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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan
Leanne Tremblay

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée grâce à l’intervention du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS). L’entreprise, établie en 2016, espère ainsi faire rayonner le traditionnel hydromel, une boisson plusieurs fois séculaires.

Crystal et Gerard Milburn, propriétaires de Praire Bee Meadery, ont accueilli une cinquantaine de personnes sur leur ferme située à 20 km de Moose Jaw, où se trouve leur entreprise.

Parmi les invités figuraient des amis et des représentants de plusieurs organisations qui ont joué un rôle dans la désignation de Praire Bee comme économusée.

« C’est un honneur d’être ici aujourd’hui avec mes voisins, Crystal et Gerard. Ma ferme se trouve à seulement 3 miles de chez eux et de Prairie Bee Meadery », a démarré Blaine McLeod, membre de l’Assemblée législative provinciale pour Lumsden-Morse.

Une boisson ancestrale

« L’histoire joue un rôle important aujourd’hui, a continué le politicien. L’hydromel est l’alcool le plus vieux au monde. On en trouve des traces en Chine et en Écosse il y a des milliers d’années. Les Grecs anciens l’appelaient nectar des dieux et les Vikings en prenaient en célébrant leurs voyages. »

Tout a commencé en 2012, lorsque Grandpa’s Garden, une ferme d’auto-cueillette, a ouvert ses portes. Les cerises, fraises, framboises et melons avaient besoin de pollinisateurs, alors la famille a commencé à faire de l’hydromel, une boisson fermentée faite d’eau et de miel.

« Si vous m’aviez dit il y a quinze ans qu’un jour je serais propriétaire d’une hydromellerie, je vous aurais ri au nez ! a lancé Crystal Milburn. Ça continue de me surprendre. »

Une heureuse découverte

La sélection de Prairie Bee comme candidat pour devenir un économusée n’était pas planifiée. « Il y a quelques années, Tourisme Saskatchewan offrait des subventions aux entreprises pour embaucher des employés. On a embauché une nouvelle employée qui, par hasard, parlait français », explique Gerard Milburn.

« Un jour, Serge Wansi du CÉCS nous a visités avec un groupe de francophones. Cette employée a fait toute la visite en français. Évidemment, cette expérience a beaucoup marqué Serge, car il est revenu après en tant qu’employé du CÉCS », poursuit le propriétaire.

C’est donc grâce à cette visite fortuite que l’hydromellerie a été découverte. « Un grand merci à Tourisme Saskatchewan pour l’employée et à Serge pour nous avoir découverts. Sans lui, rien de tout cela ne serait arrivé ! » lance le couple d’entrepreneurs.

Développement économique Canada pour les Prairies (PrairiesCan) et Prairie Conservation Action Plan ont également contribué à la transformation de l’entreprise en économusée.

Des critères à respecter

C’est la Société du réseau des économusées (SRÉ) qui est la propriétaire et la promotrice du concept d’économusée.

Cette dernière entretient un réseau de partenaires qui partagent les mêmes objectifs de préservation du patrimoine immatériel et de contribution à l’économie locale.

En Saskatchewan, le CÉCS travaille en partenariat avec la SRÉ pour identifier d’économusées potentiels et pour appuyer le processus.

Carl-Éric Guertin, directeur général de la SRÉ, et Mélanie Dassylva, directrice de l’expérience Artisans à l’œuvre et du développement des affaires, avaient même fait le déplacement depuis Québec pour l’inauguration.

« Un économusée offre aux visiteurs des opportunités pour découvrir et pour comprendre des métiers d’artisans et des savoir-faire traditionnels, tout en mettant en avant l’entrepreneuriat local », explique Abla Jerraoui, coordinatrice des communications et de marketing du CÉCS.

L’agente ponctue : « Les économusées sont des entreprises artisanales qui valorisent et préservent la tradition, tout en favorisant le développement de l’économie et de la communauté locales »

En outre, les quatre économusées de la Saskatchewan emploient des francophones et offrent des expériences en français, telles que des visites guidées et des panneaux d’informations bilingues.

L’écotourisme en hausse

Jonathan Potts, président et directeur général de Tourisme Saskatchewan, a fait part de quelques statistiques récemment divulguées par Statistiques Canada à la suite de ses félicitations adressées au couple Crystal et Gerard Milburn.

« L’industrie touristique en Saskatchewan a atteint de hauts niveaux en 2023. Les dépenses des visiteurs se sont rendues à 2,85 millions de dollars, par rapport à 2,4 millions l’année précédente. En plus, les visites domestiques des Saskatchewanais ont augmenté de 21 %. Des lieux comme Prairie Bee sont exactement ceux que le public recherche : un lieu à la campagne où on peut apprendre, goûter et être entre amis. »

Côté francophone, on se réjouit aussi, car cette croissance indique qu’il y aura plus d’emplois bilingues en tourisme dans la province.

« Le CÉCS est ravi de l'expansion, commente Abla Jerraoui. Cela nous permet de valoriser notre patrimoine et notre entrepreneuriat local tout en mettant en avant la francophonie dans les lieux auxquels on ne penserait pas. » L’organisme reste à l’affût de nouveaux potentiels candidats.

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