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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Un nouveau format pour le Parlement franco-canadien du Nord et de l’Ouest

Fransaskois au PFCNO de mai 2021
La délégation des Fransaskois au PFCNO de mai 2021
crédit: capture écran

Devrait-on rendre le don du sang obligatoire ? Des jeunes francophones issus des quatre coins de l’Ouest canadien se sont réunis le 15 mai dernier pour participer à une simulation parlementaire afin de débattre de manière décontractée de cette proposition controversée.

Jolanta Bird
Jolanta Bird, première ministre au PFCNO de mai 2021
crédit: courtoisie

L’année 2021 aurait dû être l’édition saskatchewanaise. Mais, pandémie oblige, l’événement en personne a dû être reporté à novembre prochain. En attendant, cela n’a pas empêché l’Association jeunesse francophone (AJF) de proposer une simulation parlementaire virtuelle.

Les rôles de premier ministre, de président de la chambre et de membres du cabinet avaient été sélectionnés lors de l’édition 2019. C’est Jolanta Bird, une jeune photographe fransaskoise originaire de Prince Albert, qui avait alors été désignée première ministre du PFCNO. 

Un événement à repenser

Mélissa Gagnon
Mélissa Gagnon, coordonnatrice de projets à l'Association jeunesse fransaskoise (AJF)
crédit: AJF

Mélissa Gagnon, coordonnatrice de projets à l’AJF, a organisé deux versions miniatures du PFCNO en ligne en moins de six mois. « La première fois, en novembre 2020, c’était vraiment un test pour tous les organismes. On n’était pas certains du fonctionnement », confie-t-elle.

La tentative fut un succès. Louis Prince, un des membres du sénat de l’AJF et des participants à cette première édition numérique, explique que les membres du cabinet et lui ont été conquis par l’expérience : « On a demandé d’avoir un autre événement en ligne parce qu’on avait tellement aimé ça », dit-il.

Le PFCNO de la mi-mai 2021, qui a accueilli une trentaine de participants, était donc présenté comme une continuation de l’édition de novembre 2020. Louis Prince fait d’ailleurs remarquer que le projet de loi débattu le 15 mai s’intitulait « C-3 », faisant suite aux projets de loi C-1 et C-2 présentés en novembre.

Cette loi C-3, intitulée Projet de loi concernant le don obligatoire du sang, visait à « augmenter le nombre de Canadiens qui donnent du sang pendant l’année ». Pendant une heure et demie, les participants ont eu un débat contradictoire avec, d’un côté, la nécessité de récolter suffisamment de sang pour les transfusions médicales et, de l’autre, le principe des libertés individuelles et du droit de disposer de son corps. 

Bien sûr, plusieurs députés ont eu un malin plaisir à prendre des positions caricaturales sur la question, ce qui avait davantage pour but de faire rire les autres participants que de les convaincre. 

Des participants satisfaits

Louis Prince
Louis Prince, député de Souris-Moose Mountain au PFCNO de mai 2021
crédit: AJF

Une des grandes différences entre les versions en ligne et en personne du PFCNO est que ces dernières étaient beaucoup plus longues. « D’habitude, on prend toute une fin de semaine pour la simulation, explique Mélissa Gagnon, mais on ne veut pas forcer les jeunes à rester toute la journée devant leur ordinateur. » La période de débat a donc été réduite à quelques heures dans l’après-midi. 

Il y avait aussi de grandes différences dans la composition des participants à l’événement. Jolanta Bird explique que « ce sont les jeunes les plus passionnés qui se sont inscrits » à l’événement en ligne. Par conséquent, la qualité du débat était beaucoup plus grande que d’habitude selon elle, bien que le format limite l’exercice oratoire : « En personne, c’est plus facile de s’exprimer, de faire un peu de théâtre avec ses discours », relève la première ministre Jolanta Bird.

Louis Prince, de son côté, croit que le plus grand inconvénient de la simulation parlementaire en ligne est le manque de conversations informelles durant les pauses. « Il nous manque ces interactions-là pour parler des projets de loi », déplore-t-il. Le PFCNO en ligne lui aura tout de même permis de retrouver des amis des éditions précédentes.

En définitive, les deux Fransaskois ont hâte du retour du PFCNO en personne en novembre 2021. Pour Jolanta Bird, ayant elle-même participé à une demi-douzaine de simulations parlementaires dans sa vie, estime que les jeunes francophones de la province devraient participer « au moins une fois, car ça vaut la peine ».

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Emmanuel MassonEmmanuel Masson

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