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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26881)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (39354)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22585)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21870)/Commentaires ()/
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Le reflet d'une lune éclatante...

Ian C. Nelson partage ses impressions de la plus récente production de La Troupe du Jour

Auteur: Anonym/2 février 2016/Catégories: 2016, Arts et culture, Théâtre, La Troupe du Jour

Et le reflet de notre lune dansera

Et le reflet de notre lune dansera

Colin Lepage (le boxeur) et Bruce McKay (l'entraîneur)
Photo: La Troupe du Jour (2016)
…c’est-à-dire éclatante comme l’explosion des obus qui annoncent la deuxième guerre mondiale où se situent le chaos, les amours et les sauvageries de la pièce de l’auteur fransaskois David Granger Et le reflet de notre lune dansera (Shadows of a Dancing Moon) à La Troupe du Jour (LTDJ). Et c’est avec brio et un professionnalisme assuré que LTDJ franchit le cap de ses trente ans avec cette création qui, après deux semaines à Saskatoon, partira en tournée pour visiter Gravelbourg, Regina, Prince Albert et Bellevue).

La mise-en-scène de l’auteur lui-même exploite tout le potentiel de son texte littéraire qu’il « envoie dans le cosmos … en honneur de toutes personnes qui cherchent le bien. »

La situation est présentée avec une scénographie angulaire remarquable : un champ de bataille psychologique et un ring de boxe où monte un jeune soldat pour divertir les troupes. On voit celui-là aplati et meurtri en KO pendant de longs moments de la pièce. Depuis six jours surréalistes une pleine lune s’approche de la terre, ajoutant à la folie de la guerre et de ceux qui en profite (« They kill kids for cash »). À la radio on entend la voix paniquée d’un speaker qui rappelle l’effet de « La Guerre des mondes » de H.G. Wells.

À travers des flashbacks, l’amour s’exprime et culpabilise jusqu’au suicide. Des états de conscience gravitent autour de la mort imminente dans une brume subtile, accentuée par les éclairages, Des costumes et des accessoires d’époque nous transportent dans le concret minable d’une situation qui flotte dans l’onirique et le surréel d’un esprit assailli par le trouble de stress post-traumatique. Une chorégraphie géniale (signée Frank Engle) permet une alternance entre les moments dans le ring, poussés par l’administration impitoyable qui dirige ce divertissement, et  la conscience troublée d’un coach pris dans la trame de l’histoire et finalement les observations d’un reporter de Life Magazine.

Le jeu de la demi-douzaine de comédiens s’accroche autant au mouvement qu’à la parole et à la voix.  Ils se montrent tous à la hauteur des demandes du texte et de la mise-en-scène. Même la chanteuse-chipie française Cocotte qui frise le cliché –– tout en donnant au public des moments de comédie nécessaire –– est complètement ancrée dans une psychologie reconnaissable et se justifie pleinement dans un moment sublime qui évoque la Pietà.

À juste escient j’applaudis bien de ces instances visuelles qui ponctuent l’intrigue en lui donnant une richesse de résonnances et de niveaux de signifiance. En fin de compte il faut soulever un petit bémol : c’est le moment de la toute fin qui – en comparaison à d’autres moments – me paraît un brin flasque, bien qu’il englobe un petit résumé véridique et moral. C’est une opinion personnelle qui vient de quelqu’un qui adore l’ambiguïté : il m’arrive souvent de repérer plusieurs fins possibles pour une pièce, mais le choix évidemment reste celui de l’auteur/metteur en scène.

L’environnement sonore (signé Gilles Zolty) joue un rôle très important surtout pour marquer le retour de l’onirique à l’action réelle : il est merveilleusement équilibré, surtout pendant la longue période du chaos qui mène à la conclusion où une sonnerie lointaine représente une alarme de bombardement et le retour au ring de boxe. Encore un exemple de réussite complète dans la réalisation.

Cette pièce a bénéficié de l’appui de La Troupe du Jour pour plusieurs étapes de son développement depuis 2012.

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 - jeudi 14 novembre 2024