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Le Centre culturel Maillard a été l’hôte de l’assemblée générale annuelle (AGA) de la Chambre de commerce de Gravelbourg le jeudi 13 février 2014.

Êtes-vous business? Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

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C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

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Une oasis artistique au milieu des Prairies

Une oasis artistique au milieu des Prairies

Auteur: Dominique Liboiron/27 septembre 2024/Catégories: Arts et culture, Chroniques, Aventure et plein air

Je n’aime pas les trous noirs sur la carte. Autrement dit, je veux explorer les parties de la Saskatchewan où je ne suis jamais allé. Récemment, j’ai visité un endroit de la province qui m’était inconnu, mais dont j’avais entendu parler en raison de sa beauté. J’y ai trouvé un homestead pas comme les autres.

Depuis des années, j’avais le goût de visiter le studio du peintre Dean Francis. Il habite sur une terre située à 25 minutes au nord-ouest de Leader.

Le terrain s’appelle Sagebrush Studios et Dean Francis y a déménagé trois vieilles églises qu’il a ensuite remodelées. Deux servent de galeries où il expose ses œuvres et la dernière constitue son studio.

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Photo : Dominique Liboiron Les Studios Sagebrush sont une oasis d’art et d’arbres dans la prairie.

Les bâtisses et sa maison sont entourées d’une cinquantaine d’espèces d’arbres et d’arbustes qui s’étalent sur 20 acres où on trouve également des fleurs, un jardin et un étang.

Je stationne et me dirige vers une des galeries. Dean et son épouse Fran, elle aussi artiste, accueillent des visiteurs. J’apprends qu’ils se sont dévoués à leur homestead artistique à partir des années 1990. Le terrain était alors en friche. Il n’y avait que de l’herbe et le ciel.

Les Francis y ont déménagé une maison, puis une église suivie par d’autres et, en cours de route, le couple a peuplé le terrain d’arbres. Il leur a fallu une vingtaine d’années avant que leurs efforts portent leurs fruits, mais ils trouvent que le résultat en valait la peine.

Tout au cours de ma visite, des gens arrivent. D’après les conversations que j’écoute furtivement, ils sont dans la région en raison du 110e anniversaire du village d’Empress. Cette communauté d’environ 150 personnes se trouve à 10 minutes à l’ouest des studios. Elle ressemble à Lloydminster dans la mesure où elle chevauche la frontière. Empress se trouve surtout en Alberta, mais une rue est située en Saskatchewan.

En écoutant, j’apprends que Dean est originaire de la région. Il aime la nature et les animaux sauvages. Ces derniers figurent le plus souvent dans son art. Il capture les saisons, la lumière du soleil couchant, la faune ainsi que les paysages environnants. Je remarque que la vallée de la rivière Saskatchewan Sud inspire bon nombre de ses tableaux. Elle se trouve au ras de son studio.

En quittant, je prends le traversier d’Estuary qui croise la rivière. Estuary est pratiquement un village fantôme. Il y a possiblement une maison qui reste habitée, mais je ne regarde pas de près.

À la place, je conduis vers le sud en direction de Mendham. Une quinzaine d’années passées, j’œuvrais dans l’industrie du pétrole et du gaz et il m’arrivait parfois de travailler autour de Mendham, un hameau peuplé d’une cinquantaine de résidents. À l’époque, l’élévateur à grain était toujours là et je décide de vérifier s’il existe encore. Malheureusement, il a été démoli.

En conduisant de retour chez moi, je constate que j’ai rempli une petite partie de la carte de la Saskatchewan. Étant donné que j’ai vu la région, elle n’est plus un point noir. Par contre, le village fantôme et l’élévateur démoli indiquent que, malgré son plus grand espoir, le temps efface l’œuvre de l’Homme. Face à l’oubli, profitons du temps qui nous est accordé.

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