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AGA 2024 de la CPF
Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon

Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon

Mai est le mois de la petite enfance. Quand on pense aux garderies, c’est souvent les centres à la petite enfance qui nous viennent à l’esprit. Aujourd’hui nous allons découvrir une alternative à ces centres : les garderies en milieu familial.

28 mai 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (44430)/Commentaires ()/
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Des parents veulent que leur association se prononce sur la situation des écoles fransaskoises

Le 12 mai dernier, un groupe de parents, dont je fais partie, a envoyé une lettre à la présidente de l'Association des parents fransaskois (APF). Dans cette lettre nous faisions part de nos préoccupations, notamment au sujet des coupures faites par le Conseil scolaire fransaskois (CSF) et des diminutions importantes des services.
28 mai 2015/Auteur: Jean-Marie Allard (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (19457)/Commentaires ()/
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Mario Cyr reçoit le prix Edgar-Gallant 2015 pour l’éducation

Mario Cyr, ancien directeur général du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique, est le lauréat cette année du prix Edgar-Gallant pour sa contribution remarquable à l’essor de l’éducation en français en milieu minoritaire.

21 mai 2015/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (18615)/Commentaires ()/
Catégories: 2015Éducation
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Le Test d’Évaluation de Français (TEF) à l’Institut français de Regina

Le Test d’Évaluation de Français (TEF) à l’Institut français de Regina

Une participante raconte…

REGINA - L’Institut est devenu, il y a 3 mois, le premier établissement en Saskatchewan officiellement reconnu pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF).

20 mai 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah(EV)/Nombre de vues (34474)/Commentaires ()/
Balises: TEF
Transport scolaire et élèves francophones

Transport scolaire et élèves francophones

Le transport homogène dans les conseils scolaires francophones est-il constitutionnel ?
20 mai 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33269)/Commentaires ()/
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Bilinguisme: les francophones et les anglophones invités à mieux se connaître

Bilinguisme: les francophones et les anglophones invités à mieux se connaître

Une belle initiative du club Rotary de Moncton

MONCTON - Dominic Cardy, chef du NPD au Nouveau Brunswick et Mathieu Wade, sociologue de l’Université de Moncton, ont partagé leurs points de vue sur la question sensible du bilinguisme lors d’un dialogue public au début du mois de mai au Collège Oulton de Moncton.

20 mai 2015/Auteur: Simon Delattre (Acadie Nouvelle)/Nombre de vues (27648)/Commentaires ()/
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Foire régionale du Patrimoine à Regina

Foire régionale du Patrimoine à Regina

« Est-ce que les juges sont passés vous voir » ?

10 élèves de l’école élémentaire et secondaire de Monseigneur de Laval ont participé à cette belle foire sur l’histoire
20 mai 2015/Auteur: Claude Martel (EV)/Nombre de vues (36575)/Commentaires ()/
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La Cour suprême et la Commission scolaire francophone du Yukon: la Cour d’appel a commis une erreur

La Cour suprême et la Commission scolaire francophone du Yukon: la Cour d’appel a commis une erreur

Retour à la case départ

La Cour suprême a rendu une décision unanime concernant le litige opposant la Commission scolaire francophone du Yukon au gouvernement territorial.
14 mai 2015/Auteur: Pierre-Luc Lafrance (L'Aurore boréale)/Nombre de vues (25548)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationJuridique
Balises: CSFY
La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

Retour à la case départ pour la Commission scolaire francophone du Yukon

Le combat linguistique que mène devant les tribunaux l'unique commission scolaire francophone du Yukon est loin d'être terminé.
14 mai 2015/Auteur: La Presse canadienne/Nombre de vues (24214)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationJuridique
Balises: CSFY
Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Des moments d’émotion et une leçon d’humilité

REGINA - Organisé le vendredi 8 mai par les élèves de la 7e à la 9e du Pavillon secondaire de l’École Monseigneur de Laval, le spectacle La Grand Cabaret est une leçon de vie.

14 mai 2015/Auteur: Abdoulaye Yoh (EV)/Nombre de vues (29439)/Commentaires ()/
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Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

8 mai 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (26177)/Commentaires ()/

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

8 mai 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27839)/Commentaires ()/
Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

« Nos écoles devraient faire plus de place à la littérature fransaskoise » - Laurier Gareau

Monsieur Gareau aimerait voir la littérature fransaskoise intégrée dans les programmes d’enseignement du français dans les écoles fransaksoises.

