Festival Cinergie 2024
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
1811
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
2830
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
3003
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
3032
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
3902

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
1345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
1345678910Dernière

Actualité économique

Mychèle Fortin

Terrorisme et burkini

Les dessous du débat sur le burkini

J'avais 13 ou 14 ans. Pour reprendre les paroles des Trois Accords, "dans mon corps de jeune fille, il y (avait) des changements" et, comme beaucoup de jeunes adolescentes, j'étais mal à l'aise avec ce corps en transformation. Mal à l'aise sous les regards concupiscents. J'aurais préféré qu'on me mena au pilori plutôt que de porter un bikini. 

Le maillot une pièce que j'avais  acheté était affublé d'un soutien-gorge beaucoup trop grand (il n'y avait pas de Speedo à l'époque), j'avais l'impression d'être ma grand-mère. Au malaise s'ajoutait le ridicule. J'ai donc réquisitionné une chemise blanche de mon père. Bonheur ! À l'abri des regards et des coups de soleil, j'ai pu profiter de l'eau et de la plage en toute liberté.

Des années plus tard, j'ai vécu au Mexique. J'étais désormais tout à fait à l'aise avec mon corps et mon bikini. Mais j'ai développé une allergie au soleil. Retour de la chemise blanche, sans laquelle les joies de la mer m'auraient été interdites. (Heureusement qu'on n'était pas à Cannes en 2016. On m'aurait probablement demandé d'enlever ma chemise et fait payer une amende). 

Depuis, j'ai toujours une chemise blanche ou une tunique quand je suis en maillot. C'est mon choix. Il y a le soleil, il y a aussi mon corps qui vieillit et que, à tort ou à raison, je n'ai nulle envie d'exhiber. 

Tout ça pour dire que la polémique autour du burkini, son interdiction sur certaines plages françaises, le débat qu'il provoque au Québec, m'étonnent. N'est-il pas curieux de penser qu'il n'y a  pas si longtemps, c'est la nudité des femmes qui offensait les biens-pensants?  N'est-il pas étrange de voir que la pudeur des femmes dérange alors que l'affichage de corps nubiles sur des millions de publicités et de couvertures de magazines ne gêne personne?  Est-ce parce que la notion d'indécence ne veut plus rien dire et que la pudeur nous offusque?

Le burkini a fait son apparition en 2004. Sa créatrice, Aheda Zanetti, Australienne d'origine libanaise, l'a créé pour permettre à sa nièce de se livrer à des sports incompatibles avec le hijab. Le succès fut presque immédiat. « J'ai créé le burkini pour libérer les femmes, pas pour leur enlever leur liberté. (…) Le burkini, ce n’est pas un symbole d’Islam: c’est un symbole de plaisir, de joie, de sport, de santé. Alors, qui est pire, les talibans ou les politiciens français »?

Qu'on se le dise, celles qui portent le burkini  ne sont pas celles qui portent la burqa. La lutte contre la  menace terroriste ne tient pas dans un maillot de bain. La France est-elle plus en sécurité parce que des policiers demandent à des femmes de se dévêtir ou de quitter la plage? Le Québec serait-il plus près de ses valeurs laïques si le port du burkini était interdit? 

J'ai des amies musulmanes, certaines portent le hijab, d'autres non. Il en va de même pour le burkini. Elles affirment que c’est leur choix, pas celui de leur mari. Bien sûr, il y a celles qui sont obligées de le porter, celles qui n'ont aucune liberté de choix, voire de parole. Interdire le burkini aurait pour unique résultat de priver ces femmes de la mer, du soleil, de la socialisation avec d'autres femmes, musulmanes ou non. Interdire le port du burkini est aussi absurde que de forcer une femme à le porter.

 

Imprimer
19039

Mychèle FortinMychèle Fortin

Autres messages par Mychèle Fortin
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top