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Festival fransaskois 2024

Des facteurs socioéconomiques et culturels influent sur la performance au chapitre de l'éducation et des compétences

Il faut mieux comprendre les défis particuliers auxquels sont confrontés les autochtones.

Selon un nouveau rapport du Conference Board du Canada sur l'éducation et les compétences dans les territoires produit dans le cadre de l'analyse Les performances du Canada, les résultats des territoires au chapitre de l'éducation et des compétences sont inférieurs à ceux des provinces en raison d'écarts notables entre les niveaux de scolarité des populations autochtones et non autochtones.

16 octobre 2014/Auteur: Conference Board of Canada/Nombre de vues (21542)/Commentaires ()/
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Omnium de volleyball

Omnium de volleyball

Un projet de l'AJF et du CÉF

C’est sous le signe de la fraternité que s’est déroulé l’Omnium fransaskois de volleyball au centre Henk Ruys à Saskatoon les 8 et 9 octobre derniers.  Quelque 483 élèves des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) des quatre coins de la province se sont amusés en y participant.  

16 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (34854)/Commentaires ()/
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Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Une mine de ressources à une distance de clic

Créé en 1986, le Lien est un centre de ressources culturelles et pédagogiques en français. Il dessert les francophones et francophiles de la Saskatchewan et de l’Ouest canadien. Seul centre francophone de prestation de services, le Lien met gratuitement à la disposition de ses usagers 42 000 titres soit 70 000 ressources sous forme de livres, de films (DVD, VHS), de CDs et propose l’accès à du matériel audiovisuel.

15 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26554)/Commentaires ()/
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Nicole Lemire:  De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Nicole Lemire: De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Chaque année, des milliers d’étudiants en 12e année sont confrontés à la même question : qu’est-ce qu’ils feront après l’obtention de leur diplôme : amorcer des études collégiales ou universitaires, aller directement sur le marché du travail ou prendre une pause d’études?

 

9 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (27611)/Commentaires ()/

Nicole Dupuis, enseignante en école d’immersion à Estevan

Ceux qui choisissent le métier d’enseignant doivent être prêts à aimer leurs élèves, être capables de collaborer avec leurs collègues et prêts à appuyer les parents.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (31480)/Commentaires ()/
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Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Lors de l’assemblée annuelle tenue à Halifax, le 27 septembre dernier, les membres de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) ont réélu M. Yves St-Maurice à la présidence de l’association pour un quatrième mandat consécutif. 

9 octobre 2014/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (30331)/Commentaires ()/
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Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Services de mentorats et tutorats

Depuis le début de l’année universitaire, l’Institut français, sous la supervision de Ariadna Sachdeva, Conseillère et coordonnatrice des programmes crédités et des services aux étudiants, a mis en place un programme de mentorat.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26063)/Commentaires ()/
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Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Les écoles fransaskoises connaissent la deuxième plus forte hausse au pays

La tendance nationale des inscriptions dans les écoles francophones est positive. Mais pas dans toutes les provinces, où se profilent d’importants défis pour l’avenir. Le 24e Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) fera le point. 

3 octobre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (23461)/Commentaires ()/
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Programmation du Collège Mathieu 2014-15

Programmation du Collège Mathieu 2014-15

L'institution fransaskoise s’affirme comme l’un des acteurs majeurs du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

Petit à petit, à force de travail et au fil du temps, le Collège Mathieu, sous la direction générale de Francis Kasongo, s’affirme de plus en plus comme l’un des acteurs majeurs, avec l’Institut français, du dossier du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26581)/Commentaires ()/
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Les choses bougent à l’Institut français

Les choses bougent à l’Institut français

 Deux mois et demi après sa prise de fonction à la direction de l’Institut français, Sophie Bouffard peut déjà se prévaloir d’un bilan honorable.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27646)/Commentaires ()/
Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement économique Ildephonse Bigirimana, était l’acquisition d’une franchise. 

2 octobre 2014/Auteur: Marie-Pier Boilard/Nombre de vues (39080)/Commentaires ()/
Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la Coopérative des publications fransaskoises (CPF) lancent une campagne d’aide au financement de projets scolaires par vente d’abonnements au journal l’Eau Vive

2 octobre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26220)/Commentaires ()/
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L’université francophone ontarienne pour 2025?

