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Festival fransaskois 2024
Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Dans l’Ouest canadien, la demande pour des programmes en français est plus élevée que l’offre des établissements postsecondaires. C'est ce qui ressort des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

8 février 2022/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (6776)/Commentaires ()/
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La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

25 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (6336)/Commentaires ()/
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Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

14 janvier 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (6796)/Commentaires ()/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

3 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (7025)/Commentaires ()/
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Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

17 décembre 2021/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (8369)/Commentaires ()/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (6696)/Commentaires ()/
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Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (10325)/Commentaires ()/
Balises: lgbtq
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (10798)/Commentaires ()/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (9873)/Commentaires ()/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (10080)/Commentaires ()/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (7660)/Commentaires ()/
Balises: DéCLIC
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (8328)/Commentaires ()/
Balises:
Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (9155)/Commentaires ()/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

6 septembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (10106)/Commentaires ()/
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Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

14 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (14074)/Commentaires ()/
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Publicité fédérale Les journaux minoritaires pas plus avancés

Auteur: Réjean Paulin/19 mai 2016/Catégories: 2016, Communication, Réjean Paulin

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Le gouvernement fédéral vient de lancer sa nouvelle politique de communication avec le public. Cette mise à jour est importante pour le journal que vous tenez entre vos mains, puisque la publicité gouvernementale est une de ses sources de revenus.

Soulignons tout d’abord la triple victoire que représente la publication d’un journal francophone en milieu anglophone.

D’abord, il s’agit d’une victoire contre l’oubli. Produire un journal dans sa communauté, c’est montrer que l’on existe. Ensuite, c’est une victoire contre l’indifférence. Questionner son monde n’est possible que si la lassitude n’a pas étouffé la volonté de faire évoluer sa société. Enfin, c’est une victoire contre le manque d’argent. Tout journal a besoin de recettes publicitaires. Or, l’assiette est souvent trop petite en milieu minoritaire pour apporter profits et rentabilité.

Aucun journal francophone dans le Canada que l’on dit anglais ne roule sur l’or. C’est souvent le dévouement inconditionnel des artisans qui compense la faiblesse du marché publicitaire. Les choses n’ont jamais été faciles, mais auparavant, la publicité gouvernementale compensait quelque peu le manque à gagner. Puis le virage numérique est arrivé… On délaisse les journaux, on ouvre son propre réseau, bref on s’éloigne des espaces publicitaires traditionnels.

J’ai assisté à la conférence de presse du président du Conseil du Trésor, Scott Brison, pour voir ce que la nouvelle Politique sur les communications et l’image de marque prévoyait à cet égard.

On y apprend que l’état sera beaucoup plus rigoureux quant au contenu de sa publicité. Bonne initiative si l’on empêche ainsi que l’argent des contribuables serve la propagande partisane. Mais, on y apprend aussi que la bête noire des médias communautaire risque de grossir. Le virage numérique, déjà bel et bien enclenché, va s’accentuer parce qu’il permet de mieux communiquer avec les Canadiens en plus de réduire les coûts.

Dans la documentation remise aux journalistes, on pouvait lire qu’afin « de mieux interagir avec les Canadiens, les ministères utiliseront les outils que les Canadiens utilisent, par exemple les médias sociaux et le Web, comme principaux moyens de communication. »

Rien de concret

On y comptait plus de quarante pages de textes. Pas une seule ligne ne portait expressément sur l’achat de publicité auprès des médias communautaires. On y parlait vaguement d’équilibrer l’utilisation du numérique avec les « méthodes traditionnelles », sans plus.

La presse francophone de son côté veut du concret. Elle souhaite que le papier garde sa place et que le fédéral continue d’y acheter de l’espace pour faire connaître ses programmes et politiques.

Cette question était à l’ordre du jour à Ottawa l’hiver dernier. Le Comité permanent du Patrimoine canadien de la Chambre des communes y a consacré quelques semaines. Les éditeurs ont pu exposer leur situation. Ils sont obligés de supprimer des pages pour éviter pertes et déficits tandis que leur personnel doit mettre les bouchées doubles.

Pas de réponse

Cela dit, on voit bien que le problème n’est pas encore sur le radar du Conseil du Trésor. Quand on demande à Scott Brison de se prononcer, il nous aiguille vers la ministre Judy Foote de Services publics et Approvisionnement.

Cette réponse étonne quelque peu, car c’est le Comité des communes d’un autre ministère, celui du Patrimoine canadien, qui a reçu en audience les représentants de la presse communautaire. Il me semble que la ministre Mélanie Joly serait elle aussi désignée pour répondre.

Tout ça donne l’impression que l’on n’a pas beaucoup discuté de l’inquiétude qui ronge la presse francophone, ni au cabinet, ni parmi les fonctionnaires chargés du dossier. Préciser les choses aurait été possible puisque la nouvelle politique porte non seulement sur le contenu de la publicité fédérale, mais aussi sur les moyens de diffusion.

Les rapports entre la presse communautaire et les communications de l’état semblent, hélas, n’avoir été qu’une ombre diffuse dans une grande réforme. La ministre Joly va-t-elle un jour allumer les projecteurs?

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Réjean Paulin

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 - jeudi 27 juin 2024