Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close

Actualité économique

Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en... Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en...

Budget fédéral : des appuis au journalisme local et aux médias en...

30322

Le budget fédéral apporte un double soutien à la presse francophone en milieu minoritaire, même s’il ignore les principales revendications des groupes. Certains médias pourront obtenir le statut d’organisme de bienfaisance

CÉCS : En plein essor CÉCS : En plein essor

CÉCS : En plein essor

MOOSE JAW  - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan...
32490
Bras de fer dans le dossier immigration Bras de fer dans le dossier immigration

Bras de fer dans le dossier immigration

Regina – Le dossier du Réseau immigration francophone en Saskatchewan (RIF-SK) a suscité bien des réactions au cours...
33907
Un budget qui fait mal Un budget qui fait mal

Un budget qui fait mal

Dans son dernier budget, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé une série de coupures ou abolitions de services, une hausse...
31172
RSS
Première34568101112Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Cherchez-vous l’agenda ou l’ordre du jour ?

Cherchez-vous l’agenda ou l’ordre du jour ?

Auteur: Bayla Pollick/22 décembre 2024/Catégories: Société, Chroniques, Intrigues idiomatiques

Employant incorrectement leurs mots dans le cadre du travail, les francophones trahissent leurs vraies pensées. Alors, faisons la chasse aux anglicismes au bureau !

Appelant une réunion, on la convoque. Un agenda caché, ce ne sont pas des intentions cachées, mais un carnet de rendez-vous dissimulé !

Faisant un appointement, on prend rendez-vous. Étant à l'emploi de quelqu’un, on travaille chez lui. Appliquant pour un emploi, on postule. Remplissant un poste, on l’occupe. Transférant un employé, on le mute. Quand on donne sa notice, on donne un préavis.

On ne reçoit pas de bonus de signature, mais une prime d’embauche, et pas de prime de séparation, mais une indemnité de fin d’emploi.

Une occupation n’est pas une profession ou un métier, et les qualifications ne sont pas une compétence ou une formation. Une expertise est, plutôt, l’évaluation d’un expert.

Et une carte d’affaires est une carte de visite, une pièce d’identification, une carte d’identité. Une carte de compétence n’équivaut pas à une carte de qualification professionnelle.

Quand on attache un fichier, on le joint. Sauver un fichier, c’est le sauvegarder. Compléter un document, c’est le remplir, en deux copies, exemplaires.

Quant au commerce, contempler un achat, c’est le considérer. Placer une commande, c’est la passer. Charger quelqu’un un montant, c’est lui faire payer une somme.

Collectant des sommes, on les perçoit. Émettant un reçu, on le donne. Organiser une vente de garage, c’est tenir une vente-débarras. Sauver de l’argent, c’est épargner.

De même, opérer une entreprise, c’est la diriger. Dédier des fonds, les allouer. Anticiper les profits, les prévoir.

Quand on balance un budget, on l’équilibre. Si on coupe les dépenses, on les comprime. Rencontrer ses échéances, c’est y faire face. Avec un surplus d’inventaire, on a un excédent de marchandises.

En demandant une cotation, un devis, on peut recevoir une charge additionnelle, un supplément. En payant les frais d’inscription, les droits, on encourt des coûts d’opération, des frais d’exploitation. Un bénéfice est une prestation, un chèque sans fonds un manque de provision.

Comme une année fiscale est un exercice financier, une branche de société est une succursale et un bureau-chef, un siège social. Le gérant de banque, c’est le directeur, le directeur exécutif, le directeur général.

Si on veut sauver du temps, on en gagne, compiler une liste, on la dresse, initialiser un document, on le paraphe. Opérer une machine, c’est la faire fonctionner.

Si on doit développer un plan, on l’élabore, pour disposer des problèmes, les résoudre. On ne demande pas des questions, on les pose. On ne prend pas des chances, mais des risques.

Enfin, se donnant du trouble, on se donne de la peine. Et on saisit non pas l’opportunité mais l’occasion d’agir.

Imprimer

Nombre de vues (788)/Commentaires ()

Ghita Hanane

Bayla Pollick

Autres messages par Bayla Pollick
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top