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Festival fransaskois 2024
École St-Isidore

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3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (3914)/Commentaires ()/
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École Notre-Dame-des-Vertus

École Notre-Dame-des-Vertus

Bravo aux élèves de NDV pour les belles chansons à la fête de la Saint-Jean-Baptiste à Zénon Park. 

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (4018)/Commentaires ()/
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École Père-Mercure

École Père-Mercure

Nos élèves et la communauté se sont rassemblés pour souligner la fin de l'année avec un dîner BBQ et une après-midi de jeux. Merci à tous les parents et membres du personnel qui ont aidé à l'organisation !

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (3799)/Commentaires ()/
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École de Bellegarde

École de Bellegarde

Le mois de juin a été rempli d’activités !

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (3146)/Commentaires ()/
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Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023

Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023

Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023.

6 juin 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (3166)/Commentaires ()/
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Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023

Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023

Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023.

23 mai 2023/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (2668)/Commentaires ()/
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Le postsecondaire en français grand perdant du Plan d’action pour les langues officielles

Le postsecondaire en français grand perdant du Plan d’action pour les langues officielles

Ottawa investit 4,1 milliards de dollars dans le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028. Si de nouveaux investissements sont prévus notamment en immigration, en immersion et en petite enfance, le gouvernement libéral a brisé sa promesse électorale de financer le postsecondaire en français de manière permanente à raison de 80 millions de dollars par an.

16 mai 2023/Auteur: Inès Lombardo — Francopresse /Nombre de vues (3723)/Commentaires ()/
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Voyages du CÉF à l’international : « un énorme retour sur investissement »

Voyages du CÉF à l’international : « un énorme retour sur investissement »

Fin avril, une délégation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) s’est rendue au Burundi et au Niger sous la houlette de son directeur général Ronald Ajavon en vue d’établir des partenariats avec les autorités locales. Certaines personnes de la communauté ont critiqué les dépenses encourues, estimant que le CÉF devrait se focaliser sur d’autres priorités plus locales. Monsieur Ajavon clarifie sa démarche.

12 mai 2023/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (5416)/Commentaires ()/
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Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF.

11 mai 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2684)/Commentaires ()/
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ÉCOLE DE BELLEGARDE

ÉCOLE DE BELLEGARDE

ÉCOLE DE BELLEGARDE.

27 avril 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2781)/Commentaires ()/
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Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF.

27 avril 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2422)/Commentaires ()/
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Gard’Amis, une garderie en pleine croissance

Gard’Amis, une garderie en pleine croissance

Le Centre éducatif Gard’Amis, à Regina, dessert la petite enfance depuis 1987. Première garderie francophone de la province, cette coopérative à but non lucratif a même commencé à acquérir des propriétés en 2017 pour répondre aux besoins toujours croissants des familles fransaskoises.

27 avril 2023/Auteur: Sarah Vennes-Ouellet – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4384)/Commentaires ()/
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Des Fransaskois étudieront les relations publiques à La Cité à Toronto

Des Fransaskois étudieront les relations publiques à La Cité à Toronto

Après une entente signée le 5 avril, des étudiants du Collège Mathieu auront accès dès septembre prochain au programme de Relations publiques de deux ans du Collège La Cité à Toronto.

18 avril 2023/Auteur: François Bergeron (L’Express)/Nombre de vues (3966)/Commentaires ()/
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L’enseignement de demain sera-t-il « dialogique » ?

L’enseignement de demain sera-t-il « dialogique » ?

Précurseur et prêcheur de l’approche dialogique en enseignement depuis 36 ans, le professeur Norman Cornett était l’invité d’honneur d’une discussion à la Cité francophone de l’Université de Regina les 28 et 29 mars. L’événement, ouvert au public, a soulevé des échanges de fond entre les membres du personnel enseignant et les étudiants.

15 avril 2023/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (3821)/Commentaires ()/
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Les enseignants renouent contact à Saskatoon

Les enseignants renouent contact à Saskatoon

Les enseignants fransaskois ont pu enfin se retrouver lors du premier congrès organisé en personne depuis le début de la pandémie les 30 et 31 mars à Saskatoon. Organisatrices de la rencontre, l’Association locale des enseignantes et des enseignants fransaskois (ALEF) et l’Association professionnelle des enseignants fransaskois (APEF) avaient logiquement choisi pour thème Des retrouvailles pour se ressourcer.

14 avril 2023/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3523)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Feux en Saskatchewan, exception ou nouvelle norme?

Auteur: Mélanie Jean (Université de la Saskatchewan)/1 octobre 2015/Catégories: 2015, Agriculture et environnement, Chronique environnement

SASKATOON - La saison des feux a été particulièrement intense en 2015 en Saskatchewan. La communauté scientifique s’interroge sur le phénomène et craint qu’il ne se répète de plus en plus souvent.

Image
1. Forêt boréale typique dominée par l'épinette noire. Photo en médaillon: Jeunes cônes semi-sérotineux d'épinettes noire. 2. Fumée causée par un feu de forêt. 3. Suite au feu, tous les arbres matures sont morts et le sol forestier est complètement dénudé de végétation.  Photo en médaillon:  Après le feu, les cônes semi-sérotineux de l'épinette noire s'ouvrent et libèrent leurs graines qui peuvent prendre avantage sur sol brûlé.  4. Forêt en regénération, une dizaine d'années après le feu.  Photo en médaillon: Une plantule d'épinette noire s'est établie. Si elle survit, cette jeune épinette fera partie de la forêt mature qui brûlera à nouveau dans quelques dizaines d'années. 

