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Notre école

Depuis une semaine, les écoles ont repris leurs activités. Pour les jeunes Fransaskoises et Fransaskois, c’est maintenant une chose normale que d’aller dans une école fransaskoise. Mais il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas la réalité.

11 septembre 2014/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (27736)/Commentaires ()/
Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Entrevue avec Donald Michaud,  le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28521)/Commentaires ()/
L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27044)/Commentaires ()/

Une nouvelle année pour le CÉF : Attendre de voir

Un consensus semble atteint par tous les interlocuteurs du CÉF qui prennent maintenant un certain recul après avoir exprimé leurs critiques et veulent laisser les personnes en charge le soin de travailler à l’amélioration de son fonctionnement.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27623)/Commentaires ()/
Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

On se souvient d’un commentaire de Francis Potié, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), à propos des coupures de Patrimoine canadien lors d’une table ronde à l’Institut français. « Tout ne va pas si mal. » Il me semble qu’il pourrait aussi bien s’appliquer à la « crise » qu’est en train de traverser le CÉF.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (30622)/Commentaires ()/

Une rentrée comme les autres

C’était l’effervescence au Pavillon secondaire des quatre vents (PSQV) de l’école Laval à Regina en cette matinée de rentrée, mardi 2 septembre.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25447)/Commentaires ()/

Pourquoi choisir l’école de la minorité?

La rentrée scolaire 2014 ne fera sans doute pas exception. Encore une fois, trop d’enfants de parents ayants droit ne seront pas inscrits à une école francophone. Une tendance qui met en péril l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire.

11 septembre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (22844)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) annonce la nomination de Rosalie Lizée à titre de directrice de l'école Beau Soleil et de l'école secondaire Collège Mathieu (ÉSCM) à Gravelbourg.
4 septembre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26724)/Commentaires ()/
Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a dévoilé, le 18 août dernier, les détails de la restructuration de ses services éducatifs. Ces changements ont été apportés afin, selon le CÉF, de «mieux répondre aux nouveaux défis qui découlent des compressions budgétaires annoncées en juin 2014. [L]a réorganisation des services voués aux élèves permettra de favoriser la réussite des élèves et l’accompagnement des intervenants dans les écoles. »

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25784)/Commentaires ()/
Balises:
Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

La Cour octroie dix fois moins que réclamé

Le juge Barrington Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan, le 19 août, de payer la somme de 500 000 $ pour renflouer les coffres du Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour l’année 2014-2015.

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27966)/Commentaires ()/
La Résidence à l’ESCM de Gravelbourg est finalement fermée.

La Résidence à l’ESCM de Gravelbourg est finalement fermée.

Le début de la fin.

À entendre que le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a finalement fermé la résidence à l’École secondaire Collège Mathieu (ESCM) de Gravelbourg n’était pas une grande surprise pour moi. J’ai été le premier directeur académique de l’ESCM sous les auspices du CÉF. 

28 août 2014/Auteur: Doug Bell/Nombre de vues (20801)/Commentaires ()/

Tentative de conciliation entre les enseignants et le gouvernement

Après avoir été secouée par des remous internes ces derniers jours avec l’éviction de son président, Colin Keess, pour des  motifs encore flous, lors  d’un vote de non-confiance, la Fédération des enseig nants de la Saskatchewan (Saskatchewan Teachers’ Federation – STF) et  le gouvernement de la Saskatchewan se sont mis d’accord pour faire appel  à un conciliateur puisque  les négociations qu’ils  ont engagées pour la rédaction d’une nouvelle convention collective sont au point mort.

21 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (21803)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
Balises:

Réparer les erreurs du passé ou préparer l’avenir?

Dans les démarches entourant sa demande d’injonction pour réclamer un montant supplémentaire de 5,2 millions de dollars au gouvernement provincial, le Conseil scolaire fransaskois n’a pas mis toutes les chances de son côté. 

14 août 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25269)/Commentaires ()/

CSF : Une injonction plaidée dans des conditions défavorables

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a, comme prévu, plaidé par la voix de son avocat, Me Roger Lepage, devant la Cour du Banc de la Reine à Regina, lors d’une injonction, pour obtenir la somme de 5,2 millions de dollars du gouvernement provincial les 6 et 7 août derniers.

14 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (23281)/Commentaires ()/
Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Le Conseil scolaire fransaskois retourne devant les tribunaux

Mises à pied, démission du directeur, réductions de programmes et coupure du budget de 4,4 millions $. Suivant l’échec de pourparlers, le gouvernement a décrété le 12 juin un audit des finances du Conseil scolaire fransaskois. Le 26 juin, le CSF lançait une nouvelle poursuite

10 juillet 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23741)/Commentaires ()/
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Junk City : un roman jeunesse dans les confins du cyberespace

Junk City : un roman jeunesse dans les confins du cyberespace

Raphaël est accro à un jeu vidéo de recyclage des déchets urbains

Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF Ouest/4 mai 2020/Catégories: Initiavive de journalisme local - APF, 2020, ENP - Éditions de la nouvelle plume, Arts et culture, Littérature

Jeux vidéo et écologie font bon ménage chez l’auteur jeunesse David Baudemont. Dans son dernier ouvrage, Junk City, l’auteur fransaskois part à l’exploration du monde vertigineux du virtuel tout en explorant le thème de l’environnement, deux passions chères à la nouvelle génération.

