association des parents fransaskois , Communautaire

Carol-Guillaume Gagné

Carol-Guillaume Gagné

Après deux ans à la direction de l’Association des parents fransaskois (APF), Carol-Guillaume Gagné a remis sa démission au début de l’année. L’Eau vive a voulu recueillir les raisons qui ont poussé, un deuxième directeur de l’APF à démissionner en deux ans.

EV : Quels défis principaux avez-vous dû relever au cours des deux années à la direction l’APF ?
CGG : J’ai eu assez rapidement des défis budgétaires, une fois le grand projet Le Canada c’est Moi terminé. Pour défendre les droits des parents, on manque souvent de financement.

On a, quand même, réussi de beaux partenariats avec la Société historique de la Saskatchewan et avec les Centres éducatifs pour la petite enfance (CEPE). Après avoir été à la fondation du système scolaire fransaskois, l’APF devait consolider les CEPE. Nous y avons travaillé très fort. Mais quand le fédéral a annoncé un financement important dans le domaine, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) s’est montré intéressé.

Le Ministère nous avait reconnus comme étant les porteurs du dossier. Nous avons commencé ensuite à discuter avec le CÉF. En mai 2018, le CÉF a embauché des consultants pour développer un protocole d’entente pour travailler ensemble. Leurs consultants ont déposé ce protocole lors d’une rencontre, le 26 juin, sans que les CEPE, ni l’APF n’aient pu le voir avant. Les directions des CEPE ont alors demandé plus de temps pour l’étudier. On a eu jusqu’à la fin août, mais on n’était pas prêt. Alors ce qu’on a fait, c’est développer un protocole d’occupation des locaux et un autre pour la collaboration école-CEPE. C’est toujours en cours. Je ne sais pas où c’en est maintenant.

EV : Certaines personnes affirment qu’il y a eu un coup de force à l’AGA de novembre 2018. Que s’est-il passé ?
CGG : On a avait six postes vacants pour les élections. Le conseil d’administration a donc fait des démarches pendant plusieurs mois pour recruter des volontaires qui collaborent déjà avec l’APF. Nous avions donc trouvé nos candidats pour former un conseil d’administration de gens compétents et surtout qui connaissaient bien l’APF.

À ma grande surprise, à l’AGA, un groupe d’une trentaine de personnes est arrivé en plein milieu de l’assemblée pour venir voter. Ces gens n’ont même pas participé au reste du symposium. Notre équipe n’avait jamais vu ces gens avant. Ils ne connaissaient pas l’APF, ni ne participaient à nos activités. Certains n’étaient même pas des parents. En plus, il y a eu une demande que des éducatrices, qui étaient en formation durant le symposium, soient invitées à venir pour le vote. On avait donc une soixantaine de nouvelles personnes qui sont venues juste pour voter. Tout cela a ralenti le déroulement de l’assemblée. Il a fallu toutes les inscrire. Certaines en venant s’inscrire me disaient qu’il venait voter pour telle ou telle personne. Ça m’a questionné énormément sur leur motivation à venir voter.

Il y a des gens qui ont été transportés jusqu’à l’AGA uniquement pour venir voter pour telle ou telle personne. J’ai vu un cadre d’une institution fransaskoise déchirer son bulletin de vote pour en donner un bout à une autre personne. Voyons donc! On bafoue les règles démocratiques d’une organisation.

Finalement, les volontaires que nous avions recrutés n’ont pas été élus sauf une dans le nord de la province. Je me suis donc retrouvé avec un conseil de quatre personnes du sud de la province qui ne connaissaient rien à l’APF.

EV : Est-ce un facteur dans votre décision de démissionner ?
CGG : J’étais assez découragé. Quand tu as un nouveau conseil d’administration qui arrive et une nouvelle présidence, il faut les former et les sensibiliser à notre planification stratégique, c’est très lourd. Ça prend beaucoup de temps faire cela sans compter que j’étais déjà débordé par la tâche même de direction de l’association. Ça m’a découragé. Je commençais vraiment à manquer d’énergie. Je ne voyais plus ma famille qu’une fin de semaine par mois, le reste du temps j’étais au bureau, en congrès, en meeting, en formation, etc, etc.

Cette assemblée générale a vraiment été la goutte qui a fait déborder le vase. Je ne pensais plus que j'avais l'énergie pour cela.

EV : Comment réagissez-vous au fait que des nouveaux-venus se mobilisent ainsi pour prendre le contrôle d’un organisme ?
CGG : Ce qui m’inquiète le plus, c’est que les enfants et les petits-enfants des Fransaskois qui se sont battus pour que l’on reconnaisse leurs droits scolaires, s’impliquent beaucoup moins que leurs parents.

Il y a, selon moi, une incroyable défection du tronc commun des francophones. Quand on regarde la démographie de la communauté fransaskoise, il y a à peu près 88 % des Fransaskois qui sont de deuxième ou troisième générations en Saskatchewan. Ils veulent faire partie d’une communauté stimulante et plaisante, ils ne veulent pas la politicaillerie. Je sais que des parents engagés ont été vraiment déçus par la tournure de cette assemblée. Je me demande s’ils vont continuer à s’impliquer. J’en doute.

Tout cela m’inquiète énormément. C’est super que les nouveaux arrivants participent, mais il ne faut surtout pas abandonner les 2e et 3e générations. Ces gens connaissent bien le milieu, ils ont des compétences professionnelles pour renforcer nos associations. Les exclure ainsi c’est vraiment dommage. On est malheureusement en train de perdre la majorité de nos francophones et sans compter tous les jeunes de l’immersion.

EV : Qu’allez-vous retenir de votre séjour en Saskatchewan ?
CGG : Il y a des personnes en Saskatchewan qui m’ont profondément marqué. Je ne pourrais jamais enlever de mon coeur la fransaskoisie. Je garderai toujours en tête ma connexion avec la Saskatchewan. Ma famille est encore là. Ils vont me rejoindre progressivement, le temps que mes enfants finissent leurs études.

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Frédéric Dupré

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 - samedi 23 novembre 2024