Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close

Actualité économique

Laurent Desrosiers

Le Concorde, une merveille aéronautique

Les Timbrés

Image
Notre dernière chronique mentionnait que la France et l’Angleterre avaient coopéré pour créer deux merveilles des temps modernes : le tunnel sous la Manche et le Concorde.

Le Concorde était un aéronef extraordinaire. Son nom, « Concorde », signifie harmonie ou union. Il a été choisi pour souligner que la France et la Grande-Bretagne ont coopéré à 100 % pour produire ce chef-d’œuvre. Pour réaliser un tel avion, l’harmonie entre ces deux nations était essentielle. Elles en ont produit 20, y compris 6 prototypes. Il a trouvé sa place d’honneur sur plusieurs timbres.

Qu’avait-il de spécial ? Sa vitesse de croisière était de Mach 2,02, soit 2,02 fois la vitesse du son. Il a été le seul avion commercial équipé de commandes de vol électriques analogiques. Deux des facteurs qui ont entraîné son retrait après 27 ans de service sont sa consommation très considérable de carburant et son boom sonique qui fracassait des fenêtres des édifices qu’il survolait.

Seuls les gens les plus affluents pouvaient voyager sur le Concorde. En 1997, un billet de New York à Londres coûtait 7 995 $, soit 30 fois le prix d’un billet en classe touriste sur un avion ordinaire. Ce qui explique un taux de remplissage de seulement 20 %.

Dans son livre Flying Concord, un pilote explique qu’il a décollé de Karachi à destination d’Athènes (direction ouest) peu après le lever du soleil. La vitesse du Concorde était telle que les passagers ont vu le soleil se coucher à l’est. D’Athènes vers Londres (direction nord-ouest), ils ont vu un deuxième lever de soleil. N’oublions pas que le Concorde parcourait en une heure plus de 15o du globe terrestre.

Vous souvenez-vous de cette fois où le Concorde a atterri à Regina ? Je crois que c’était en 2003. La descente des passagers était impossible parce que les passerelles pour quitter l’avion ne pouvaient pas atteindre la porte du Concorde à cause de sa hauteur. On a dû utiliser un élévateur de fortune.

L'ancienne Union soviétique est le seul autre pays à avoir développer un avion supersonique: le Tupolev TU-144. Il a été retiré après moins de deux ans de service.

Imprimer
27219

Laurent DesrosiersLaurent Desrosiers

Autres messages par Laurent Desrosiers
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Roger Lepage, gagnant du Bravo Bénévoles

C’est le 11 juin dernier, à Saskatoon, que se déroulait la 5e édition du banquet Bravo Bénévoles. C’est lors de cette soirée que le nom du grand gagnant a été dévoilé. Et oui! Monsieur Roger...

Le bureau de Prince Albert déménage à Bellevue!

Un petit changement pour les bureaux du CÉCS au nord de la province! Et oui, les bureaux de Prince Albert viennent tout juste de déménager à Bellevue. En 2015, le CÉCS envoyait un appel d’offres...

Rapport annuel 2015-2016

Voici les données qui composent le rapport annuel de l’année fiscale 2015-2016. Rapport annuel CÉCS – 2015-2016 from Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan Et voici le rapport...
RSS
Première1819202123252627Dernière
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top