Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close

Actualité économique

Pour une stratégie économique au service des communautés francophones... Pour une stratégie économique au service des communautés francophones...

Pour une stratégie économique au service des communautés francophones...

Un nouveau champ d'action pour la francophonie internationale?

25217

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest

Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest

28327
Après avoir aidé 30 municipalités dans leur virage écologique, le Conseil des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM) partagera son expertise avec une quarantaine d’administrations locales de l’Ouest. Le mouvement s’étend aussi au Nouveau-Brunswick. 
RSS
Première1112131416181920
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Derrière chaque broderie, une histoire

Derrière chaque broderie, une histoire

Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/20 juillet 2024/Catégories: Arts et culture, Exposition, Histoire et patrimoine

Du 16 mai au 6 octobre, l’exposition Des points dans le temps occupe la Maison du lieutenant-gouverneur de la Saskatchewan à Regina. En association avec l’Association canadienne de la broderie, des œuvres confectionnées à l’aiguille se retrouvent ainsi mises à l’honneur, soulignant non seulement les talents des créatrices, mais aussi l’histoire et la culture de toute une époque.

La Maison du lieutenant-gouverneur de la Saskatchewan est un musée dédié au partage du patrimoine provincial. Préservé dans son état de 1905, année de l’inauguration de la province, le musée recèle de nombreux artéfacts de l’époque victorienne.

Depuis 2003, l’Association canadienne de la broderie (ACB) héberge sa collection patrimoniale constituée de plus d’un millier d’œuvres dans la résidence. Et cet été, environ 70 d’entre elles sont offertes au public dans le cadre d’une exposition temporaire traduite en français.

Des milliers d’histoires

« Les textiles et la broderie ont beaucoup à nous faire découvrir sur la culture et l’histoire, souligne Robin Lynch, gérante adjointe de la Maison du lieutenant-gouverneur. Certaines œuvres sont comme des miroirs. On y trouve de l’économie, de la géographie et de la culture. »

Image
Un trousseau de mariage datant d’environ 1912. PHOTOS Crédits : Leanne Tremblay

L’une des œuvres présentées est un napperon en guipure, un type de dentelle qu’on retrouvait souvent dans les maisons des Saskatchewanais. Derrière cette broderie confectionnée par les ancêtres se cachent souvent des histoires méconnues, explique la guide.

« On ne se rend pas compte de l’histoire de ces matériaux et de ces façons de broder. Par exemple, ce napperon, c’est une dentelle qui a aussi été très populaire en Angleterre, à tel point que des lois ont été passées pour que seulement la noblesse puisse la porter », explique Robin Lynch.

Aussi l’exposition insiste-t-elle sur le point suivant : « Un ouvrage de broderie renferme dans ses points un nombre étonnant d’histoires complexes sur une époque et un lieu particuliers. »

Robin Lynch donne un autre exemple : « Il y a une poupée qui n’était pas en fait pour les enfants. C’est une poupée de mode pour les femmes victoriennes qu’elles montraient à leurs visiteurs. Souvent, elle était gardée derrière une vitrine. » La poupée en question vient d’Allemagne et date d’environ 1890.

Un chapeau tambourin attire aussi l’attention dans la salle de billard. « Il est fait en velours et d’une broderie florale tout autour. Ce style de chapeau était très populaire à l’ère victorienne. »

Image
Ce coussin à épingles de l’époque victorienne se trouve dans la chambre de la gouvernante. PHOTOS Crédits : Leanne Tremblay

Les chapeaux reflétaient les coutumes de l’époque. « Les hommes les mettaient seulement dans la salle de billard ou le fumoir. Ils s’échappaient de la réalité en portant ce chapeau… Et les femmes victoriennes faisaient semblant avec leurs poupées ! »

Enfin, une œuvre à ne pas manquer selon la guide est ce triptyque de tapisserie datant de 1980. L’artiste, Edith Ruth Stephen, a passé quatre ans et demi à créer ce chef-d’œuvre. La pièce se comprend de plusieurs oiseaux observables en Saskatchewan, tels que des faisans, des cailles et des tétras.

Pour plus de renseignements sur l’exposition Des points dans le temps, rendez-vous sur le site web du musée de la Maison du lieutenant-gouverneur.

Imprimer

Nombre de vues (5983)/Commentaires ()

Ghita Hanane

Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse

Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top