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Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Le RESDAC se prononce sur le financement du développement des compétences

Le débat actuel concernant le financement du développement de l’alphabétisme et des compétences au Canada dérape. 

26 mai 2014/Auteur: Isabelle Salesse/Nombre de vues (34104)/Commentaires ()/
Balises: RESDAC

Méga-procès pour les écoles francophones en Colombie-Britannique

« Si on construit, les gens viennent »

C’est le Champ de rêve, version francophone hors Québec. Depuis 1982, un scénario semblable s’est déroulé dans plus de 130 collectivités francophones et acadiennes. Bâtissez l’école, disaient les parents, et vous verrez, les inscriptions y seront et les jeunes y resteront.

23 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (17733)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

En novembre 2013, nous avons commencé à planifier notre premier voyage éducationnel à la Ville de Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté et nos enseignants, nous avons commencé les collectes de fonds. Pendant les heures de classe, nous avons recherché les activités qui satisferaient nos résultats d'apprentissages de nos programmes d'études. Les billets d'avion étaient achetés, et avant qu'on le sache, on était parti! 

22 mai 2014/Auteur: Diana Couture – École Publique de Debden/Nombre de vues (23906)/Commentaires ()/
Balises: Debden
Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

L’histoire en marche

Le 23 mai prochain, Edward Simon deviendra le premier finissant de l’école Sans-Frontières de Lloydminster.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25426)/Commentaires ()/
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Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

La responsabilité remise aux aux CPE

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) cessera d’offrir son service de prématernelle trois ans dès la fin du mois de juin 2014 dans ses écoles, à l’exception des trois communautés où il n’y a pas de centre éducatif fransaskois. Ce sont les centres éducatifs de la petite enfance (CPE) qui seront en charge de la gestion et de l’offre du programme des trois ans.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24626)/Commentaires ()/
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Aménagement linguistique en petite enfance

Aménagement linguistique en petite enfance

L'Ontario prend les devants

La petite enfance est d’une importance capitale pour les francophones et Acadiens des provinces et territoires à majorité anglophone. Et leur avenir pourrait être lié à l’adoption de politiques d’aménagement linguistique (PAL). L’Ontario prend les devants en petite enfance.

22 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (24442)/Commentaires ()/
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Aménagement linguistique et culturel

Aménagement linguistique et culturel

Le Nouveau-Brunswick bonifie la vision éducative

Plusieurs organisations francophones au Nouveau-Brunswick saluent la Politique d’aménagement linguistique et culturel (PALC), lancée officiellement le vendredi 9 mai. Selon des représentants acadiens, il était temps que ce type d’aménagement se développe comme en Ontario.

22 mai 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (24128)/Commentaires ()/
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Le plaisir de jardiner... à l’école

Le plaisir de jardiner... à l’école

Un journaliste dans les tomates

Initiative originale à l’école d’immersion Massey, à Regina, où une vingtaine d’élèves ont appris à planter des tomates.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (22568)/Commentaires ()/
Catégories: ReginaÉducation
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Six élèves du Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de Regina vont traverser la Saskatchewan à vélo

Six élèves du Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de Regina vont traverser la Saskatchewan à vélo

Mardi 20 mai, six élèves de l’école secondaire Laval de Regina et six accompagnateurs se sont élancés à vélo de l’école Sans-Frontières de Lloydminster (CÉF) pour atteindre Bellegarde, le vendredi 23 mai. Ce parcours cycliste s’inscrit dans le cadre de l’évènement sportif La Grande Traversée (LGT), qui a débuté à Victoria le 12 mai dernier et s’achèvera à Québec le 13 juin prochain.

20 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (38628)/Commentaires ()/
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Dossier spécial Petite enfance 2014

Dossier spécial Petite enfance 2014

Mai, le mois de l’éducation de la petite enfance

Le 14 mai est la Journée d’appréciation des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance. Découvrez notre dossier sur la petite enfance. 

