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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (35951)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27025)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (40007)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22762)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21981)/Commentaires ()/
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Conseil à un ami qui veut devenir Fransaskois

Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/7 avril 2015/Catégories: 2015, Éditorial

À ton arrivée dans cette terre d’accueil, au milieu des Prairies, tu découvres que ta langue y vit. Tu la reconnais mais elle n’est pas tout à fait la même. Comme une plante dans un milieu hostile, elle a développé des épines pour survivre. Les descendants de ceux qui ont assuré sa survie utilisent les mêmes mots que toi, mais ils parlent d’une autre réalité, une réalité qui demande un certain temps pour être bien comprise.

Tu es bien accueilli. Ta différence les fait parfois sourire, parfois sourciller, mais ils t’ouvrent toujours leur porte. Ils t’invitent à partager la récolte de leurs succès. Ils te font sentir chez toi dans ces écoles acquises au prix de longues années de lutte, dans ces lieux communautaires bâtis au fil des générations par des armées de bénévoles.

Peu importe l’endroit d’où tu viens, ils aiment t’écouter et se raconter.  Tu te sens si bien parmi eux que tu veux joindre cette famille. Et eux, accueillants, te prêtent leur nom : Fransaskois. Ce nom qu’ils ont hérité de leurs parents ou même de plus loin encore. Ce nom, qui existe parce qu’ils sont issus d’une longue lignée de résistants, ils sont prêts à le partager.

Je te comprends tellement de vouloir adopter ce nom empreint de fierté et de courage, mais réfléchis-y bien avant de le faire. On ne change pas d'identité comme on change de chemise. Si tu l’adoptes, accepteras-tu de ne plus être Acadien, Québécois, Sénégalais, Français...? Si un jour tu quittes pour un quelconque ailleurs, continueras-tu de te dire Fransaskois?

Je connais deux Fransaskois(e)s qui ont quitté la Saskatchewan depuis plus de quinze ans pour s’établir au Québec. Ils ne sont pas devenus autre chose. Je les laisse parler :

Moi je me sens Fransaskois, pas du tout Québécois. Zéro Québécois en fait. Même si je vis ici (au Québec) depuis 15 ans, je suis Fransaskois, c'est mon identité, c'est ce que je suis. C'est qui je suis.
Michel Marchildon, originaire de Zenon Park

 

« Je ne me sens pas Québécoise, même si je suis très bien ici et que j'adore le Québec et que je vais probablement y rester longtemps. Je suis Fransaskoise, mes racines sont là-bas et c'est comme ça que je m'identifie. »
Anique Granger, originaire de Saskatoon

Que tu sois ici depuis dix heures, dix jours ou dix ans, tu peux prendre le nom de Fransaskois. Mais c’est un nom qui demande fidélité.

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