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Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée. 3 juillet 2024 8576
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Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP) a sélectionné dix projets à financer, dont trois en Saskatchewan. 29 avril 2024 8644
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser... 27 décembre 2023 9743
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de... 17 novembre 2023 11020
Le CÉCS dresse le portrait des régions 13 septembre 2023 Le CÉCS dresse le portrait des régions Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un aperçu détaillé de la province. Avec ce nouvel outil, l’organisme espère ainsi encourager le lancement d’entreprises et d’initiatives communautaires.
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire 7 septembre 2023 Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire. Et de faire, au passage, quelques économies. Un véritable luxe en période d'inflation généralisée.
Marianne Dépelteau — Francopresse / 6 juin 2022 / Catégories: Société, Bénévolat « La pandémie a créé des gens désengagés » chez les étudiants Plusieurs associations étudiantes de collèges et universités du pays ont remarqué une baisse de la participation étudiante aux activités démocratiques au cours des dernières années. Bien que personne ne sache en identifier la cause exacte, le coût de la vie et la hausse des droits de scolarité sont montrés du doigt. « Maintenant, avoir tous les élus à une table, c’est compliqué », soupire le directeur de la Fédération des étudiantes et étudiants de l’Université de Moncton (FÉÉCUM), Pierre Losier. Selon lui, l’engagement au sein de la fédération étudiante n’est pas forcément moindre, mais différent : « Quand je suis arrivé [à la FÉÉCUM] il y a 12 ans, c’était très rare un élu qui avait un emploi, tandis qu’à cette heure, c’est rare un élu qui ne travaille pas. Donc, c’est certain que ça change la dynamique […] le travail se fait, mais pas nécessairement de la même façon. » « Avec le taux d’endettement qui augmente, c’est de plus en plus difficile de convaincre les gens de prendre une journée pour manifester. Avec un endettement élevé et [des études très chères], des fois on se questionne “est-ce que c’est la bonne voie de dire aux étudiants de manquer leurs cours après qu’ils aient investi 8 000 dollars dans leur année ?"», explique-t-il. Pierre Losier prévoit que l’augmentation continue des frais de scolarité nuira davantage à l’engagement démocratique des étudiants. Pierre Losier, directeur de la Fédération des étudiantes et étudiants du campus universitaire de Moncton Photo : Courtoisie FÉÉCUM Selon Statistique Canada, les étudiants canadiens inscrits à temps plein à un programme de premier cycle payaient en moyenne « 6 693 dollars en droits de scolarité pour l’année universitaire 2021-2022, en hausse de 1,7 % par rapport à l'année précédente. Les frais moyens des programmes d'études de cycles supérieurs se sont accrus de 1,5 % pour atteindre 7 472 dollars. » Pierre Losier témoigne de l’écart entre le Québec et le reste du Canada. En 2012, lors du printemps érable : « Les [Québécois] nous demandaient pourquoi on n'allait pas dans la rue. Eux autres ont payé 2 000 dollars et peuvent dire “si vous ne venez pas dans la rue, vous allez payer comme notre voisin, 8 000 dollars". Eh bien, les nôtres paient 8 000 dollars et ne peuvent pas [se permettre] de manquer un cours. » La pandémie encore coupable « La pandémie a créé des gens désengagés », se désole Pierre Losier. Il observe un certain engouement depuis le retour des activités en présentiel et a « espoir que l’année prochaine les gens seront plus présents, répondront aux différentes offres sur le campus, que ce soit des activités culturelles [ou autres]. » « L’Université a une partie académique, mais on veut aussi créer des citoyens engagés et si on ne réussit pas à les engager dans la communauté universitaire, ça va être très difficile d’avoir ces gens engagés dans notre communauté par la suite », ajoute-t-il. Diana Mbonga Diana aura du pain sur la planche au début de son second mandat à la présidence de l’Association étudiante de l’Université Saint-Paul (AÉUSP) : « Le plus gros défi, c’est la participation des étudiants dans ce que nous faisons sur la question démocratique et les activités. » Malgré un effort de communication par l’utilisation des médias sociaux et d’une infolettre, le faible taux de participation a mené à l’élection de deux membres par acclamation à des postes de direction. La vaste majorité des cours se donne encore à distance à la Cité d’Ottawa. Cette réalité, qui dure depuis plus de deux ans, a causé une baisse du sentiment d’appartenance des étudiants et une « faible participation aux différentes activités liées à la vie étudiante et à la vie démocratique », affirme le directeur général de l’Association étudiante de La Cité, Louis-Philippe Hurtubise, dans un courriel. Il se rappelle qu’avant la pandémie une centaine d’étudiants se présentaient aux assemblées générales : « Cette année, on a eu beaucoup de difficulté à atteindre le quorum soit 25 étudiants […] Avant la pandémie, plus de 18 % des étudiants se prévalaient de leur droit de vote et cette année c’est à peine 7 % de ceux-ci qui ont voté. Le nombre de candidats qui se présentent pour être représentants a également diminué dans les mêmes proportions. » En échangeant avec les autres collèges ontariens, Louis-Philippe Hurtubise comprend que la tendance est généralisée. D’après la vice-présidente de l’Association des Universitaires de la Faculté Saint-Jean (AUFSJ), Joannie Fogue, ce sont surtout les élus d’une association qui influencent l’engagement de la population étudiante. Joannie Fogue, vice-présidente de l’Association des Universitaires de la Faculté Saint-Jean Photo : Glen — SUBPhoto Cette dernière ne rencontre pas d’obstacle particulier quand vient le temps de mobiliser les membres, estimant qu’il faut « comprendre les démographies qu’on représente ». Joannie Fogue conclut que la meilleure voie de la mobilisation des étudiants, surtout des plus jeunes, demeure l’utilisation des médias sociaux. Imprimer 10253 Marianne Dépelteau — FrancopresseFrancopresse Autres textes par Marianne Dépelteau — Francopresse Contacter l'auteur Les commentaires sont visibles aux abonnés..