Dans ce huitième roman, David Baudemont raconte l’histoire de Raphaël, un adolescent de 13 ans accro aux jeux vidéo, dont Junk City, un jeu de recyclage des déchets urbains. Cette passion contrarie son père marin pêcheur et va aboutir à une série de péripéties au sein de la famille et de l’école du héros.

« C’est le dernier sujet que j’aurais choisi ! », lance l’écrivain. Le thème provient en fait de la douzaine d’ateliers qu’il a réalisés auprès des élèves de 5e année de l’École canadienne-française de Saskatoon en 2018. Publié fin janvier dans la collection jeunesse Escapade des Éditions de la nouvelle plume à Regina, le roman s’inspire ainsi d’une réflexion collective.

« Tout est parti d’une peinture, raconte l’auteur de Saskatoon. Un très joli tableau d’art naïf de Maud Lewis qui montre un village de pêcheurs de la côte est des Maritimes. » De là naîtra l’idée d’un père pêcheur victime de la baisse des stocks de poissons et du sous-thème de l’écologie, très présent dans le livre.

« Les jeunes sont très concernés par l’écologie, la planète, les déchets. Junk City, avec ses déchets, c’est la métaphore du junk que l’on voit s’installer dans la vie moderne : les tensions dans les couples, les familles, les classes… », éclaire l’auteur.

La passion d’une génération

Art-thérapeute depuis bientôt 20 ans, David Baudemont a eu affaire à de jeunes adultes souffrant d’addictions aux jeux vidéo, dont le célèbre World of Warcraft qui rassemblait jusqu’à 12 millions d’utilisateurs en 2010. « J’avais un a priori très défavorable envers les jeux vidéo, reconnaît-il. Mais ça a changé avec ces ateliers. Je trouve que c’est une source de créativité absolument extraordinaire. »

Le monde virtuel passionne la jeune génération. « C’est un mythe pour eux, analyse l’écrivain et art-thérapeute. Il n’y a rien de plus glorieux et épanouissant qu’être un bon joueur de jeux vidéo pour eux. Le couronnement ultime, ce serait d’être un créateur de jeux vidéo, plus que médecin ou ingénieur », observe-t-il.

L’auteur aborde aussi la question du cyberharcèlement, nouvelle réalité dans la vie des jeunes d’aujourd’hui. « On se rend compte que, derrière ces intimidations, il y a des malaises familiaux. Dans une génération où il y a beaucoup de divorces et de tensions entre hommes et femmes, je pense qu’une partie des choses sont projetées dans les jeux vidéo ou dans les messageries et se traduisent par des abus ou des intimidations », pense l’écrivain.

Immersion dans un monde nouveau

À 60 ans, l’auteur a dû parfaire ses connaissances de l’univers des jeux vidéo, inconnu jusqu’alors. « J’ai eu pas mal d’aide, reconnaît-il. Je n’y connais absolument rien. Le seul jeu auquel j’ai jamais joué, c’est le fameux Pong ! [Un jeu de ping-pong sorti en 1972]. »

Aidé par sa nièce, l’écrivain a pu donner à ses dialogues une saveur authentique. « Mon langage était archaïque, ma nièce m’a donné des leçons de ce qu’elle appelle le ‘langage jeune’. C’est un langage sympathique, une espèce de créole de français-anglais, d’acronymes, ça fait un mélange dynamique », perçoit l’homme de lettres.

En se penchant sur le 10e art, le Fransaskois étudie les codes d’une génération connectée. « Il y a une fuite de la réalité, c’est certain. Je l’ai vu dans mes exercices. Ils ont un enthousiasme et une imagination absolument infinis pour ce qui est des jeux vidéo. » David Baudemont évoque ainsi ces « mythes du gamer et du hacker », très vivaces chez la jeunesse actuelle. « Comme nous nous avons été portés par Zorro ou Tintin… C’est leur mythologie », conclut-il.


David Baudemont, un auteur qui sait rester jeune

Géologue de formation, David Baudemont est écrivain et dramaturge. Très actif dans la communauté culturelle de la Saskatchewan, il anime des ateliers de création littéraire dans les écoles francophones depuis 2000. Il a publié son premier roman jeunesse Les Beaux jours en 2003, remportant le Prix du livre français en Saskatchewan et le titre de finaliste au prix Saint-Exupéry en France. Il a également écrit la pièce Les trois points de Tryo qui a été jouée en 2017 au festival Petits bonheurs de Montréal.

Âgé aujourd’hui de 60 ans, David Baudemont est né en France et vit dans l’Ouest canadien depuis ses 29 ans. Après sa carrière de géologue, il s’est reconverti dans l’art-thérapie et a fondé sa propre compagnie.

Pour commander Junk City sur le site des Éditions de la nouvelle plume

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Lucas Pilleri

Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF Ouest

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