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

28 septembre 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (22983)/Commentaires ()/
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Rencontre avec Miles Muri, directeur des écoles Sans-Frontière et Père Mercure

M. Miles Muri travaille pour le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Il a été directeur de l’École secondaire Collège Mathieu à Gravelbourg puis directeur du Centre d’éducation virtuelle et d’innovation (CÉVI) pendant un an avant de devenir directeur des écoles Père Mercure et Sans-Frontières.

18 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24344)/Commentaires ()/
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Pour une solution à long terme

Pour une solution à long terme

Le CSF et le jugement de la Cour du banc de la reine

Le 19 août dernier, le juge Brian A. Barrington-Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan de payer la somme de 500 000 $ au Conseil scolaire fransaskois (CSF) qui réclamait 5,2 M $.

18 septembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25370)/Commentaires ()/
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Décès de Manu Dibango : Quatre Afro-Canadiens lui rendent hommage

Décès de Manu Dibango : Quatre Afro-Canadiens lui rendent hommage

Auteur: Jean-Philippe Deneault — Initiative de journalisme local – APF Ouest/18 avril 2020/Catégories: Initiavive de journalisme local - APF, 2020, Arts et culture, Musique

Rachel Simmen, directrice adjointe du Centre éducatif Félix le Chat à Saskatoon

Rachel Simmen, directrice adjointe du Centre éducatif Félix le Chat à Saskatoon

Credit : courtoisie
À 86 ans, le monument de la musique africaine Manu Dibango a été emporté par la COVID-19 le 24 mars 2020. Quatre Franco-Canadiens d’origine camerounaise et mauritanienne établis en Saskatchewan, en Ontario et à Terre-Neuve-et-Labrador partagent leur réaction et leurs souvenirs empreints d’admiration et de nostalgie.

« J’étais très triste, surtout de savoir qu’il est parti à cause de ce terrible virus, réagit Rachel Simmen, d'origine camerounaise. Un monument qui disparaît aussi brutalement, ça fait mal. C’est révoltant ! » La directrice adjointe du Centre éducatif Félix le Chat à Saskatoon, où elle habite depuis 2013, est encore affectée par la disparition du célèbre saxophoniste.

Surprise et tristesse sont aussi partagées par Bertrand Simb Simb, originaire du Cameroun et résidant en Saskatchewan depuis 2014 : « C’est comme si le ciel m’était tombé dessus ce jour-là. C’est une très grosse perte pour le monde de la musique, en particulier celui de la culture camerounaise. »

Un homme marquant

Manu Dibango et le journaliste Jean-Marie Vianney

Manu Dibango et le journaliste Jean-Marie Vianney

Le journaliste Jean-Marie Vianney (à droite) a rencontré Manu Dibango à deux reprises en 2011 et en 2015, lui laissant un souvenir impérissable.
Credit : courtoisie
Le journaliste Jean-Marie Vianney, originaire de Douala, capitale économique du Cameroun, a reçu l’annonce de la disparition de l’artiste comme un choc, « surtout que, quelques jours avant, circulaient déjà sur les réseaux sociaux des rumeurs sur son décès qui avaient été démenties par sa famille, stipulant qu’il était malade et récupérait de la maladie. »

Celui qui vit depuis 25 ans à Ottawa poursuit : « Sa disparition tragique représente la perte d’un grand artiste qui a traversé le temps et l’espace en influençant plusieurs générations de musiciens et d’artistes ces 60 dernières années. » Fidèle admirateur, Jean-Marie Vianney a organisé un événement sur Facebook en hommage à Manu Dibango ainsi qu’au chanteur congolais Aurlus Mabélé, décédé lui aussi du coronavirus à Paris en mars dernier.

Le journaliste a même eu la chance de rencontrer le jazzman à deux reprises : en 2011, lors de son passage au Festival international Nuits d’Afrique à Montréal en tant qu’invité d’honneur, puis en 2015 lors du Forum Afrique Expansion où le saxophoniste a reçu un prix soulignant sa contribution à l’industrie musicale.

