Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere

CSF : Une injonction plaidée dans des conditions défavorables

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a, comme prévu, plaidé par la voix de son avocat, Me Roger Lepage, devant la Cour du Banc de la Reine à Regina, lors d’une injonction, pour obtenir la somme de 5,2 millions de dollars du gouvernement provincial les 6 et 7 août derniers.

14 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24832)/Commentaires ()/
Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Le Conseil scolaire fransaskois retourne devant les tribunaux

Mises à pied, démission du directeur, réductions de programmes et coupure du budget de 4,4 millions $. Suivant l’échec de pourparlers, le gouvernement a décrété le 12 juin un audit des finances du Conseil scolaire fransaskois. Le 26 juin, le CSF lançait une nouvelle poursuite

10 juillet 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (25485)/Commentaires ()/
Droits ancestraux des autochtones

Droits ancestraux des autochtones

L’obligation de consulter est immédiate

La Cour suprême du Canada vient alourdir le fardeau des gouvernements et des entreprises dans l’exploitation des ressources sur les terres ancestrales. Le jugement du 26 juin pourrait impacter un grand nombre de négociations, partout au pays.

10 juillet 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (25722)/Commentaires ()/
Balises:

L’École secondaire Collège Mathieu récompense ses élèves méritants lors de son Gala 2014

L’école secondaire Collège Mathieu tenait son Gala annuel le jeudi 26 juin 2014. Parents, amis, élèves et membres du personnel se sont tous réunis pour récompenser les élèves qui se sont distingués durant la dernière année scolaire. La soirée a débuté par un barbecue, suivi du Gala aminé par Sydney Auger.

10 juillet 2014/Auteur: École secondaire Collège Mathieu/Nombre de vues (25305)/Commentaires ()/
Balises:

Et c’est reparti

C’est, hélas, grâce aux visites périodiques dans les couloirs des tribunaux que la francophonie canadienne réussit tant bien que mal à tirer son épingle du jeu. Le dossier scolaire a tenu pas mal d’avocats occupés ces dernières années à l’échelle du pays afin de s’assurer que l’éducation en français ait droit de cité à l’échelle du pays. Et ce n’est pas fini! 

3 juillet 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26954)/Commentaires ()/
Balises:
La crise financière des écoles fransaskoises

La crise financière des écoles fransaskoises

Au fil des années, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a présenté au gouvernement plusieurs projets de budget d’obligation constitutionnelle successifs. Il s’agit, chaque année, de demander des montants qui, selon le CSF, devraient lui être attribués afin de respecter les obligations posées par l’article 23 de la charte canadienne des droits et libertés, qui garantit le droit à l’instruction dans la langue de la minorité. Le fossé entre les propositions de budget du CSF et les autorisations accordées par le ministère de l’Éducation n’a cessé de se creuser au cours de ces dernières années, même si les résultats des injonctions ont parfois limité cet écart. 

2 juillet 2014/Auteur: Arnaud Decroix/Nombre de vues (25559)/Commentaires ()/
Balises:

Soulignons la réussite!

Jeudi le 26 juin, plusieurs élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de l’école Monseigneur de Laval ont été reconnus lors de l’édition 2014 du Gala Méritas.

2 juillet 2014/Auteur: Stéphanie Alain/Nombre de vues (26862)/Commentaires ()/
Balises:
Remise des diplômes aux finissants du Collège Mathieu pour l’année 2013-2014

Remise des diplômes aux finissants du Collège Mathieu pour l’année 2013-2014

Les petits plats avaient été mis dans les grands, samedi 28 juin à 14 h au Carrefour horizons, pour célébrer les diplômés de la promotion 2014 du Collège Mathieu (CM). 

2 juillet 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29710)/Commentaires ()/
Balises:
Le Conseil scolaire fransaskois demande une injonction contre le gouvernement

Le Conseil scolaire fransaskois demande une injonction contre le gouvernement

Jeudi 26 juin, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a pris la décision de retourner devant les tribunaux pour tenter d’obtenir des fonds supplémentaires de la part du gouvernement provincial. Il y a trois mois, le CSF signait pourtant une convention de suspension des instances judiciaires pour une durée d’un an renouvelable. Voici le récit des événements qui auront conduit à ce revirement.

30 juin 2014/Auteur: Arnaud Decroix/Nombre de vues (31615)/Commentaires ()/
Balises: PELEC
Réorganisation des services spécialisés aux élèves du CÉF

Réorganisation des services spécialisés aux élèves du CÉF

Lettre aux parents du directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises

Mise à jour du directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises, Donald Michaud, sur la réorganisation des services spécialisés aux élèves.
26 juin 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26925)/Commentaires ()/
Balises:

Soirée Méritas, l’école Providence récompense ses élèves les plus méritants

C’est ce mercredi 18 juin 2014 que l’école Providence de Vonda a choisi de récompenser ses élèves les plus méritants avec sa traditionnelle soirée Méritas.

