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Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Malgré un budget fortement axé sur le coût de la vie et le logement, la francophonie se fraie une place modeste dans le budget... 4 mai 2024 9911
Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP) a sélectionné dix projets à financer, dont trois en Saskatchewan. 29 avril 2024 9053
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser... 27 décembre 2023 10355
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Le CÉCS dresse le portrait des régions 13 septembre 2023 Le CÉCS dresse le portrait des régions Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un aperçu détaillé de la province. Avec ce nouvel outil, l’organisme espère ainsi encourager le lancement d’entreprises et d’initiatives communautaires.
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire 7 septembre 2023 Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire. Et de faire, au passage, quelques économies. Un véritable luxe en période d'inflation généralisée.
Khady Florent – IJL-Réseau.Presse / 1 avril 2025 / Catégories: Société, Santé Santé en français : la parole aux Fransaskois Depuis plusieurs mois, le Réseau Santé en français de la Saskatchewan (RSFS) est parti à la rencontre des francophones à travers la province. L’objectif : comprendre leurs expériences et attentes pour améliorer les soins. « On veut entendre ce que les gens ont à dire, savoir ce qui leur manque et ce qui fonctionne pour eux », explique Innocent Minega, directeur du Réseau Santé. En recueillant les témoignages de la communauté, le RSFS cherche à s’assurer que ses actions sont conformes aux réalités des communautés francophones. Pour y parvenir, le RSFS a mené des consultations. « On a eu plus de 100 répondants grâce aux relais des médias et à Radio-Canada qui nous ont aidés à diffuser notre questionnaire », se félicite Innocent Minega. Mais un sondage ne suffit pas. Puisque tout le monde n’a pas accès aux outils en ligne, des rencontres ont également été organisées dans sept localités de la province. Les membres des communautés francophones de Regina, Bellevue, Prince Albert, North Battleford, Moose Jaw, Gravelbourg et Vonda ont ainsi été consultés. Au total, 174 personnes ont répondu présentes et pris part à des groupes de discussion pour discuter des enjeux de santé. Les premiers résultats Les résultats préliminaires de l’enquête sont déjà intéressants : « 50 % des répondants ont entre 40 et 55 ans, une tranche d’âge qui répond peu aux sondages habituellement, alors c’est une bonne surprise », note le directeur du RSFS. Les plus de 55 ans sont aussi nombreux (24 %), suivis des 25-39 ans et des 18-25 ans. L’une des questions du sondage portait sur le professionnel de santé le plus consulté. Sans surprise, c’est le médecin de famille qui est le plus sollicité. Mais, plus inattendu, ce dernier est suivi par le dentiste. « On ne s’attendait pas à voir les dentistes en deuxième position, cela montre l’importance des programmes de prévention dans ce domaine », retient Innocent Minega. Enfin, 87 % des répondants consultent pour eux-mêmes, tandis que 34 % le font pour leurs enfants et 3,7 % en tant que personnes aidantes. Agir ensemble Mais au-delà des chiffres, des attentes précises émergent. La santé mentale, par exemple, est un sujet essentiel pour plusieurs membres de la communauté. « Si je devais consulter un psy ou un thérapeute, il faudrait absolument que ce soit en français, témoigne une membre de la communauté francophone. Bilingue ou pas, pour parler de mon moi le plus intime, il faudrait que ce soit dans ma langue maternelle. Pour tout le reste, c’est la compétence qui passe avant tout. » Un Fransaskois note le rôle du patient pour exprimer ses préférences et besoins : « J’ai passé un scan récemment et j’ai demandé à ce que l’appareil soit mis en français pour les indications. Avec les outils médicaux robotisés, il faut que les patients pensent à réclamer le français quand ils sont face à une machine. » Un autre enjeu concerne l’accès aux services en français pour les patients bilingues. « Dès que j’engage la conversation en anglais, même si c’est juste pour être poli, ça me dessert. La personne en face ne se préoccupe plus de ma langue de préférence », relate un autre membre de la communauté. Selon le responsable du RSFS, environ 900 professionnels de santé en Saskatchewan peuvent offrir des services en français, mais ne sont pas identifiés comme tels, privant les patients de soins dans leur langue natale. Savoir qui sont les professionnels francophones reste un défi. Pour le directeur de Vitalité 55+, c'est dans les petites communautés que l’on a le plus de chances de les identifier grâce au réseautage et au bouche-à-oreille. Les résultats de la consultation menée par le RSFS serviront à construire le prochain plan d’action de l’organisme, prévu pour 2025-2030. En outre, le Réseau Santé organise un Forum Santé les 30 et 31 mai à la Cité francophone de l’Université de Regina. Ouvert à tous, le forum sera l’occasion de découvrir les résultats complets de la consultation, mais aussi d’assister à des conférences, notamment sur la santé mentale. Plus de renseignements sur le Forum Santé sur le site web du Réseau Santé en français de la Saskatchewan (RSFS). Imprimer 2250 Khady Florent – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane Autres textes par Khady Florent – IJL-Réseau.Presse Contacter l'auteur Les commentaires sont visibles aux abonnés..