Bienfait et la vallée Qu’Appelle à Paris
Comme dans un film
L’auteure Martine Noël-Maw, la traductrice Margaret Wilson Fuller, l’éditrice Carol Sokoloff et l’éditeur Richard Olafson de Ekstasis Editions.
Photo : Tim Maw
En France, au mois de mars, deux incontournables culturels reviennent année après année : la rentrée littéraire printanière et le Salon du livre de Paris. Cette année, près de 200 000 visiteurs se sont rendus au Parc des expositions de la porte de Versailles, du 21 au 24 mars, où étaient réunis des auteurs et des éditeurs de 37 pays.
Pour la troisième fois, les Éditions de la nouvelle plume de Regina étaient représentées au stand de Québec Édition qui regroupait 40 éditeurs et 17 écrivains canadiens. J’ai eu le plaisir d’y présenter mon nouveau roman jeunesse, Le 13e souhait, lors de séances de dédicaces échelonnées sur trois jours. J’aime bien penser que de jeunes Français lisent en ce moment les aventures de Pickle qui se déroulent à Bienfait, dans le sud-est de la Saskatchewan. Il s’agit d’une forme d’échange culturel qui me réjouit pour les élèves d’immersion de l’école Massey de Regina avec qui j’ai conçu cette histoire.
J’ai vécu un moment surréaliste le soir de la réception d’ouverture, offerte par le Délégué général du Québec à Paris, quand je me suis retrouvée côte à côte avec l’écrivain Dany Laferrière, récemment élu à l’Académie française. Je me suis sentie comme le personnage de Gil, dans le film Minuit à Paris de Woody Allen qui, par quelque magie, se retrouve aux côtés de monuments de la littérature mondiale comme F. Scott Fitzgerald, Gertrude Stein et Ernest Hemingway.
Lancement de livre
Séance de signatures au Salon du livre de Paris.
Photo : Tim Maw
J’avais une deuxième raison d’aller à Paris : participer au lancement de In the Fold of the Hills, la version anglaise de mon roman Dans le pli des collines qui vient de paraître chez Ekstasis Editions de Victoria.
L’événement, organisé par mes éditeurs Richard Olafson et Carol Sokoloff, a eu lieu le 21 mars, au pub irlandais Carr’s situé dans le 1er arrondissement. La traductrice Margaret Wilson Fuller et moi-même avons fait une lecture bilingue de mon roman, en plus d’échanger devant le public sur notre collaboration et sur l’inspiration de cette histoire qui a pour décor la vallée Qu’Appelle.
Le programme comprenait également des lectures des poètes québécois Yolande Villemaire et Claude Beausoleil, aussi traduits chez Ekstasis. Richard Olafson, qui est également poète, y est allé d’une lecture accompagnée à l’harmonica, et Carol a chanté des airs de jazz. Là encore, je me serais crue dans le film Minuit à Paris...
Ce voyage a été rendu possible grâce à l’appui financier du Conseil culturel fransaskois, du Saskatchewan Arts Board et des Éditions de la nouvelle plume.
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