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L’économie circulaire, un grand potentiel pour la Saskatchewan L’économie circulaire, un grand potentiel pour la Saskatchewan

L’économie circulaire, un grand potentiel pour la Saskatchewan

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Lors d’un webinaire organisé le 24 mars, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) a dressé le portrait d’un potentiel énorme en matière de valorisation des déchets et d’économie circulaire dans la province.

 

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À travers une exposition exclusive présentée dans le cadre de son du 75e anniversaire, toute l’histoire du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan et du mouvement coopératif de la province est retracée. 

 

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De la place pour l’art-thérapie

Auteur: Francine Proulx-Kenzle/4 octobre 2020/Catégories: 2020, Arts et culture, Santé, Tabou No More - Réflexions sur la santé mentale

David Baudemont, art-thérapeute

David Baudemont, art-thérapeute

David Baudemont est un art-thérapeute professionnel, membre de l’Association canadienne d’art-thérapie, qui travaille dans ce domaine depuis 2005. Également artiste visuel, écrivain et dramaturge, il a signé plusieurs œuvres. J’ai rencontré David dernièrement pour mieux comprendre les principes de l’art-thérapie. Entretien.

L’art-thérapie, c’est quoi ?

L’art-thérapie se base sur les principes de la psychanalyse, qui considère que les réponses à nos questions et nos angoisses sont inaccessibles directement et se cachent dans notre inconscient. La différence avec la psychanalyse classique est que l’art-thérapie utilise l’image plus que les mots. Cela peut avoir un avantage car nous autocensurons souvent nos paroles. L’art a les moyens de franchir cette barrière et d’aller chercher les réponses dans l’inconscient.

L’art-thérapie donne beaucoup de pouvoir au patient parce qu’il va produire ses propres images, les découvrir et les comprendre. L’art-thérapeute est là comme guide.

C’est donc une prise de pouvoir par le patient.

Comment ça se passe ?

Un patient commence une séance en décrivant brièvement ce qu’il ressent. À partir de là, l’art-thérapeute lui demande de former une certaine image en lui suggérant par exemple de dessiner le scénario catastrophe puis le scénario idéal.

Dans ma pratique, j’associe l’art-thérapie et le psychodrame, une forme de drama-thérapie. Nous mettons en scène la situation problématique et, avec le client, nous en jouons les différents rôles. Tout est fait dans le but d’aller en profondeur et trouver des pistes de solutions. Cette approche permet d’aller « sous l’iceberg » du problème ou de la difficulté en question.

Et si une personne n’est pas créative ?

La perception qu’il faut avoir un talent artistique pour bénéficier de l’art-thérapie est un mythe. Nous avons tous la capacité de visualiser. Quand on ferme les yeux en planifiant sa journée du lendemain, on est en train de visualiser. La plupart des personnes ont cette capacité. L’art-thérapie amène la personne à se recréer une carte du futur.

Qu’est-ce que vous appréciez dans cette forme de thérapie ?

C’est un jeu de piste en alliance avec le patient. Ce genre de travail peut être amusant et émotionnel en même temps. Je participe à ce jeu-là pleinement. Avec l’intégration du psychodrame, on se retrouve en duo pour explorer les images qui ont émergé. C’est dynamique et spontané.

À titre d’art-thérapeute, je deviens un partenaire, au même niveau que mon patient. Nous associons nos forces pour aller vers une résolution. Ceci est un rôle différent que celui joué par le psychanalyste freudien.

Retrouvez la série de 10 ateliers intitulée « Notre santé mentale en temps de pandémie et post-pandémie », animée par David Baudemont et Francine Proulx-Kenzle via le Réseau Santé en français de la Saskatchewan, dès le mois d’octobre.

Plus de renseignements sur le site du Réseau Santé en français de la Saskatchewan:
http://rsfs.ca/Quoi-de-neuf/Formations-et-ateliers/ateliers-notre-sante-mentale-en-temps-de-pandemie-et-de-post-pandemie

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