Carmen Campagne en France
Elle s'attaque aussi à la Belgique et à la Suisse
Carmen Campagne
Photo : Jean-François Bérubé (1998)
LONGUEUIL - Après l'énorme succès de Carmen Campagne à !'Olympia de Paris, d'autres spectacles sont prévus dans la région parisienne pour l'automne ou pour l'hiver 1998. «On va peut-être refaire l'Olympia ou bien on ira en province», annonce la chanteuse fransaskoise.
«Le plus drôle, c'est que les enfants français réagissent exactement de la même façon que les petits Québécois», constate Carmen Campagne. «Je m'attendais à un accueil un peu plus froid, mais les enfants connaissaient déjà mes chansons, ils applaudissaient, ils ont très bien réagit. Je me demandais quasiment si j'étais au Québec.»
La chanteuse affirme qu'elle demeure la même personne même si le public est différent. «Je ne change pas ma façon de chanter, je parle comme je parle. Les enfants aiment ça, pour eux c'est différent, mais ils aiment les Canadiens français», lance-t-elle. «Parfois je dois leur expliquer certaines expressions.»
Carmen Campagne a vendu 50 000 copies de ses trois albums. Son premier album a été mis en circulation depuis le mois de novembre dernier. Ces deux derniers disques et sa vidéocassette sont en vente depuis le mois de mars.
Le marché de la Belgique et celui de la Suisse ont été entrepris et déjà les campagnes de marketing vont bon train. Par contre, Carmen ne fait pas compétition à Henri Dès un chansonnier pour les petits Européens. «Je ne fais pas de compétition. C'est bien que les enfants aient plusieurs choix de musique et qu'ils aiment différentes choses», déclare la chanteuse.
Malgré son succès en France, la vedette canadienne ne prévoit pas déménager dans la Ville lumière. «J'ai trois enfants, on veut pas tout chambarder leur uie» , raconte-t-elle. «Lorsque j'y vais, on n'amène pas toujours les enfants, puisque mes deux plus vieux vont à l'école, mais c'est toujours quelqu'un de la fa-mille qui vient les garder», a fait savoir Carmen Campagne. «La plupart des parents sont en congé la fin de semaine, nous, la fin de semaine, c'est plus occupé. La semaine on est une famille normale, je suis là lorsque les enfants arrivent de l'école», a souligné la Fransaskoise.
Beaucoup de spectacles au Québec et dans les Maritimes sont prévus pour cet été, mais elle trouvera le temps de revenir en Saskatchewan. «J'aimerais ça voir ma famille et celle de Daniel, mon mari, mes parents et mon village».
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Sandra Gagnon
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