Festival Cinergie 2024 150 ans
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

1596

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser leur projet. De quoi bonifier l’offre de services en français dans la province.

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

2635
L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de « renforcer les liens croissants entre la Belgique et la province ». Des liens qui se veulent surtout économiques.
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
2847
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
2878
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
3743
Léger ralentissement de l’inflation en décembre Léger ralentissement de l’inflation en décembre

Léger ralentissement de l’inflation en décembre

FRANCOPRESSE – Malgré un maintien des prix élevés au Canada, l’Indice des prix à la consommation (IPC) est passé de 6,8 % à...
4835

Les immigrants, une richesse économique plus que jamais éduquée

FRANCOPRESSE – Le Canada peut se targuer d’avoir la main-d’œuvre la plus scolarisée des sept plus grandes puissances du monde. C’est en grande partie les immigrants qui ont hissé le pays en tête du classement. Ottawa mise plus que jamais sur l’immigration économique de travailleurs hautement qualifiés. Pourtant, les compétences des nouveaux arrivants ne sont...
RSS
1345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
1345678910Dernière

Actualité économique

Pat Connolley
/ Catégories: 2016, S'exprimer autrement

Parcours d'un Fransaskois d'adoption

Pat Connolley, éducateur et agriculteur à la retraite

Pat Connolley, éducateur et agriculteur à la retraite

Photo: Gracieuseté Pat Connolley
En 1945, à Montréal, une jeune Québécoise a accouché d’un petit garçon. Elle n’était pas mariée. À cette époque, une femme qui se trouvait dans une telle situation n’avait d'autre choix que de laisser l’enfant en adoption. Le bébé a été adopté par un couple qui déménagea à Ottawa, une ville bilingue, avec son nouveau bébé et une petite fille qu’ils avaient adoptée l’année précédente.

Les enfants ont été envoyés dans des écoles françaises. Malheureusement, ils sont bientôt devenus orphelins. Leur mère adoptive est morte après 9 ans et leur père adoptif après 13 ans. Les deux enfants ont été élevés par d’autres membres de la famille adoptive. Le petit garçon a grandi et il a commencé à vivre seul à l’âge de 17 ans.

Âgé d’environ 20 ans, il est allé un après midi à une veillée funèbre pour offrir ses condoléances à un ami dont la grand-mère était morte.  Il y a rencontré la tante de son ami qui  vivait avec son mari à Kamsak en Saskatchewan. Apprenant les circonstances de vie de notre jeune homme, elle lui a offert d’aller en Saskatchewan pour terminer ses études secondaires. Le jeune homme a accepté l’offre et pris le train pour la Saskatchewan en 1965. Il s’est inscrit au Collège Notre Dame à Wilcox où il a rencontré le directeur du collège, le célèbre Père Murray. Il a fini son secondaire en un an.

Après avoir passé 4 ans à faire quelques boulots différents, il est allé  au bureau des admissions au campus de Regina de l’Université de la Saskatchewan. En parlant à un officier de l’université, il a mentionné qu’il voulait devenir enseignant et qu’il pouvait parler français. Même s’il n’avait pas beaucoup d’argent, il s’est inscrit au programme de formation pédagogique. Il a étudié pendant deux ans tout en travaillant à temps partiel. Il a rencontré une jolie jeune fille qui était enseignante et musicienne.  Ils se sont mariés en 1971.

Il a commencé sa carrière comme enseignant de français dans une petite école rurale. Au cours des années suivantes il a continué à suivre des cours de français en même temps qu’il enseignait.  Il a achevé quelques diplômes universitaires dont un en français. Sa femme et lui ont acheté une ferme en même temps qu’ils enseignaient et que l’homme étudiait. 

Après sa carrière dans l’éducation et jusqu’au présent, l’homme continue à participer à des cours de français et à beaucoup d’autres activités en français. Il continue de vivre une vie fortunée rendue possible par la décision de ses parents adoptifs de l'envoyer à une école française et aussi par son choix d’offrir ses condoléances  à un ami.

Finalement, il trouve sa vie très enrichie parce qu’il vit dans une province où la communauté francophone est très accueillante. Après plus de 50 ans en Saskatchewan, il peut vraiment se dire Fransaskois d'adoption.


*J.Patrick (Pat) Connolley, éducateur retraité, agriculteur retraité

Imprimer
26339

Pat ConnolleyKenneth Bos

Autres messages par Pat Connolley
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top