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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26914)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

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Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (39562)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22653)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21873)/Commentaires ()/
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Le fils de Louis Riel : une vie au ras des pâquerettes... dans la plus grande obscurité

Un nouveau livre de l'auteure manitobaine Annette Saint-Pierre

Auteur: Paul-François Sylvestre /20 novembre 2014/Catégories: 2014, Arts et culture, Littérature

Jean Riel fils de Louis Riel

Jean Riel fils de Louis Riel

Annette Saint-Pierre, Jean Riel, fils de Louis Riel, Sous une mauvaise étoile, biographie, Saint-Boniface, Éditions du Blé, 2014, 298 pages, 32,95 $.
La vie et les écrits de Louis Riel, chef métis et père du Manitoba, sont bien connus. La vie de son dernier descendant, Jean Riel, est trop longtemps restée dans l’ombre. Annette Saint-Pierre remédie à la situation en publiant Jean Riel, fils de Louis Riel : sous une mauvaise étoile. Elle a fait un travail de bénédictine en lisant les ouvrages et toute la correspondance concernant de près ou de loin Jean Riel (1882-1908).

Orphelin à l’âge de 4 ans, Jean Riel est élevé par un oncle et une tante qui vivent avec sa grand-mère paternelle. Avant même qu’il ait terminé son cours primaire, des notables manitobains et surtout québécois ont en tête d’en faire « un homme complet, apte à marcher sur les traces de son illustre père ». Des collectes de fonds sont menées pour couvrir les frais d’éducation de Jean et de sa sœur Marie-Angélique (qui décédera à 14 ans). On veut envoyer Jean dans un grand collège au Québec, voire en France. Il ira d’abord au Collège de Saint-Boniface.

Jean Riel est souvent malade. La première année, il passe cinq mois au Collège, puis un seul l’année suivante. Ses notes sont médiocres et il est aux prises avec un « mal évident d’ambition ». Annette Saint-Pierre décrit bien comment Jean est plutôt rêveur et à quel point il ne fait guère preuve d’initiative. Elle écrit qu’« il ne partage pas le profond sentiment de responsabilité qui caractérise son père ». Elle ajoute : « Si les partisans du héros tragique de l’Ouest s’attendent à ce que son jeune fils manifeste des qualités de chef et d’engagement auprès des Métis, ils en sont pour leurs frais. » 

Jean Riel finit par aboutir à Montréal, à l’École normale Jacques-Cartier. On l’inscrit sous le nom John Monette. Il n’a pas l’étoffe d’un futur enseignant, mais termine tant bien que mal son cours et devient fonctionnaire à Québec grâce aux ficelles que savent tirer ses mécènes. Mais « Jean Riel n’est pas un oiseau à mettre en cage. » Son passage au Québec et dans la fonction publique est un désastre, exception faite de sa rencontre avec Laura Casault qu’il épousera sans tambour ni trompette. L’auteure se demande si Jean Riel n’est pas « victime d’un spleen chronique qui l’amène à chercher ailleurs un bonheur qu’il ne trouve pas » là où il est.

Le livre nous apprend aussi que Jean Riel glissait parfois dans l’alcool et qu’il s’attendait un peu à tout obtenir du gouvernement québécois parce qu’il était le fils de Louis Riel (en 1905, il commence à signer Jean Louis Riel). De plus, on découvre que durant ses courtes années dans des ministères québécois, il fait preuve d’un incroyable absentéisme. « Tout autre que Jean Riel serait mis à la porte après de nombreux faux-fuyants », écrit Annette Saint-Pierre.

Jean Riel finit par revenir avec son épouse au Manitoba, où on lui a encore une fois trouvé un emploi au gouvernement (il ne s’y présente presque jamais). Son décès survient le 31 juillet 1908, à l’âge de 26 ans. Avec sa mort « s’éteint la ligne directe du grand chef métis, Louis Riel ».

D’ascendance remarquable, Jean Riel a eu une vie « au ras des pâquerettes... dans la plus grande obscurité ». Très réservé de nature, il n’avait pas la langue facile de son père et n’a jamais réussi à relever le poids psychologique qui s’exerçait continuellement sur lui. La biographie que signe Annette Saint-Pierre fait la lumière sur une personnalité écrasée par le poids de son héritage et brosse un parcours de vie aussi tortueux que torturé. L’ouvrage souligne le rôle joué par d’éminents Québécois, notamment Honoré Beaugrand, rédacteur du journal La Patrie et ancien maire de Montréal, le journaliste Alfred Pelland et le futur homme politique Honoré Mercier fils.

Annette Saint-Pierre a consulté plus de cent lettres qui figurent in extenso dans la biographie de Jean Riel. Cela rend la lecture parfois fastidieuse, car plusieurs lettres ne concernent qu’une somme due au Collège de Saint-Boniface ou un simple merci. Je crois qu’il aurait été préférable de placer toutes les lettres en ordre chronologique dans un appendice et rédiger une courte biographie. Il aurait surtout fallu inclure un index onomastique; les chercheurs regretteront cette lacune.

Note : trois étoiles et demie sur cinq.

 

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Paul-François Sylvestre

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