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (27791)/Commentaires ()/
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Place de la petite enfance dans notre société

Dossier petite enfance - Mai 2014

Les jeunes parents qui arrivent du Québec sont toujours étonnés de découvrir ce qu’il leur en coûtera pour que leurs enfants puissent fréquenter un Centre de petite enfance (CPE) en Saskatchewan. Ils sont loin du 7 $ par jour rendu possible par le programme universel mis sur pied par le gouvernement du Québec, programme dont l'objectif premier est de permettre l'accès à un CPE, quel que soit le revenu familial. 

15 mai 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25287)/Commentaires ()/
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L’animation culturelle dans les écoles

On apprenait récemment que le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) révisait plusieurs de ses programmes, dans le contexte de la crise financière qu’il traverse actuellement. Un de ces programmes est celui qui concerne l’embauche d’animatrices / animateurs culturels dans les écoles.

15 mai 2014/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (24332)/Commentaires ()/
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Se sucrer le bec pour une bonne cause

Se sucrer le bec pour une bonne cause

Un souper pour moderniser les infrastructures de la Gard’Amis

Le vendredi 9 mai 2014, la communauté francophone de Regina honore le rendez-vous fixé par le Centre éducatif Gard’Amis au Bistro du Carrefour des Plaines. Le souper Cabane à sucre, organisé en collaboration avec l’Association canadienne française de Regina (ACFR), a pour de but de lever des fonds « afin de donner un coup de jeunesse aux infrastructures vieillissantes » de la seule garderie francophone de la ville reine. 

15 mai 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (29658)/Commentaires ()/

L’Association des parents fransaskois et la petite enfance

Dossier petite enfance - Mai 2014

Pour l’Association des parents fransaskois (APF), la petite enfance (de la garderie à la prématernelle) est un dossier prioritaire, car il représente l’avenir de la communauté. Investir dans la petite enfance, c’est donc investir dans notre avenir. L’APF traite ce dossier avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

15 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25231)/Commentaires ()/

Les groupes de jeux :Pour favoriser le développement global de l’enfant

Dossier petite enfance - Mai 2014

L’Association des parents fransaskois (APF) chapeaute plusieurs structures, telles que les Centres d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) et les Centres de ressources à la petite enfance (CREPE). Elle travaille avec les garderies familiales avec ou sans permis et les prématernelles du CÉF. « Plus il y a d’organismes qui s’impliquent, chacun avec ses compétences, meilleur sera l’appui », affirme Hind Ramy. 

15 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24537)/Commentaires ()/
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Michel Marchildon : « pour nous Léon était un géant »

Auteur: Michel Marchildon/9 septembre 2015/Catégories: 2015, Communautaire, Zenon Park, Nécrologie

Léon Marchildon, le sculpteur

Léon Marchildon, le sculpteur

« Quand il s’enfermait dans son atelier de sculpture, au sous-sol, ses mains manipulaient les couteaux, mais son esprit s’envolait ailleurs. Il pouvait y passer des heures, parfois des nuits entières, inconscient du temps qui passe. »
– Michel Marchildon
Photo: Famille Marchildon (2015)
J’étais chez moi à Montréal quand j’ai eu la nouvelle du décès de Léon. On s’était vu tout récemment au 65e anniversaire de mariage de mes parents le 1er août.  Qui aurait crut qu’on se retrouverait tous ici réunis encore une fois dans cette même église. Il avait l’air bien, heureux de nous voir, prêt à faire la fête avec nous. 

Je ne savais pas quoi penser, quoi ressentir. C’est encore le cas aujourd’hui. Je pense qu’une partie de moi s’était conditionné au fait qu’à son âge, il pourrait partir sans prévenir, qu’il fallait surtout profiter de chaque moment qu’on passait ensemble. Quand j’ai su qu’on l’avait retrouvé dans son jardin, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire. Mort à 92 ans dans son lieu préféré, en train de faire ce qu’il aimait faire. Je nous souhaite tous une fin pareille un jour. Pas d’hôpital, pas de maladie débilitante, tout son esprit, accompagné de sa femme, dans cette cour où il a vécu la grande majorité de sa vie, où il a grandi, a élevé ses enfants et terminé ses jours.

