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Scapin vu des coulisses

Une pièce communautaire de La Troupe du Jour

Auteur: Jean-Marie Michaud/30 octobre 2019/Catégories: 2019, La Troupe du jour, Saskatoon, Arts et culture, Théâtre

SASKATOON - Jusqu’au 3 novembre, la Troupe du Jour de Saskatoon inaugure sa nouvelle saison théâtrale 2019-2020 avec une production communautaire de « Scapin ». Rendez-vous au théâtre pour une étonnante adaptation novatrice et bilingue de la plus célèbre comédie de Molière. 

Avec dix comédiens et comédiennes sur scène, le centre de production de la Troupe du Jour (LTDJ) fourmille d’une activité fébrile depuis septembre. Alphonse Gaudet, à ses premières armes à la mise en scène, dépoussière avec fraîcheur cet habile tour de force bilingue sans surtitre qu’avaient signé, il y a déjà 25 ans, Ian C. Nelson et David Edney.

Si le rôle-titre avait jadis été personnifié par Marc Bru avec élégance, il repose cette fois sur les solides épaules du jeune Mackenzie Dawson, un brillant comédien récemment diplômé du département de théâtre de l’Université de la Saskatchewan.

Le jeune acteur conserve l’étincelle ratoureuse qu’avait sans doute décelée en lui Jeff Soucy à l’école Walter Murray de Saskatoon au fil de ses fameuses productions musicales. En effet, Scapin mène le bal de cette galère avec vigueur d’une scène à l’autre sans répit.

Parlant galère, la fameuse exclamation répétée par l’avaricieux Géronte « Que diable allait-il faire dans cette galère ? », décochée avec truculence par Raoul Granger en 1994, est lancée cette fois-ci avec aplomb par Roger Gauthier. Jean-Marie Michaud l’y rejoint, un peu plus grisonnant, avec autant de bonheur, en reprenant le rôle d’Argante, l’autre père avaricieux qui veut marier son fils Octave. Réjean Denis se glisse avec ardeur dans ses souliers. Cette fois, Guy Verette emprunte ceux du coquin de Sylvestre et Guillaume Taillefer vient chausser ceux de Léandre, le fougueux fils de Géronte.

La troupe accueille pour la première fois sur scène l’une des généreuses mécènes de la compagnie, Élizabeth Foucault, dans le rôle de Nérine, Léon Bésaire, dans celui du bienveillant serviteur-messager, ainsi qu’Abbey Bittner, Hyacinthe, la secrète fille de Géronte, et Andréa Perrault, la mystérieuse Égyptienne Zerbinette. Avec Denis Rouleau à la conception et réalisation des costumes, il n’est pas question d’offrir de simples futaines à tout ce beau monde.

Normes et règles de théâtre

Les normes sécuritaires n’étant plus celles des années 1990, Alphonse Gaudet a dû recruter la chorégraphe de combat Erin Brophy, une autre diplômée de l’Université de la Saskatchewan pour gérer les coups d’épées, de bâton, et toutes bousculades entre les personnages.

Le décor conçu avec tout le charme du 17e siècle par Brooklin Bittner relève avec brio la « règle des cinq fesses ». Cette règle théâtrale, essentielle à l’efficacité d’une bonne scénographie, garantit au metteur en scène la possibilité d’« asseoir », ici et là sur scène, ses comédiens avec versatilité. Frank Engel, le directeur technique de la compagnie, en assure la construction et en conçoit l’éclairage.

Bien épaulé par Jesse Fulcher-Gagnon à la régie, direction musicale et assistance à la mise en scène, Alphonse Gaudet réserve ainsi aux abonnés et nouveaux venus de LTDJ une production riche en découvertes.


Quand : 30 octobre au 2 novembre à 19 h 30, le dimanche 3 novembre à 14 h
Où : Studio 914, 914, 20e Rue Ouest, Saskatoon

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