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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Les Fransaskois célèbrent leur héritage
Marie-Lou Bernatchez
/ Catégories: Communautaire, Debden, Prud'homme

Les Fransaskois célèbrent leur héritage

Depuis le début de l’été, plusieurs communautés fransaskoises ont profité de la période estivale et de la diminution des restrictions sanitaires pour célébrer l’anniversaire de leur fondation. Cap sur les villages de Prud’homme et Debden.

Le village de Prud’homme, à 45 minutes à l’est de Saskatoon, était en fête le samedi 13 juin. Près de 200 personnes se sont rassemblées sur le terrain du musée multiculturel Providence pour célébrer les 100 ans de changement de nom du village, les 100 ans de naissance de la défunte femme d’État Jeanne Sauvé, ainsi que la rénovation du musée.

« Aujourd’hui, nous avons trois raisons de célébrer », a lancé Margret Asmuss, présidente du musée multiculturel de Prud’homme et membre organisatrice de l’événement.

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Mélanie Beckhusen offre des visites en français au musée Providence de Prud’homme. Crédit : Marie-Lou Bernatchez

Pour l’occasion, le comité du musée avait offert des visites guidées bilingues et gratuites, des activités pour les familles et un barbecue. L’église du village avait même ouvert ses portes aux visiteurs.

Une riche histoire

Le village de Prud’homme a changé de nom pas moins de cinq fois entre 1897 et 1922, passant de Bluebell Ranch à Marcotte's Crossing, Lally's Siding et Howell, pour enfin s’arrêter sur Prud'homme.

« Le nom de Prud’homme est venu honorer le nouvel évêque de Prince Albert en 1921, Monseigneur Joseph Prud’homme. Nous savons qu’il y a eu beaucoup de controverses et de chicanes avec ce changement de nom », explique la responsable.

« Une femme qui a eu un rôle important dans l’histoire canadienne est née ici à Prud’homme, il y a 100 ans », a relaté Margret Asmuss, soulignant les exploits de la femme d’État et journaliste Jeanne Sauvé.

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Jeanne Sauvé, née à Prud’homme, a été la première femme à avoir été présidente de la Chambre des communes du Canada de 1980 à 1984 et gouverneure générale de 1984 à 1990. Crédit : Bibliothèque et Archives Canada

Jeanne Sauvé est née à Prud’homme le 26 avril 1922 et est décédée à Montréal le 26 janvier 1993. La femme, qui a fait carrière en politique et journalisme, a été la première femme canadienne à devenir présidente de la Chambre des communes et la première femme à occuper le rôle de gouverneure générale. Le parc Jeanne Sauvé à l’entrée du village lui rend d’ailleurs hommage.

Un patrimoine à préserver

Margret Asmuss a profité des festivités pour souligner les travaux de rénovation qui ont eu lieu au musée dans les dernières années. « Je voudrais rappeler qu’en 2017 nous pensions abandonner l’entretien de l’ancien presbytère qui abrite le musée, mais que nous avons finalement reçu un appui financier de Patrimoine canadien, ce qui fait que nous sommes encore ici aujourd’hui », s’est réjouie l’ancienne mairesse de Prud’homme.

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Margret Asmuss, présidente du musée multiculturel de Prud’homme Crédit : Marie-Lou Bernatchez

Le système de chauffage a été remplacé, tout comme un mur au sous-sol et plusieurs fenêtres. « Nous n’avons pas encore terminé tous les travaux, mais au moins maintenant nous avons la garantie que le musée peut encore être accessible aux visites et qu’il sera encore debout pour les cent prochaines années », s’est-elle exclamée.

Cent ans pour Debden

Dans le nord de la province, plus de 1 000 personnes ont quant à elles assisté aux célébrations du centenaire de Debden du 29 au 31 juillet.

« Les mots ne peuvent exprimer notre gratitude et nous sommes submergés d’émotion par le soutien de nos bénévoles, donateurs et commanditaires qui ont rendu cet événement possible », ont souligné les membres du comité organisateur.

« Nous avons créé de beaux souvenirs pour commémorer les 100 ans d’héritage et de traditions de Debden », ont ajouté Camille Howat, Cecile Compagna, Dean et Leah Demers, Jennifer Lehouillier, Lucille Amundson, Margaret Reves, Nadine Peterson, Penny Brad, Rocky et Jennifer Gaudry, Shanna Dumais, Tamara Couture, Urgel Bilodeau et Amanda Cyr.

Les célébrations avaient dû être reportées d’un an en raison de la pandémie. « L’automne dernier, nous avons décidé de nous lancer dans l’organisation », a déclaré Amanda Cyr, co-organisatrice.

Les festivités ont débuté par une production théâtrale sur l’histoire de Debden, un défilé et des activités pour les enfants. La fin de semaine s’est poursuivie avec les spectacles de River’s Edge, Stephanie Rose, Layton Ferster et Misdeal. Enfin, l’événement s’est clos avec un marché artisanal et des activités d’apprentissage de l’histoire autochtone.

Un hameau francophone dans la forêt boréale

D’après des informations de la Société historique de la Saskatchewan (SHS), les régions de Debden et de Victoire ont été colonisées vers les années 1912 par des pionniers francophones venus de l'est du Canada et des États-Unis.

C’est en 1920 que Debden est incorporé en village et doit son nom à un village au nord de Sussex en Angleterre. Au fil des années, plusieurs Canadiens français sont venus s’établir pour ouvrir des commerces, bien que l’agriculture ait toujours été l’activité première du secteur.

Ainsi a-t-on retrouvé la fromagerie d'Ovide et Zéphirin Lajeunesse, le taxi d'Alexis Bujold, la cour à bois d'Aimé Demers, l'écurie de louage de Pierre Larose et Athanase Lajeunesse, la salle de billard d'Alfred Chalifour et le moulin à scie de Joe Bélair et Joe Couture.

De nos jours, le village de près de 300 habitants possède une prématernelle francophone, une école d'immersion, une paroisse bilingue, un club d'aînés, une association régionale fransaskoise et de nombreux commerces offrant des services en français.

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Les différents noms de Prud’homme à travers le temps
Prud’homme (1922)
Howell (1906)
Lally Siding (1903)
Marcotte’s Crossing (1901)
Blue Bell Ranch (1899)
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