Si vous êtes là aujourd’hui c’est que vous connaissiez mon père. Il a été beaucoup de choses pour beaucoup de personnes. Il était notre père, votre oncle, votre voisin, votre collègue, votre ami, votre mari, membre de votre communauté. Vous aviez tous une relation unique avec lui. Pour chacun de nous, sa mort a évoqué des souvenirs différents. Cet homme qu’on appelait affectueusement ‘Dad’ a su toucher de nombreuses vies autour de lui, par son humour, par son originalité, son ouverture d’esprit, la qualité de son écoute. Il savait capter l’attention d’un public et le garder en haleine, mais il savait aussi rester en retrait et simplement écouter. Les gens étaient portés à lui faire confiance, à se confier à lui. Il avait en lui cette énergie vitale qu’on retrouve dans les grands personnages.

C’était un individu complexe et d’une grande profondeur. Il y avait chez lui ce côté fanfaron ou farceur, tout comme il y avait chez lui ce besoin de solitude et de réflexion. Quand il s’enfermait dans son atelier de sculpture, au sous-sol, ses mains manipulaient les couteaux, mais son esprit s’envolait ailleurs. Il pouvait y passer des heures, parfois des nuits entières, inconscient du temps qui passe.

Notre père était quelqu’un qui était bien dans sa peau, qui était en communion avec la nature, cette nature qu’il utilisait pour se nourrir l’âme. Il nous a légué cette capacité de se nourrir des petites choses qui nous entourent. Quand je fais le tour de mes frères et sœurs, il nous a tous  légué quelque chose de particulier. Gérald a reçu son don pour la forme physique et les prouesses en gymnastique. Gisèle a reçu son amour pour la culture des fleurs, son attention au détail et sa douceur. Solange a hérité de son entregens, son rire contagieux, son talent de rassembleur. Daniel, tant qu’à lui, a repris la ferme et suit dans ses pas d’agriculteur et de passioné de la nature. Marielle a hérité de son sourire contagieux et son amour du jardinage, moi (Michel) son goût pour l’histoire, l’écriture, le sport, le voyage… Francis ses talents de communicateur, sa passion pour le hockey et son goût de l’aventure et Eric ses talents en art visuel et sa passion du sport.

A nous tous, il a transmis sa grande fierté d’être Fransaskois. Comme je l’ai souvent répété aux amis, chez nous si tu voulais fumer ou parler anglais, t’allais dehors. Mon père était un homme fier, stoïque, courageux. Il n’hésitait pas à se mettre debout (ou sur une chaise, s’il le fallait), pour se faire entendre. Il avait le courage de ses convictions. C’était aussi un homme d’action qui a participé activement au développement de la société où il vivait.

Il nous laisse avec des milliers d’images. On le revoit en train de sculpter ses crucifix, nous réveiller la nuit pour aller voir les aurores boréales, sortir les gants de balle pour se lancer la balle après la messe du dimanche, pelleter la neige dans l’entrée l’hiver, cueillir des seaux de framboises et de saskatoons pour préparer une de ses fameuses batch de vin, chausser ses patins à 90 ans pour notre traditionel match de hockey sur l’étang.

Oui, il mesurait seulement cinq pieds, mais pour nous c’était un géant.

Les oiseaux qu’il nourissait sont désemparés aujourd’hui. Son atelier de sculpture est silencieux. Sa récolte de raisin restera sur la vigne cette année … et les Fransaskois, eux, perdent leur aîné préféré.

Mais quelle belle vie il a eu. Quel bonheur pour nous tous d’avoir grandi à ses cotés.

•••

Laissez-moi voyager 

Et si un jour je m’arrête

Pour me reposer sur la berge d’un lointain pays

L’estomac vide et assoiffé

Laissez-moi m’asseoir à l’ombre d’un oranger

Ou je peux rêver de chez moi, le jardin, les arbres

Les oiseaux et tout ce que j’ai laissé derrière dans la vallée

Ma famille, mon foyer, sur la prairie

Ma famille, mon foyer… sur la prairie

Léon Marchildon

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Michel Marchildon

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 - lundi 17 juin 2024