7 mai 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (28761)/Commentaires ()/
Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Le gouvernement de la Saskatchewan a proclamé mai le mois de l’éducation à la petite enfance dans la province et le 15 mai la Journée d’appréciation des éducatrices et éducateurs.
7 mai 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (26127)/Commentaires ()/
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La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

Témoignage de deux boursiers

Deux bénéficiaires des bourses d’études 2014 de la Fondation fransaskoise nous expliquent comment celles-ci les ont aidés à amorcer leur année scolaire un peu plus sereinement.
6 mai 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (28434)/Commentaires ()/
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La langue d’ici et l’insécurité

Auteur: Réjean Paulin/15 mars 2018/Catégories: 2018, Francophonie, Réjean Paulin

Entendu en France autour d’un café… « T’as vu comment il cause ! » Je cite une Française que mon  accent avait fait sourire. Bien sûr, on blaguait, mais n’empêche que c’est parfois gênant.

L’insécurité linguistique a fait les manchettes récemment. On en a discuté au Symposium francophone 2018 à Winnipeg à la mi-février, tandis qu’une controverse faisait rage en Acadie.  Roxann Guerrette, ancienne présidente de la Fédération étudiante de l’Université de Moncton ( FÉÉCUM ), en séjour en France, a déclenché une tempête sur les réseaux sociaux en exprimant la honte que sa langue lui inspirait.

Oui, l’insécurité linguistique existe. On s’écoute, on se critique, on se compare aux autres. On dit des Français qu’ils s’expriment mieux que nous. On s’en fait un complexe, puis on rougit quand on se fait corriger.

À tous ceux et celles, jeunes ou vieux, qui se sentent insécures… ( Oups, un anglicisme! Par insécurité, je demande pardon au lecteur ! ) et qui croient ne pas avoir droit à la fierté, je propose ceci…

Nos premiers ancêtres ont bravé vents et marées, au sens propre comme au figuré, pour transplanter le français en terre d’Amérique…

Pensons-y bien. Ils ont quitté  la France en 1604 pour se rendre aux confins d’une mer inconnue. Une fois débarqués sur ces côtes nouvelles, ils n’avaient plus que leurs souvenirs pour les rattacher à leur passé, désormais à 4 000 kilomètres d’océan. Pas d’Internet comme aujourd’hui pour rester branchés au berceau de sa culture… Seuls au bout du monde…

Puis il y a eu la suite.

On a accosté  à Québec. D’audace, on a poussé vers l’Ouest pour baptiser la rivière Rouge, fonder Gravelbourg, Grande-Prairie… On a planté nos mots dans la taïga du Nord canadien. On nous a jetés hors de nos terres, on est revenu. On a dit non à nos écoles, on a résisté. Et puis, nous voici en 2018 avec notre langue, ses accents, ses régionalismes et, hélas, des complexes…

Mais qu’à cela ne tienne. Plus de quatre siècles après avoir quitté la mère-patrie, on parvient encore à se comprendre, à parler un français peut-être un peu drôle aux oreilles de certains, mais qui a toujours un sens. On peut encore rebrousser chemin pour débarquer sur nos terres d’origine et se faire comprendre malgré tout.

Je viens de lire La langue rapaillée de la Québécoise Anne-Marie Beaudoin-Bégin. Elle y traite de l’insécurité linguistique des Québécois… Elle définit le français québécois comme celui de tous ceux et celles qui ont façonné le Québec, habitants, nobles, ecclésiastiques...

Nous pouvons dire la même chose de toutes les langues françaises parlées au Canada. En somme, il s’agit d’une œuvre collective sculptée à même nos origines, la terre et la mer qui nous nourrissent, et de ce besoin profondément humain de communiquer.

Ne regardons personne de haut. Soyons plutôt à la hauteur. Le français, langue universelle en ce monde, est l’œuvre de tous ceux et celles qui l’ont porté à bout de bras dans un univers terrestre fait de mer, de lacs et de forêts, et aussi des vicissitudes de la guerre.

Et si jamais, on nous fait la leçon sur la qualité de celui que l’on parle, rappelons à notre interlocuteur que si sa langue se parle en Amérique, c’est parce que quelqu’un a mis la main à la pâte.

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Réjean Paulin

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 - dimanche 29 septembre 2024