Skip Navigation
La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

25 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (7564)/Commentaires ()/
Balises:
Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

14 janvier 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (8631)/Commentaires ()/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

3 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (8590)/Commentaires ()/
Balises:
Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

17 décembre 2021/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (10295)/Commentaires ()/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (7801)/Commentaires ()/
Balises:
Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (13141)/Commentaires ()/
Balises: lgbtq
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (13094)/Commentaires ()/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (12838)/Commentaires ()/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (12459)/Commentaires ()/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (8799)/Commentaires ()/
Balises: DéCLIC
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (9684)/Commentaires ()/
Balises:
Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (10354)/Commentaires ()/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

6 septembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (11670)/Commentaires ()/
Balises:
Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

14 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (16313)/Commentaires ()/
Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Depuis l’automne 2018, l’école du Parc de Regina accueille quelque 200 enfants francophones dans l’attente de l’ouverture d’un établissement flambant neuf d’ici septembre 2023.

11 juin 2021/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (14935)/Commentaires ()/
RSS
123578910Dernière

À la découverte de Laurier Gareau

Auteur: À ciel ouvert/25 novembre 2018/Catégories: Arts et culture, Littérature, Théâtre, Numéro 4

Laurier Gareau honoré par la Campus St-Jean

Laurier Gareau honoré par la Campus St-Jean

Laurier Gareau (a gauche) recevant le Prix d'honneur Saint-Jean du doyen du Campus Saint-Jean, Pierre-Yves Moquais, en novembre 2016 lors du Rendez-vous fransaskois.

Photo: Jean-Pierre Picard (2016)

Première partie : une courte biographie

Né à Saint Isidore de Bellevue (SK), Laurier Gareau, bien connu comme dramaturge, comédien et metteur en scène depuis 1975, est l’auteur de plus de 40 pièces de théâtre. Ayant lancé un premier roman en 2016, De poussière et de vent, M. Gareau est présentement à écrire un premier roman pour jeunes lecteurs, À la recherche de Will James. De plus, un extrait de la pièce La nation provisoire a été publié dans le magazine Prairie fire (40 years of French writing in Western Canada) en 2015-2016.

Le travail d’éditeur de Laurier Gareau ne peut non plus être passé sous silence. Les Éditions de la nouvelle plume, basées à Regina (SK), est la seule maison d'édition francophone à l'ouest de Winnipeg et ses récents développements sont des plus encourageants pour la communauté francophone des Prairies et de l’Ouest en général. M. Gareau est l’actuel président de la Nouvelle Plume. En 1990, il a fondé la Revue historique de la Société historique de la Saskatchewan, et en a été l‘éditeur pendant 25 ans.

M. Gareau fut intronisé au Temple de la renommée du théâtre de la Saskatchewan (Margaret Woodward Saskatchewan Theatre Hall of Fame) en 2004 pour sa contribution au théâtre fransaskois. Il a aussi gagné deux fois le Prix du livre français du Saskatchewan Book Awards.

L’auteur, dramaturge, éditeur et historien est parmi les 105 personnes qui recevront l’Ordre du Canada en 2018. Dans l’annonce officielle des nominations, on peut lire que M. Gareau recevra cet honneur « pour sa contribution aux domaines historique et culturel au niveau provincial, et pour son leadership dans le développement de l’identité fransaskoise. »

Deuxième partie : un sous-texte à Laurier Gareau

Quelle est votre expérience d’auteur la plus riche?
C’est sûrement La trahison qui serait ma plus riche expérience comme auteur dramatique. La pièce continue d’être jouée en français et en anglais 36 ans après sa première représentation comme dramatique radiophonique en 1982. La version écrite est aussi un « bestseller » pour un livre français dans l’Ouest canadien, ayant vendu plus de 3000 exemplaires à jour.

Quel est votre souvenir le plus mémorable de vos années aux Éditions de la nouvelle plume?  
Je crois qu’il s’agirait de l’entente négociée avec Diffusion Dimédia de Montréal. Grâce à cette entente, le volume de ventes de nos livres a doublé en deux ans.

Des textes que vous avez écrits, lequel ou lesquels, selon vous, trouvent encore un écho?
La trahison / The Betrayal demeure très populaire et de plus en plus on le retrouve aux programmes d’études dans les écoles secondaires, les collèges et les universités. Les aventures de Jos Bolduc, Private Eye continue d’être joué et est populaire dans les écoles.

Pourriez-vous raconter une anecdote reliée à votre expérience théâtrale?
En 1990, je venais d’établir le Théâtre Oskana à Regina et y produisait la pièce de Ken Mitchell, Wheat City. En même temps, la Troupe du Jour m’avait demandé de faire la mise en scène de Balconville de David Fennario à Saskatoon. Je ne connaissais pas tellement bien les comédiens, sauf ma petite sœur, Adrienne. Un soir, la répétition avait été plutôt cahoteuse et je m’en suis pris aux comédiens, réservant mes plus sévères critiques pour Adrienne, car je ne croyais pas qu’elle allait abandonner le projet. Plus tard, ce soir-là, en parlant à mon épouse, Simone qui surveillait les répétitions de Wheat City durant mon absence, je lui ai dit que je me sentais mal d’avoir ainsi « blasté » ma petite sœur. À mon retour à Regina, je me suis rendu-compte que Simone avait partagé avec les comédiens mon explosion à Saskatoon. Il faut dire que les deux comédiens de Regina étaient toujours prêts pour s’assurer qu’un coup de foudre semblable ne tomberait pas sur leurs épaules. 

