Close

Actualité économique

Frédéric Dupré
/ Catégories: 2019, Société, Santé

Trois questions sur… la prévention du suicide

Francine Proulx-Kenzle

Francine Proulx-Kenzle

REGINA - À l’occasion de la semaine de prévention du suicide au Québec (du 3 au 9 février), nous avons voulu poser trois questions à Francine Proulx-Kenzle, notre chroniqueuse (Tabou no more), qui milite depuis des années pour la prévention du suicide et la qualité de la santé mentale. Elle est certifiée par la Commission de la santé mentale du Canada et pour Safe Talk (alerte au suicide).

Eau vive : Quels sont les signes que l’on doit reconnaitre avant d’agir en prévention du suicide ?
Francine Proulx-Kenzle : Faut être à l’écoute de la personne. Faut regarder si la personne a des changements de comportement importants. Est-ce qu’elle s’isole, ne prend plus soin d’elle, elle arrête de manger. S’il y a ces symptômes, il ne faut pas se gêner de demander ce qu’il se passe en énumérant les changements de comportement que l’on remarque. Et il faut ensuite demander : est-ce que tu penses au suicide ?

EV : Quelles sont les grandes causes du suicide ?
FPK: Dans mes lectures, c’est décrit que la personne se retrouve comme dans un tourbillon sombre et sans espoir. Les causes qui vous amènent dans ce tourbillon sont nombreuses, mais souvent ce sont des pertes ou de grands changements incontrôlables. La personne se fragilise et manque de résilience. Ce n’est pas que les gens sont faibles, ça n’a rien à voir, c’est ce qui t’arrive dans ta vie. Une situation arrive et pour toutes sortes de raisons, la personne n’a pas d’appui, elle est isolée, la honte l’envahit, alors c’est toutes ces pensées qui lui enlèvent le goût d’être en vie. C’est dangereux.

EV : Les statistiques sont claires, le trois quarts des suicides sont réalisés par des hommes, pourquoi ?
FPK : Il y a une théorie à ce sujet. Les hommes vont choisir une méthode pour s’enlever la vie qui est plus violente et ils ne peuvent pas s’en sortir. Les femmes c’est moins violent. Donc il y a probablement autant de tentatives de la part d’hommes et que de femmes, mais les hommes sont plus nombreux à en mourir.

Imprimer
21980

Frédéric DupréFrédéric Dupré

Autres messages par Frédéric Dupré
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Banque de candidatures – postes en employabilité et immigration

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan désire consolider une banque de candidatures pour divers postes dans le domaine de l’employabilité et de l’immigration qui seront situés à Regina et/ou Saskatoon. Nous avons donc mis à disposition cette page pour vous permettre d’envoyer votre curriculum vitæ à un des postes ci-dessous, et de faire partie de notre banque de candidats. Les banques sont utilisées par notre équipe de...

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...

Proposez des lieux de géocaches!

Récemment a eu lieu l’annonce officielle des projets communautaires financés pour le Canada 150, durant laquelle le projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada » a été annoncé. En effet, le CÉCS s’est donné comme objectif de créer 150 géocaches bilingues à travers la province. Cependant, nous ne pouvons réaliser cet objectif sans l’aide des communautés francophones de la province. Pour ce faire, nous avons développé un...
RSS
Première1415161719212223Dernière
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top