Close

Actualité économique

Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe

Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe

Atelier du CÉCS sur la diversité culturelle en milieu de travail

32543

REGINA - Quand on se retrouve avec différents bagages culturels au sein d'une équipe, il faut souvent du doigté pour réussir à maintenir la cohésion et éviter les malentendus.

CÉCS : En plein essor CÉCS : En plein essor

CÉCS : En plein essor

70e AGA du CÉCS

30294

MOOSE JAW  - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan s’est tenue dans l’établissement du Temple Gardens Hotel & Spa, le 17 juin dernier à Moose Jaw.

Bras de fer dans le dossier immigration Bras de fer dans le dossier immigration

Bras de fer dans le dossier immigration

Regina – Le dossier du Réseau immigration francophone en Saskatchewan (RIF-SK) a suscité bien des réactions au cours...
31666
Un budget qui fait mal Un budget qui fait mal

Un budget qui fait mal

Dans son dernier budget, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé une série de coupures ou abolitions de services, une hausse...
28012
Et pourquoi pas un salaire maximum! Et pourquoi pas un salaire maximum!

Et pourquoi pas un salaire maximum!

Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017?  À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs...
35197
RSS
Première34568101112Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Un total de 9 radios communautaires sur 25 en péril

Fermeture de CKRP en Alberta

Auteur: Anonym/8 décembre 2017/Catégories: 2017, CFRG - Réseau radiophonique fransaskois, Communication

François Côté est navré : « C’est difficile à Gravelbourg (Saskatchewan), à Plamondon (Alberta), dans les radios du Nord (TNO et Nunavut) ; j’ai peur aussi pour celles de la Nouvelle-Écosse et à Penetanguishene (Ontario). On parle d’un manque de revenus, on n’arrive plus à garder nos bénévoles et il n’y aura rien avant le budget de mars. »

L’Alliance des radios communautaires (ARC) comptait 26 membres jusqu’à la fermeture de CKRP à Falher/Rivière-la-Paix (Alberta) le 20 novembre. Le secrétaire général est désolé de n’avoir rien en mains, après des années de lutte, afin d’obtenir un financement pour sauver des médias vantés sur la place publique comme étant « des piliers de la vitalité des communautés ».

« Sauf que la vitalité va en prendre un coup si rien n’arrive, soutient-il. Si au moins on pouvait dire aux membres qu’il y a quelque chose qui s’en vient ; mais on n’a rien à leur dire. C’est une situation difficile à vivre, les nuits sont courtes. »

Fondée en 1996 par l’ACFA régionale, la radio CKRP a connu des difficultés et n’avait à la fin qu’un seul employé. La décision de fermer a été prise suivant une récente restructuration de l’organisme qui avait été incapable, au printemps, d’élire un conseil d’administration.

Du côté de Gravelbourg

En Saskatchewan, la radio communautaire francophone de Gravelbourg CFRG est dans une situation très fragile. Comme les autres, elle a subi le contrecoup de la baisse de publicité du gouvernement fédéral dans les médias communautaires et est située dans un marché pratiquement inexistant au niveau de la publicité. L’Association communautaire fransaskoise de Gravelbourg, propriétaire de CFRG, peine à se relever de la coupure de financement de 2013.

Selon Michel Vézina, bénévole à CFRG et président de l’Alliance des radios communautaires de l’Ouest et des Territoires (ARCOT), « la survie de la radio n’est pas en jeu à court terme, mais certainement à moyen terme si il n’y a pas de changements au niveau du financement ».

CFRG travaille auprès des écoles pour intéresser les jeunes et s’est également tournée vers les nouvelles technologies. Pour monsieur Vézina, « il y a un certain espoir mais on ne pourra pas tenir indéfiniment la radio à bout de bras ».

Journaux et radios, mêmes difficultés

Comme les journaux de l’Association de la presse francophone, les radios de l’Alliance sont dans un état d’attente depuis des années. L’arrivée au pouvoir des libéraux à Ottawa les a remplis d’espoir et leur a fourni l’occasion de s’exprimer lors de consultations nationales sur le renouvellement du Plan d’action pour les langues officielles et la Politique créative du Canada.

« Quand on a fait des représentations, poursuit François Côté, on a dit qu’il y avait des urgences. On nous dit : attendez le Plan d’action (qui doit entrer en vigueur le 1er avril 2018). Est-ce qu’on peut tenir le coup pendant quatre mois ? Si on nous disait qu’il va y avoir quelque chose dans le Plan d’action, on pourrait se rendre jusque là. Mais si on n’annonce rien, ça va être l’effet domino. »

Ce que demandent les médias communautaires, incluant la presse régionale anglo-québécoise, est pourtant modeste, selon le secrétaire général. « Si on mettait en place les 4,7 millions qu’on demande par année, on pourrait y arriver. On est loin des 650 millions que le gouvernement a investi dans Radio-Canada. Ce n’est pas un gros investissement pour sauver les communautés. »

L’ARC espère que la fermeture de CKRP sonnera l’alarme. « On n’a pas besoin d’autres études, conclut le porte-parole, il faut agir. »

Imprimer

Nombre de vues (21845)/Commentaires ()

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top