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À la découverte de l’art du son

Atelier d'Anique Granger sur la baladodiffusion

Auteur: Lucas Pilleri/19 décembre 2020/Catégories: CCF - Conseil culturel fransaskois, Arts et culture

Le Conseil culturel fransaskois (CCF) a organisé le 17 décembre une formation gratuite intitulée Mon balado 101, animée par l’auteure-compositrice-interprète fransaskoise Anique Granger. Sur Zoom, pendant une heure et demie, l’artiste a puisé dans son expérience personnelle pour éclairer un public curieux d’explorer la baladodiffusion.

L’atelier a ressemblé une quinzaine de participants, dont plusieurs artistes fransaskois comme Sylvie Walker, Estelle Bonetto, Michel Lalonde ou encore Annette Campagne. « Avec la pandémie, beaucoup d’artistes prennent le temps de se poser des questions, de se ressourcer, de se demander ce qu’ils ont vraiment envie de faire. La baladodiffusion peut être une façon de se rapprocher de son public ou tout simplement de créer », perçoit Anique Granger.

La session faisait partie du programme de professionnalisation Tremplin pro du CCF. S’il s’agissait du premier atelier sur la baladodiffusion donné par l’artiste, cette dernière est néanmoins une habituée de l’accompagnement professionnel, ayant souvent travaillé avec Nouvelle scène et faisant beaucoup de coaching en écriture de chansons.

La passion du son

Anique Granger est elle-même passionnée par la baladodiffusion. « J’aime la radio, j’écoute CBC et Radio-Canada toute la journée, j’aime me faire raconter des histoires dans le creux de l’oreille », dit-elle. À tel point que « la baladodiffusion est devenue un média en soi : c’est l’art du son », estime l’artiste.

L’auteure-compositrice-interprète a exploré le concept avec son projet Le ruban de la cassette, une série audio de neuf épisodes sortie en 2019, à mi-chemin entre la chanson et la radio parlée. « Un podcast où j’appuie sur record, on jase, je réfléchis tout haut, puis j’écris une chanson », décrit-elle dans les premières secondes de l’épisode inaugural.

Les usages du balado sont divers et variés : entrevues, documentaires, enquêtes, fiction, théâtre, création, informations… « On trouve à peu près de tout et n’importe quoi », résume la Fransaskoise. D’autant plus que le format a pris de l’ampleur avec la pandémie : « Dans ces temps de COVID où on est en permanence devant nos écrans, j’ai parfois juste envie de me brancher avec une histoire dans les oreilles et fermer les yeux », illustre l’artiste.

Conseils pratiques

Bien qu’il n’y ait pas de formule miracle, Anique Granger a présenté les quatre grandes étapes de la réalisation d’un balado. Tout commence avec l’exploration et la définition de son idée : « Avoir un sujet précis, voir ce qui existe déjà. »

Ensuite, la recherche et la planification : « C’est là que se trouve le plus gros du travail », avertit l’artiste. Il faudra écouter, s’inspirer, « trouver les gens qui sonnent comme vous avez envie de sonner, les tons de voix que vous aimez, les façons de s’exprimer que vous trouvez intéressantes ».

Il faudra aussi réfléchir à son public cible, à son auditeur idéal. Surtout, on ne négligera pas le nom de son balado et on le testera auprès de son entourage. D’ailleurs, il sera important de voir de quelle équipe on aura besoin (technicien, graphiste, mentor…) On pensera aussi au format qu’on souhaite adopter (en direct, enregistré, longueur, fréquence).

La troisième étape est celle de la production. Après avoir trouvé un environnement adéquat, il faudra faire des tests, choisir une ambiance et enregistrer le son. Au niveau de l’équipement, si les besoins varient d’une personne à l’autre, Anique Granger insiste sur trois éléments clés : l’ordinateur, le micro et le logiciel. Les participants à l’atelier ont ici énuméré leurs outils favoris : Cubase, GarageBand, Pro Tools, Audacity, Reaper, Anchor…

Puis, l’étape du montage intervient, le moment favori d’Anique Granger. « J’adore le montage. C’est la partie artistique de la baladodiffusion. C’est comme faire de la peinture ou du collage. J’adore écouter une conversation, enlever le superflu, aller à l’essentiel, tout ça en faisant attention au rythme. J’adore ça. » Ici, l’artiste insiste sur les premiers instants, décisifs : « La première minute de ton premier épisode, c’est le plus crucial. »

Enfin vient le moment de la diffusion. De nombreuses plateformes existent : Stitcher, Apple Podcasts, SoundCloud, Bandcamp, Podbean… « Ne pas oublier un plan de promotion en utilisant les réseaux sociaux », ponctue l’animatrice.

Anique Granger souligne en définitive l’importance de prendre du plaisir dans le processus de création d’un balado. Après tout, « la baladodiffusion, c’est comme en chanson : il n’y a pas de recette, il n’y a pas une seule façon de faire. »

La prochaine formation Tremplin pro du Conseil culturel fransaskois aura lieu en janvier et portera sur les demandes de subvention.

Les 4 grandes étapes dans la réalisation d’un balado selon Anique Granger

  • L’idée
  • La recherche et planification
  • La production
  • La diffusion
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Lucas Pilleri

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