26 juin 2014/Auteur: Abdoul Sall – ACFT/Nombre de vues (30729)/Commentaires ()/
Balises:

Rencontre de travail du Conseil scolaire fransaskois à Saskatoon

Des défis et des questions

Le vendredi 20 juin, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a tenu une rencontre de travail à Saskatoon. Au cours de celle-ci, André Denis a été confirmé dans son poste de président. Le conseiller de Zenon Park, Denis Marchildon, remplace Simone Couture à la vice-présidence. 

26 juin 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (28492)/Commentaires ()/
Balises:

Bourses d'études de la Fondation fransaskoise: Réflexions des lauréats

Des finissants de 12e année reçoivent un appui du Fonds Bourses d'études Louis et Gabrielle Lepage

Le Fonds Bourses d’études Louis et Gabrielle Lepage a pour but de fournir une bourse d’études à chaque finissant de la 12e année des écoles francophones du sud de la Saskatchewan. La Fondation fransaskoise verse annuellement jusqu’à 100% des montants des revenus nets générés par le capital du fonds « Bourses d’études Louis et Gabrielle Lepage. »

26 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27473)/Commentaires ()/
Balises:

Lettre des parents mobilisés

Position des parents mobilisés à la lumière des enjeux récents concernant la gestion des écoles fransaskoises: Les Parents mobilisés appuient le Conseil scolaire fransaskois (CSF), mais reconnaissent que le Conseil des écoles fransaskoises s(CÉF) a fait des erreurs stratégiques au cours des dernières années.

26 juin 2014/Auteur: Les parents mobilisés pour une saine gestion scolaire/Nombre de vues (25029)/Commentaires ()/
Balises:

Si on se donne des règles, c’est pour les suivre

Je doute que les premiers feux de signalisation ou panneaux d’arrêt aient été installés dans les villes l’année même où les voitures ont fait leur apparition dans nos rues. Il aura fallu sans doute quelques collisions avant de prendre conscience de la nécessité d’offrir un certain encadrement à la circulation. 

26 juin 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (22546)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première2526272830323334Dernière

Gravelbourg, la pépite francophone des Prairies canadiennes

Auteur: Arnaud Decroix/3 septembre 2020/Catégories: Communautaire, Gravelbourg

L’abbé Louis-Pierre Gravel

L’abbé Louis-Pierre Gravel

Né au Québec en 1868, l’abbé Louis-Pierre Gravel exerce d’abord son ministère à New York pendant une quinzaine d’années. En 1906, il est autorisé par l’archevêque de Saint-Boniface, Mgr Adélard Langevin, à fonder une nouvelle paroisse dans le sud-ouest de la Saskatchewan.
Crédit : Société historique de Saskatchewan
FRANCOPRESSE – Gravelbourg est une localité d’un peu plus d’un millier d’habitants, perdue au cœur des vastes Prairies canadiennes. Pourtant, cette municipalité du sud de la Saskatchewan possède une histoire étonnante et plus grande que nature, qui commence au début du XXe siècle avec l’arrivée de l’abbé Louis-Pierre Gravel. En seulement quelques années, ce prêtre-colonisateur fonde non seulement une paroisse, mais y crée surtout des institutions capables de lui donner un rayonnement spectaculaire.

Le peuplement historique des Prairies

L’histoire de Gravelbourg se confond avec celle du peuplement de l’Ouest.

En 1870, environ 50 000 personnes, dont une moitié d’Autochtones, habitent l’ensemble du territoire situé entre l’Ontario et les Rocheuses canadiennes. Toutefois, en moins d’un demi-siècle, ce territoire connait une expansion démographique remarquable.

Ainsi, à la veille de la Première Guerre mondiale, près de 1,8 million d’habitants résident désormais sur ce vaste territoire. La population y est assez équitablement répartie entre le Manitoba, devenu province canadienne en 1870, la Saskatchewan et l’Alberta, devenues à leur tour des provinces en 1905.

Cet essor démographique est notamment le résultat des efforts des évêques de l’Ouest qui désignent des curés colonisateurs chargés de favoriser l’établissement dans les Prairies de francophones catholiques. Ce recrutement de colons vise particulièrement les Canadiens français, souvent attirés, à cette époque, par une émigration vers la Nouvelle-Angleterre, mais aussi des Français et des Belges, qui contribuèrent à la création et au peuplement de nombreux villages dans les Prairies.

Né au Québec en 1868, l’abbé Louis-Pierre Gravel exerce d’abord son ministère à New York pendant une quinzaine d’années. En 1906, il est autorisé par l’archevêque de Saint-Boniface, Mgr Adélard Langevin, à fonder une nouvelle paroisse dans le sud-ouest de la Saskatchewan.

En une vingtaine d’années, jusqu’à sa mort à Montréal en 1926, le père Gravel, agissant à titre de missionnaire-colonisateur, pose alors les bases des principales institutions de la municipalité qui, en son honneur, choisira d’adopter son nom.

