Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
2021
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
3024
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
3147
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
3186
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
4020

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
1345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
1345678910Dernière

Actualité économique

Fannie Olivier (Presse canadienne)
/ Catégories: Francophonie, Politique

Rapport: les communautés minoritaires négligées lors de l'examen des dépenses

Parlement d'Ottawa
Ottawa a négligé ses obligations en matière de langues officielles lors de l'examen des dépenses qui a mené à d'importantes coupes dans l'appareil gouvernemental.

Le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, signale dans un rapport publié mardi que les communautés en langue minoritaire n'ont pas systématiquement été prises en compte lors de cet exercice.

Résultat: les coupes budgétaires ont fait des "dommages collatéraux" dans les services à ces communautés.

En 2011, les troupes de Stephen Harper avaient annoncé une révision exhaustive des dépenses afin d'imposer des compressions budgétaires dans l'ensemble des ministères.

M. Fraser rappelle que le Secrétariat du Conseil du trésor du Canada, responsable de l'examen des dépenses, doit se plier à la Loi sur les langues officielles, à défaut de quoi les groupes minoritaires peuvent en pâtir.

C'est d'ailleurs ce qui s'est produit, selon lui.

"Je pense qu'on a eu suffisamment de plaintes vis-à-vis la restructuration de certaines institutions, l'élimination de certains services" pour l'affirmer, note-t-il en entrevue.

Rien n'indique que le gouvernement avait une stratégie pour s'assurer que les langues officielles soient respectées lors de la révision des dépenses. M. Fraser évoque par ailleurs une "certaine confusion" concernant qui était chargé de s'assurer que les obligations linguistiques soient respectées. Il déplore également un manque d'accès aux documents demandés par son équipe.

Un exemple frappant de la façon dont les coupes peuvent affecter les droits linguistiques est la fermeture du Centre de recherche et de sauvetage maritime de Québec que le gouvernement conservateur avait planifiée, afin de faire des économies. Après que de nombreuses voix se furent élevées contre cette fermeture _ dont celle de M. Fraser et du vérificateur général Michael Ferguson _ Ottawa avait fait marche arrière, parce qu'il était finalement incapable de s'assurer que des services en français soient disponibles 24 heures par jour à partir d'un autre centre de sauvetage.

Cette saga aurait pu être évitée si on avait donné des conseils sur les droits linguistiques en amont.

Aux yeux de M. Fraser, bien d'autres coupes ont dû avoir un impact à cet égard, mais il est difficile de les identifier.

"(Les) dommages collatéraux sont souvent invisibles, mais ce qu'on a pu voir, c'est le manque de planification, le manque de stratégie de l'agence centrale qui est responsable pour la planification financière du gouvernement", explique-t-il.

M. Fraser formule trois recommandations pour s'assurer que l'austérité budgétaire ne se fasse pas aux dépens des droits linguistiques et se dit "encouragé par le plan d'action proposé par le Secrétariat".

Le commissaire salue par ailleurs les ambitions des libéraux, récemment arrivés au pouvoir à Ottawa, en matière de langues officielles, notamment la mention dans le discours du Trône que le gouvernement "encouragera l'utilisation des langues officielles du pays".

Il ne veut toutefois pas se réjouir trop vite. "Un discours du Trône, c'est comme un menu. Il faut attendre l'arrivée du repas", illustre-t-il. Il ajoute d'ailleurs que "c'est toujours un défi pour un nouveau gouvernement de comprendre la nature de ses obligations". 

Imprimer
22024

Fannie Olivier (Presse canadienne)Presse Canadienne

Autres messages par Fannie Olivier (Presse canadienne)
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top