L’été 2015 s’est déroulé sous un ciel enfumé à travers le Nord-Ouest du Canada et des États-Unis. Des feux de forêt ont brûlé d’immenses étendues (et brûlent encore dans certains cas) en Alberta, en Colombie-Britannique, dans les Territoires du Nord-Ouest, de même que dans les états de Washington, Idaho et de l’Alaska. En Alaska, la superficie brûlée par des feux de forêts s’est classée en 2e position après 2004, la pire année enregistrée depuis  70 ans. L’été 2015 a aussi été une année record en Saskatchewan. En date du 9 septembre, on dénombrait un total de 722 feux, dont 8 étaient encore actifs. Une saison de feux sans précédent : 13 000 personnes évacuées de leur domicile, des villes et villages menacés par les flammes et des nuages de fumée voyageant jusqu’au Tennessee.

Les forêts du nord de la Saskatchewan font partie de la forêt boréale, une forêt dominée par des conifères tels que les épinettes, les pins et qui couronne l’hémisphère Nord traversant le nord du Canada, l’Alaska, la Scandinavie et la Russie.

Les feux d’origine naturelle (causés par des éclairs) ne sont pas une nouveauté dans cet écosystème. En effet, ils sont la perturbation naturelle la plus importante dans la forêt boréale du nord de la Saskatchewan et dans l’Ouest canadien. Ils font partie du cycle naturel de régénération de ce type de forêt. Jill Johnstone, professseure au département de biologie à l’Université de la Saskatchewan, travaille sur l’écologie des feux de la forêt boréale depuis plusieurs années. Elle affirme que la forêt boréale est «née pour brûler». Deux des espèces d’arbres qui dominent le paysage dans le nord de la province, le pin gris et l’épinette noire, ont évolué de concert avec les feux. Ces deux espèces d’arbres ont des cônes sérotineux, c’est-à-dire enveloppés de cire et ne s’ouvrent que suite à une exposition à la chaleur intense telle que celle provoquée par un incendie. Le feu permet donc à ces forêts de se régénérer en provoquant une pluie de graines qui s’établissent sur le sol forestier dénudé.

Jill Johnstone et ses collaborateurs ont découvert que, suite à une année de feux particulièrement intense en Alaska (2004), les sites où les incendies ont été les plus dévastateurs en consumant la majeure partie de la matière organique au sol, on assiste à un changement de la composition de la forêt, passant d’une forêt dominée par les conifères à une forêt dominée par des feuillus tels que le peuplier faux-tremble et le bouleau blanc.

De tels changements peuvent avoir des conséquences en cascade dans l’écosystème. On sait par exemple que les lichens dont dépendent les caribous poussent seulement dans les forêts de conifères, ne pouvant pas survivre sous les feuilles mortes des forêts de feuillus, alors que les orignaux raffolent des jeunes pousses de peuplier. Un changement similaire est-il possible en Saskatchewan suite aux feux de cet été? Seul l’avenir et de plus amples recherches le diront. De plus, un changement dans la dynamique des feux et le stress de la sècheresse causés par les changements climatiques ne sont pas les seuls problèmes avec lesquels les forêts nordiques sont aux prises. L’action conjointe des activités humaines et des épidémies d’insectes peuvent également affecter la dynamique de la forêt boréale.

Bien que celle-ci soit adaptée au feu, 2015 a été une année particulièrement intense. Des conditions extrêmement sèches durant le printemps ont préparé le terrain pour les incendies. Dans une entrevue donnée à Radio Canada et publiée le 2 juillet dernier, Toddi Steelman, directrice exécutive du School of Environment and Sustainability de l’Université de la Saskatchewan, affirmait que les changements climatiques sont probablement la cause des méga-feux dans le nord de la province. La forêt boréale nord-américaine, incluant le nord de la Saskatchewan, a subi un réchauffement environ deux fois plus rapide que le reste de la planète. Des conditions de sècheresse, des orages électriques provoquant des éclairs et peu de pluie ainsi que de forts vents constituent des conditions idéales pour l’initiation et l’expansion des incendies de forêt.

Alors que le climat se réchauffe dans les Prairies et la forêt boréale de la Saskatchewan, on peut s’attendre à ce que des années de méga-feux telle que 2015 deviennent la norme plutôt que l’exception. Il est maintenant temps d’adapter les politiques de gestion de la forêt et des risques associés aux feux, de même que les plans d’évacuation. Les feux font partie intégrante de la forêt boréale et il faudra apprendre à coexister de manière plus efficace avec eux.

Pour en savoir plus…

http://www.nationalobserver.com/2015/07/13/news/drought-caused-climate-change

http://www.cbc.ca/news/canada/saskatchewan/climate-change-to-blame-for-so-many-sask-wildfires-says-expert-1.3136209

Appenzheller T. 2015. The New North. Science Magazine. http://sciencepubs.com/content/349/6250/806.summary?related-urls=yes&legid=sci;349/6250/806

Parisien MA et al. 2004. Saskatchewan Fire Regime Analysis. Canadian Forest Service. http://www.cfs.nrcan.gc.ca/bookstore_pdfs/24912.pdf

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Mélanie Jean

Mélanie Jean (Université de la Saskatchewan)

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 - lundi 1 juillet 2024