L’enquête indépendante tranche : aucune agression
Allégation d’agression physique et verbale lors du Rendez-vous fransaskois
Le directeur général de l’ACF Dominique Sarny a présenté les conclusions du rapport de la commission indépendante chargée de faire la lumière sur l’allégation d’agression physique et verbale lors du Rendez-vous fransaskois.
Photo : Pierre-Émile Claveau (2017)
L’Assemblée communautaire fransaskoise a réagi à l’accusation d’agression physique et verbale par un employé de l’organisme à l’endroit de la députée communautaire de North Battleford, Christine Freethy, le 28 novembre dernier, au Carrefour Horizons.
Dans une vidéo publiée sur son compte Facebook, le 15 novembre, Mme Freethy avait déclaré avoir été victime d’une agression physique et verbale lors du Rendez-vous fransaskois, le 11 novembre dernier, à l’hôtel Double Tree, à Regina. Elle affirme qu’une personne lui a reproché violemment son appui à Denis Tassiako, élu de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) pour le district de Saskatoon.
À la suite de l’enquête indépendante demandée par l'ACF, le directeur général Dominique Sarny a présenté les conclusions du rapport de l’enquête indépendante réalisée par Laurent Mougeot, de la firme Melius Governance Consultants. À la suite du visionnement de la vidéo de surveillance de l'hôtel et une rencontre avec deux témoins, l'enquêteur a conclu qu’aucune agression physique n’est survenue entre les deux individus lors de leur rencontre de moins de trente secondes. Selon M. Sarny, aucun des témoignages recueillis n'a permis de conclure qu’une agression verbale s’était produite. Cependant, il faut noter que la vidéo surveillance présentée était sans audio.
Le directeur général a demandé à la députée communautaire de North Battleford de présenter des excuses publiques à l’employé sur les réseaux sociaux, dans le journal l’Eau vive et sur les ondes de Radio-Canada Saskatchewan. De plus, Mme Freethy a l’interdiction d’entrer dans les bureaux de l’organisme à Regina et à Saskatoon, et de contacter ou de chercher à entrer en contact avec le personnel de l’ACF.
La députée communautaire de North Battleford a refusé notre demande d’entrevue. Sur son compte Facebook, elle déclare être une personne disant la vérité à chaque personne, même à celles ne souhaitant pas l’entendre. De plus, elle affirme que la vidéo sans audio a été trafiquée pour démontrer qu’elle exagère.
De retour !
Suspendu avec solde depuis le dépôt de la plainte auprès de la direction générale, l’employé visé par les allégations retournera à son poste.
La police municipale de Regina a confirmé qu’une enquête est toujours en cours sur des allégations d’agression physique et verbale lors du Rendez-vous fransaskois.
Un message clair
Le directeur général a profité de la conférence de presse afin de passer un message bien clair. En montrant à l’audience certains commentaires sur les réseaux sociaux, notamment ceux des membres de l’ADC ayant pris position, M. Sarny n’a pas mâché ses mots sur cette « véritable lapidation publique » exprimant sa déception qu’un employé soit attaqué sans connaître les résultats de l’enquête. « Faut-il rappeler que les élus actuels et nouvellement élus aspirant aux plus hautes fonctions de l’Assemblée communautaire fransaskoise ont une responsabilité majeure à l’égard des employés ? Ils ont le devoir de gérer le milieu de travail avec respect pour tous les membres de l’équipe administrative. »
En terminant, le directeur de l'ACF a souligné que son équipe a manifesté son désarroi lors d’une réunion extraordinaire des employés, le 24 novembre dernier, à Regina. Il conclut en disant que quatre employés sont à la recherche d’un autre emploi.
Captation de la caméra de sécurité de l'hôtel DoubleTree de Regina
Captation par une caméra de surveillance de l'interaction entre la député communautaire de l'Assemblée communautaire fransaskoise, Christine Freethy, et l'employé de l'ACF Frédéric Dupré à la suite de laquelle madame Freethy a déposé une plainte pour agression physique.
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