Comment l’écriture contribue-t-elle au milieu culturel en situation minoritaire?
Je crois que les arts en général aident à définir une communauté culturelle, qu’elle soit en milieu minoritaire ou majoritaire. Une décision prise par Denis Rouleau de développer une dramaturgie fransaskoise a aidé à la communauté fransaskoise de se retrouver dans son théâtre. En écriture, la décision des Éditions de la nouvelle plume de développer sa collection eSKapade a aidé à faire valoir chez les élèves des écoles fransaskoises et d’immersion qu’il y a cette communauté fransaskoise qui les entoure. Cette même réalité, on la retrouve qu’il s’agisse des œuvres de Joe Fafard, des chansons de Shawn Jobin ou Étienne Fletcher ou d’un projet de danse de Jacques Poulin-Denis.

Quelle est selon vous l’importance de l’histoire dans la discussion contemporaine sur la diversité?
Comme historien, je crois qu’il est important de connaître son histoire, d’où on vient, qui nous sommes et comment nous sommes devenus des Fransaskois. Toutefois, il ne faut pas devenir esclave de l’histoire. Comme toute culture, l’histoire d’un peuple va évoluer au fil des ans et selon les influences qu’elle subira avec le passage du temps. Ma culture fransaskoise en 2018 n’est plus la même que celle que je vivais en 1975 quand j’ai écrit ma première pièce de théâtre. Dans les 43 dernières années, mon environnement fransaskois a changé et sa culture a aussi été transformée, parfois pour le bien, parfois non.

Selon vous, quel est un des meilleurs textes de la littérature jamais écrits? Pourquoi?
Ne soyons pas pédants. Il est trop facile de citer Shakespeare, Molière, etc. Mais ne laissons pas les académiques dicter ce qui est bon et moins bon en littérature. En théâtre, moi, personnellement, j’aime bien les œuvres de Harold Pinter, David Mamet et Sam Shepherd. J’aime aussi les nouvelles de W.P. Kinsella au sujet de Silas Erminskine et ses amis dans leur réserve en Alberta. Enfin, le meilleur texte de littérature devrait être le dernier livre que vous avez lu ou le prochain que vous allez lire.

Qu’aimeriez-vous dire aux artistes émergents de la francophonie des Prairies?
N’ayez pas peur de foncer. Quand je vois tous les jeunes artistes fransaskois qui percent aujourd’hui, je vois qu’ils le font parce qu’ils ont confiance en eux-mêmes et dans leur talent. Il ne faut surtout pas avoir peur d’essayer – en théâtre, en écriture, en musique, en danse. 

Le questionnaire Fenêtre ouverte :

Quel est votre livre en français préféré et pourquoi?
J’aime bien lire les romans de Michel Tremblay, car il a été, au théâtre, une de mes premières inspirations. J’aime aussi lire les romans eSKapade de Martine Noël-Maw parce qu’elle me plonge dans mon monde Saskatchewanais.

Quelles sont vos conditions d’écriture idéales?
Dernièrement, il me semble que je passe le gros de mon temps à écrire des demandes de subvention. Mais, quand je me plonge dans l’écriture, j’aime ça être entouré de ma bibliothèque personnelle. Je vais souvent avoir quatre-cinq projets en marche en même temps et je peux passer d’un texte dramatique à une nouvelle, d’un texte historique à un roman. Donc, quand je bloque dans un projet, je vais le mettre de côté et passer à un autre projet. J’aime consacrer au moins deux heures chaque jour (préférablement le matin) sur mes projets d’écriture.

Selon vous, quel est le symbole des Prairies le plus évocateur?
Les cathédrales des Prairies (élévateurs à grain en bois) qui sont presque toutes disparues.

Quel est un de vos films préférés? Pourquoi?
Moi, je suis un gars de télévision et je vais surtout regarder des émissions policières ou des films de détective. Parfois, je vais aller au cinéma et un film que j’ai bien aimé dernièrement est Book Club, probablement à cause du jeu des quatre comédiennes.

Quel est votre dessert préféré et pourquoi?
J’aime le sucré, malgré mon diabète, mais je n’ai aucune préférence.

Veuillez décrire au moins un de vos endroits préférés dans les Prairies, au Canada et ailleurs dans la francophonie ? (3 endroits, le cas échéant)
La Montagne de Cyprès, comme la vallée de la Saskatchewan, il y a tellement d’endroits intéressants en Saskatchewan, comme au Canada où j’ai visité le Fort de Louisbourg et le Vieux Québec, mais aussi Banff et Jasper. Ailleurs dans la francophonie, j’ai passé dix jours à Limoges en 1995 et c’est un endroit de la France que j’aimerais revisiter.

 

Imprimer

Nombre de vues (30543)/Commentaires (0)

Webmestre

À ciel ouvert

Autres messages par À ciel ouvert
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - samedi 16 novembre 2024