« Deux moments qui sont restés inoubliables, résume le passionné. Je me souviens de sa générosité avec les journalistes, il a répondu à toutes nos questions, même les plus polémiques. Manu était disponible, un homme simple. Après l’entrevue, il m’a parlé en douala et en français comme si nous nous connaissions et comme un grand frère. À aucun moment il ne m’a montré une différence de classe ni de statut. Je me souviens de son rire : mémorable, naturel, vrai ! Sa manière de raconter les histoires, ses anecdotes, sa voix ! »

Un immense héritage

Navel Sarr

Navel Sarr

Navel Sarr, gestionnaire informatique pour le Conseil scolaire francophone provincial de Terre-Neuve-et-Labrador, est également le fondateur du premier festival de musique africaine à Saint-Jean.
Credit : Jean-Philippe Deneault
Pour Navel Sarr, Mauritanien d’origine et fondateur du premier festival de musique africaine à Saint-Jean, la mort de Manu Dibango constitue la perte de « l’un des fondateurs de ce que l’Occident appelle la ‘musique du monde’ ».

L’ancien animateur de l’émission Couleurs Café à la radio communautaire de Saskatoon ajoute : « Manu a beaucoup contribué au rayonnement de la musique africaine en dehors du continent. Selon moi, il a permis au reste du monde de s’intéresser à la musique africaine qui est une musique très variée et qui est aussi l’origine de plusieurs genres musicaux américains. »

Les nombreuses collaborations de Manu Dibango avec de grands musiciens africains et occidentaux reconnus internationalement font partie intégrante de son legs. « Il laisse derrière lui une soixantaine d’albums dont nous continuerons à nous délecter. Il a fait connaître la culture camerounaise en particulier, et celle de l’Afrique en général au monde entier », souligne Bertrand Simb Simb.

Jean-Marie Vianney, ancien animateur et journaliste à l’émission Afrique Plus de la radio CHUO à Ottawa, ajoute : « À lui seul, Manu Dibango représente l’image de l’artiste et de la musique africaine. À travers sa musique, les communautés africaines et afro-américaines du monde ont pu se retrouver et solidifier leurs identités. La preuve : la reprise de l’extrait Soul Makossa par Michael Jackson a permis de se faire reconnaître auprès de la communauté artistique du monde », argumente le spécialiste. 

Mais la reprise du roi de la pop ne fait pas l’unanimité. Beaucoup pensent encore à cette affaire en justice qui a opposé le compositeur africain à la star américaine puis à Rihanna en 2009 pour leur utilisation non créditée d’un extrait de sa chanson. Enfant, Navel Sarr avait été frappé et révolté que l’une de ses idoles, Michael Jackson, ose plagier un musicien africain.

Déjà, un vent de nostalgie

Bertrand Simb Simb

Bertrand Simb Simb

Bertrand Simb Simb est né au Cameroun et habite à Saskatoon
Credit : courtoisie
L’héritage collectif laissé par Manu Dibango est aussi personnel pour ses plus grands admirateurs pour qui la présence de « Tonton Manu », ou « Papa Manu », remonte souvent à l’enfance. « Étant de la génération post-Soul Makossa, Tonton Manu a bercé ma tendre enfance à travers sa musique, se souvient avec nostalgie Jean-Marie Vianney. Je l’écoutais à la radio comme beaucoup de monde à travers le Cameroun, l’Afrique et le monde. »

Des souvenirs d’enfance comparables émergent chez Rachel Simmen à Saskatoon : « Au début des années 80, j’étais élève au collège Vogt de Yaoundé, au Cameroun. Ce collège avait une fanfare et les musiciens aimaient interpréter la musique de Manu Dibango. Sa musique passait régulièrement à la radio, car il n’y avait pas de télé à l’époque. »

Issu d’une plus jeune génération, Navel Sarr se rappelle avoir grandi « en voyant toujours Manu à la télévision avec son saxophone ». Pour sa part, Bertrand Simb Simb confie avoir toujours été « au parfum des événements majeurs de Papa Manu, par réseaux sociaux, journal, télé ou en live ». Le Fransaskois n’oubliera pas de sitôt son dernier concert à l’Olympia de Paris en 2014. « C’était un carton comme d’habitude ! »

De son vrai nom Emmanuel N'Djoké Dibango, Manu Dibango a accompagné six décennies au rythme de son afrojazz et de ses mélodies accrocheuses. Le saxophoniste camerounais a frappé les imaginaires et marqué de nombreuses générations, à l’instar de la diaspora africaine au Canada.

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Balises: Manu Dibango
Jean-Philippe Deneault

Jean-Philippe Deneault — Initiative de journalisme local – APF Ouest

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 - jeudi 27 juin 2024