Le patrimoine gravelbourgeois

Tout visiteur arrivant à Gravelbourg est frappé par la démesure des édifices qui l’environnent, témoins non seulement d’un riche passé, mais aussi du rôle de Gravelbourg comme forteresse francophone pour tout l’ouest du pays et donc bien au-delà des limites de son propre territoire.

Le bâtiment qui suscite le plus d’intérêt est sans conteste la cocathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption. Cette somptueuse église, construite en 1919, est l’œuvre de l’architecte québécois Joseph-Ernest Fortin, tandis que la décoration intérieure a été réalisée, entre 1921 et 1931, par le prêtre Charles Maillard.

Cette église a acquis le statut de cathédrale en 1930, lorsqu’est créé le diocèse catholique de Gravelbourg. La présence d’une lignée d’évêques francophones à Gravelbourg témoigne de l’importance de cette localité, rapidement devenue le principal lieu d’épanouissement de l’identité canadienne-française en Saskatchewan.

Le presbytère, qui jouxte la cocathédrale, présente aussi un certain intérêt architectural.

En 1915, l’abbé Louis-Pierre Gravel parvient aussi à faire venir, dans cette paroisse naissante, des religieuses enseignantes. Le couvent Jésus-Marie, qui les hébergera, est également un imposant édifice au centre de la communauté.

[En encadré : La cocathédrale, l’ancienne résidence épiscopale et le couvent ont été déclarés lieu historique national en 1995.]

Grâce à l’obtention, en 1917, d’une charte du gouvernement provincial, l’abbé Gravel, Monseigneur Charles Maillard et Monseigneur Olivier-Elzéar Mathieu, créent un collège catholique francophone, le Collège Mathieu. Il porte son nom en l’honneur de Mgr Mathieu, premier archevêque de Regina (1911-1929), qui jouera un rôle central pour la formation d’une élite francophone dans tout l’Ouest.

À ces bâtiments s’ajoutent aussi un palais de justice, un hôpital et une gare, l’abbé Gravel étant bien conscient de l’importance du chemin de fer tant pour favoriser le peuplement de l’Ouest que pour permettre l’arrivée des matériaux de construction nécessaires à l’expansion de sa paroisse.

Gravelbourg d’hier à aujourd’hui

Un siècle après la création de ces imposants édifices et institutions, l’avenir de la fransaskoisie à Gravelbourg est désormais incertain. Paradoxalement, certaines victoires des francophones en situation minoritaire ont aussi contribué à affaiblir cette fière citadelle des Prairies.

Ainsi, si la gestion scolaire, à partir des années 1990, a permis la création progressive de nombreuses écoles francophones à travers la Saskatchewan, elle a aussi rendu le pensionnat du Collège Mathieu en grande partie obsolète.

Cette institution, victime d’un grave incendie en 1988, bénéficie pourtant de vastes locaux reconstruits en 1990. Le Conseil des écoles fransaskoises (CEF), qui gère l’édifice, a tenté un temps d’héberger des élèves haïtiens pour perpétuer la vocation du pensionnat, mais ce programme n’a pas été reconduit alors que l’édifice représente toujours une charge financière conséquente.

Pour sa part, le diocèse de Gravelbourg n’existe plus puisqu’il a essentiellement été fusionné à celui de Regina en 1998. Cette suppression symbolique témoigne de la perte d’influence de ce lieu autrefois si catholique et francophone.

Le premier évêque de Gravelbourg, Mgr Villeneuve, n’était-il pas devenu archevêque de Québec puis cardinal? De son côté, le septième et dernier évêque de Gravelbourg, Mgr Roussin, est décédé en 2015 après une période de dépression dont certains voient l’une des causes dans ces changements intervenus à Gravelbourg.

Par ailleurs, depuis plusieurs années, une nouvelle vocation est recherchée pour le couvent Jésus-Marie. La volonté de sauvegarder ce bel édifice et de le transformer en une éventuelle résidence pour ainés se heurte pourtant à des couts de rénovation dissuasifs.

Dans ce contexte incertain, des institutions fransaskoises poursuivent courageusement leur mission. Ainsi, le Centre culturel Maillard, qui avait connu des difficultés financières à la suite de la décision de Patrimoine Canada de lui retirer des subventions en 2013, continue d’être un pôle de rassemblement.

La radio communautaire qu’il héberge constitue un excellent outil d’intégration, en particulier pour les nouveaux arrivants. Plusieurs d’entre eux, notamment originaires d’Afrique, se sont récemment établis à Gravelbourg pour continuer l’œuvre du père Gravel dans un contexte où, selon Statistique Canada, ceux qui ont le français pour langue maternelle ne représentent plus que le quart des résidents de Gravelbourg, tandis que 40 % de l’ensemble des habitants se déclarent bilingues.

La francophonie est donc devenue minoritaire au sein même de ce qui fut longtemps considéré, en Saskatchewan, comme son bastion.

Imprimer

Nombre de vues (17898)/Commentaires (0)

Arnaud Decroix

Arnaud Decroix

Autres messages par Arnaud Decroix
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - dimanche 24 novembre 2024