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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26878)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (39331)/Commentaires ()/
Balises: FormationCCS
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22536)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21867)/Commentaires ()/
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Partons à la rencontre de Fatouma Tshiswaka, styliste

Auteur: Alexandra Drame (EV)/27 mars 2014/Catégories: Mon métier, ma passion

Fatouma Tshiswaka

Fatouma Tshiswaka

Inspirée par sa mère, elle-même couturière, Fatouma a décidé dès ses 15 ans qu’elle souhaitait évoluer dans le milieu de la mode. Mais à l’âge où les jeunes filles rêvent de défiler comme modèles, Fatouma rêve d’être de l’autre côté du rideau et de voir ses créations prendre vie : celle que l’on surnomme  « touche à tout » à cause de son habileté manuelle, veut en effet devenir styliste.

Il lui restait tout de même à convaincre le chef de famille, son père, qui dans son Congo natal, considérait toujours le métier de couturière comme « un passe-temps pour femme au foyer, une activité pour les femmes qui n’ont pas d’autre ambition que de se marier. » Par sa ténacité, elle arrivera à lui montrer que c’est une vraie vocation.

Fatouma commence sa carrière en aidant sa mère dans son atelier : « J’étais très satisfaite de transformer ma culotte en jupe, de couper les tissus des clients de ma mère pour en faire des vêtements, même si je lui ai parfois causé du tort! Mais j’étais très contente de moi! ». C’est dans ses cours à l’école qu’elle se spécialise et professionnalise son travail : couture, textile, coupe, dessin technique, Fatouma en apprend le plus possible. Elle est d’ailleurs souvent sélectionnée pour représenter son école dans des concours de mode et des compétitions de talents.

Arrivée au Canada en 2007 avec sa famille, elle est très impliquée dans la vie francophone de Regina de par son emploi à l’Association des Parents fransaskois (APF) ou son engagement auprès de l’église Saint-Jean-Baptiste. « Cette communauté est un peu comme une deuxième famille pour moi, j’y ai trouvé mes repères ».

 

Un métier difficile

Parfois, les gens lui disent qu’elle devrait suivre son destin et faire de la couture à temps plein. Mais monter sa propre compagnie dans le secteur de la mode à Regina n’est pas aussi simple, surtout quand on est mère de famille, et que l’on suit des études universitaires en même temps. Ce ne sont pas les seuls défis qu’elle a rencontrés : « Tout d’abord, beaucoup de gens achètent du prêt-à-porter, qui coûte vraiment  moins cher sur le marché. Et trouver le matériel requis, par exemple les tissus, est aussi un défi, car il n’y a pas une grande diversité ici. Enfin, le travail n’est pas vraiment valorisé par rapport aux efforts et au temps consacrés. Des fois, quand je me retrouve devant des clients insatisfaits ou malpolis, cela me décourage. Par contre, je suis très fière quand je vois mes clients satisfaits. Chaque fois que je dessine et couds un vêtement que je vois sur quelqu’un, c’est une réussite. »

« Ce métier devrait tout d’abord être une vocation; si quelqu’un trouve qu’il a du talent, pourquoi ne pas se lancer? C’est très important de faire quelque chose qu’on aime, par exemple dans mon cas, je suis passionnée par ce métier. Des fois, quand je me sens triste ou que  je veux me défouler, je vais dans mon atelier. Aussi, j’aime m’habiller d’une manière différente parce que d’après moi, une artiste doit refléter l’image de ce qu’elle fait pour faire aimer son métier. »

Alors si vous aussi vous vous sentez une âme d’artiste, et que vous aimez retoucher, couper, mesurer et que les aiguilles ne vous font pas peur, laissez libre cours à votre imagination et à vos créations! 

Pour en savoir plus sur les créations de Fatouma Tshiswaka : www.ftdesign.ca

 
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Alexandra Drame (EV)

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