AGA 2024 de la CPF
Close

Actualité économique

Jean-Pierre Picard

Le culte du silence

Nous vivons dans un monde où il est de plus en plus intimidant de dire les vraies choses. Monsieur Robert Buckingham, directeur général de l’École de santé publique de l’Université de la Saskatchewan, l’a appris à ses dépens. Il a perdu son poste lorsqu’il a pris position contre les mesures d’austérité budgétaires préconisées par son employeur. 


Quant à monsieur Pierre Allard, éditorialiste au journal Le Droit, il a été congédié après 45 ans de collaboration avec le journal, pour s’être prononcé dans son blogue contre la décision du propriétaire, la firme Gesca, de mettre fin aux éditions papier du journal et de l’intégrer électroniquement à La Presse+.


Que se passe-t-il? La liberté d'expression n'aurait-elle plus droit de cité? Notre gouvernement fédéral supporte mal la dissidence et de nombreux organismes canadiens se sont vus retirer leur financement pour avoir osé prendre position contre ses politiques.  De plus, les gestionnaires ou décideurs, ou même parfois les groupes de citoyens, semblent s'accommoder de cette manière de faire et, à l'instar des plus hauts dirigeants du pays, ils ont tendance à mettre au rancard le dialogue, l’échange d’idées.  


Le culte du silence devient de plus en plus la norme.  Du moins en public.  Au lieu de parler ouvertement, on rumine en silence. Et le mécontentement croît.  


Je pense à ce groupe de parents qui réclame la démission du Conseil scolaire fransaskois. Combien de non-dits a-t-il fallu pour en arriver là? Comment peut-on demander une mesure aussi radicale en n'offrant comme explication que des généralités?  Comment se fait-il que l'on se retrouve maintenant avec deux regroupements de parents qui ont de la difficulté à se parler entre eux, alors qu'ils partagent le même objectif, soit une bonne éducation en français pour leurs enfants?   


Pourquoi on ne se dirait pas les vraies choses, au fur et à mesure, au lieu d'attendre que ça déborde?  Il me semble qu'on peut travailler ensemble, qu'il est temps de s'attaquer aux VRAIS problèmes, et que cela nous serait beaucoup plus utile que de morceler nos rangs et transformer nos alliés en adversaires.


Collaboration: Michèle Fortin

Imprimer
24120

Jean-Pierre PicardJean-Pierre Picard

Autres messages par Jean-Pierre Picard
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Bravo Bénévoles 2018

La soirée gala du prix « Bravo Bénévoles 2018 » s’approche! Nous célébrons les bénévoles de la communauté fransaskoise!!! Inscrivez-vous pour l’événement, qui aura lieu à l’hôtel Radisson de Saskatoon le samedi 20 octobre, 2018. Pour plus de renseignements ou pour s’inscrire, svp contacter Paul Léost au 306.566.600, poste 107 / 306.533.3443 ou par courriel : Paul.Leost@cecs-sk.ca. L’article Bravo Bénévoles 2018 est apparu en premier sur CÉCS.

Workshop Prince Albert – Jay Fuller

Inscrivez-vous pour un workshop présenté par Jay Fuller le mercredi 26 septembre à Saskatoon! Pour plus de détails, veuillez consulter l’affiche. L’article Workshop Prince Albert – Jay Fuller est apparu en premier sur CÉCS.

Poste à combler au CÉCS : Chargé de projets

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un chargé de projets. Pour voir l’offre d’emploi pour ce poste, ainsi que les détails pour soumettre une candidature. Date limite pour postuler : 31 août 2018. Offre d’emploi : Chargé de projets L’article Poste à combler au CÉCS : Chargé de projets est apparu en premier sur CÉCS.
RSS
Première89101113151617Dernière
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top