Bon 36366
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
2113
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
3128
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
3249
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
3307
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
4112

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
1345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
1345678910Dernière

Actualité économique

Michel Vézina
/ Catégories: 2016, Chroniques, En quelques mots

Serons-nous là dans 50 ans?

Mercredi soir le 17 mars 2016, j’ai eu l’occasion de regarder l’émission « Le français: d’un combat à l’autre ». On y trouvait des personnes d’un peu partout au Canada en studio à Moncton, des invités via les ondes à Calgary et Winnipeg ainsi que des vignettes de témoignages et la possibilité de faire des commentaires via les réseaux sociaux. 

Les interventions étaient très intéressantes et je dois dire que je connaissais, à quelques exceptions près, tous les intervenants. Je peux quand même déplorer que la Saskatchewan était absente tout comme Terre-Neuve et Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard, le Nunavut, les Territoires-du-Nord-Ouest et le Yukon. Par contre, l’ancienne ministre péquiste Louise Beaudoin était de la partie pour le côté Québec. 

J’espère que plusieurs Québécois étaient à l’écoute d’ICI RDI. Est-ce que j’ai appris quelque chose de nouveau comme francophone canadien? Pas vraiment, car étant impliqué depuis belle lurette, la plupart des dossiers ou des histoires qui ont été soulevés ou racontées m’étaient connus: l’immigration francophone au Canada, l’accès aux soins de santé en français dans nos communautés, l’université francophone en Ontario, l’assimilation, les petits nombres, la nomination de juges bilingues à la Cour suprême du Canada, les écoles francophones en Colombie-Britannique, les autobus scolaires « bilingues » au Nouveau-Brunswick, le théâtre francophone à Toronto, les réactions francophobes au Nouveau-Brunswick, etc…

La cerise sur le sundae fut la synthèse des interventions par trois commissaires aux langues officielles: Graham Fraser, au fédéral; François Boileau, en Ontario et Katherine d’Entrepont au Nouveau-Brunswick. Sous-entendant leurs interventions, la question qui tue: y aura-t-il encore des francophones au Canada dans 50 ans? À l’image des intervenants de la soirée, nos trois mousquetaires se sont dits optimistes pour l’avenir de la francophonie au Canada: elle passera par l’éducation, le préscolaire, l’immigration, une vigilance sans relâche sur les droits acquis, des causes devant les tribunaux et une action politique pour convaincre les décideurs politiques. 

Et la Saskatchewan dans tout cela?

Je n’ai pas de boule de cristal permettant de prédire l’avenir. Et j’ai consulté mon horoscope mais là non plus, ça ne parlait pas de francophonie. 

On peut probablement dire qu’il y aura un accroissement assez important de la population en général de la province et donc, par extension, il y aura un accroissement de la population francophone (francophone de naissance et francophiles).

Cet accroissement reposera probablement sur le développement complet d’un système d’éducation du préscolaire au postsecondaire, la reconnaissance statutaire du bilinguisme français / anglais par le gouvernement, l’offre accrue de services en français partout dans la province, un réseau communautaire francophone fort et bien financé, un apport très marqué de l’immigration francophone, l’apparition de nouvelles communautés et malheureusement la disparition d’autres, une urbanisation majeure de la francophonie en Saskatchewan, de plus grandes opportunités d’expression en français au niveau culturel et via de nouveaux modes de communication dans les technologies de ce futur. 

Remarquez bien que je peux être complètement dans le champ de patates, comme aurait dit mon grand-père.  Mais il faut bien rêver et je crois que les Fransaskoises et les Fransaskois seront là dans cinquante ans. Mais le visage de la francophonie ne sera pas nécessairement celui que nous connaissons actuellement.


Imprimer
15440

Michel VézinaMichel Vézina

Autres messages par Michel Vézina
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top