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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Anonym
/ Catégories: 2016, Francophonie, Politique

Qui remplacera les champions Godin et Chaput ?

Les nouveaux défenseurs de la francophonie à Ottawa

Darrell Samson, député fédéral de Sackville-Preston-Chezzetcook

Darrell Samson, député fédéral de Sackville-Preston-Chezzetcook

Photo: Francopresse (2015)
Avec le départ de la sénatrice manitobaine Maria Chaput et du député acadien Yvon Godin, les communautés francophones perdent deux champions d’envergure au Parlement. Trouvera-t-on une relève parmi les nouveaux députés hors Québec ? Trois viennent d’être nommés au Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes.

Darrell Samson (Sackville-Preston-Chezzetcook) : ancien surintendant du Conseil scolaire acadien provincial.

Maria Chaput n’avait pas rêvé de devenir sénatrice, mais Darrell Samson songe à la politique fédérale depuis son enfance. L’intention a pris forme « quand Pierre Trudeau a été élu premier ministre (en 1968). Il a été ma vedette politique durant toute ma jeunesse. Quand Justin Trudeau s’est présenté, je me suis dit que c’était le moment.

« Je suis de la Nouvelle-Écosse et mon cœur est grand pour l’Acadie et la Francophonie, lance-t-il. Je vais continuer le travail d’Yvon Godin et j’aurai certainement des conversations avec lui. Je vais apporter au comité mes connaissances des milieux éducatifs et associatifs.

« Il y a le sous-financement de l’éducation française. Le statu quo est avantageux pour les conseils scolaires anglophones en Nouvelle-Écosse. En dix ans, ils ont perdu 30 000 élèves alors que le CSAP en a ajouté 1 000 de plus. Mais le financement n’a pas changé, ce qui représente une baisse pour nous.

« Même chose pour le milieu associatif, ajoute Darrell Samson. Si on avait dix organismes avant, maintenant on en a 20 et le même financement. Ce n'est pas assez pour des projets innovateurs qui pourraient accroître la vitalité. »

Daniel Vandal (Saint-Boniface-Saint-Vital) : ancien maire adjoint de Winnipeg et ex-président de la télé APTN.

« Je me considère un champion des langues officielles. En tant que conseiller municipal, j'ai lutté pour l'offre de services en français. Et aussi lorsqu'il s'agissait de dossiers d’autres paliers gouvernementaux, notamment le Centre de services bilingues et la Cour provinciale à Saint-Boniface. »

Parmi ses priorités, on trouve le processus pour remplacer la Feuille de route pour les langues officielles. Il appuiera aussi les médias francophones « qui ont souffert de grandes coupures en raison de la formule de financement établie par l'ancien gouvernement ».

Le Manitobain soutiendra aussi la redéfinition du statut des francophones dans la Loi sur les langues officielles, un dossier cher à la sénatrice Chaput. Il entend aussi contribuer à la reconnaissance nationale « de l'apport culturel important de la communauté métisse. »

Quant à la désignation bilingue d’Ottawa, Daniel Vandal rappelle que la décision ne relève pas du fédéral. « Cela étant dit, je crois en l’importance de reconnaître les langues officielles à l’échelle nationale. Je suivrai ce dossier de près. »

Paul Lefebvre (Sudbury) : avocat, musicien et propriétaire de l’hebdo Le Voyageur.

« Les résidents de Sudbury ont élu un député bilingue au sein d’un gouvernement mené par un premier ministre qui est, lui-même, un champion de premier plan des langues officielles. Ils s’attendent à ce que j’incarne leur fierté par rapport aux langues officielles et la vitalité des deux langues à Sudbury dans mon travail de parlementaire, mes communications et mes efforts de représentation.

« Une des grandes richesses de nos collectivités est notre capacité de se rassembler pour célébrer notre fierté et de se souder pour pallier aux défis sur le terrain. La fierté des langues officielles, l’affirmation de leur importance pour le Canada, la pleine mise en œuvre de la loi, ce ne sont pas des 'dossiers' ou des 'concepts' à mes yeux. Ça fait partie de ma vie aussi bien en famille que sur la place publique. »

Quant à son travail au Comité permanent, le député nomme les enjeux préoccupants : le recrutement d’immigrants par les communautés francophones, la place des langues officielles dans les fêtes du 150e du pays et la reprise de la Feuille de route pour 2018.

Sur le bilinguisme d’Ottawa, il rappelle qu’il s’agit d’un enjeu municipal tout en affirmant qu'il est « logique et naturel que notre capitale nationale tienne compte des langues officielles ». 

Le vétéran Mauril Bélanger (Ottawa-Vanier) siègera aussi au Comité permanent, ainsi que le Québécois François Choquette (Drummond), qui a pris la relève d’ Yvon Godin pour piloter aux Communes le projet de rendre obligatoire le bilinguisme des juges de la Cour suprême. L’adhésion des députés Samson, Vandal et Lefebvre à cette mesure est acquise.

 

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