Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
1956
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
2981
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
3113
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
3132
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
3992

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
1345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
1345678910Dernière

Actualité économique

Arthur Béague
/ Catégories: Chronique environnement

Faire la pluie et le beau temps

Vieille de 1 732 ans, cette expression signifie « décider de tout, se croire tout permis ». L’Homme, dans sa soif perpétuelle de contrôle absolu, endosse depuis plusieurs décennies le costume de Dieu de la météo. Mais à quel prix ?

L’eau est devenue en l’espace de quelques décennies un or bleu aux enjeux considérables. Son entrée à la bourse de Chicago fin 2020 ne présage rien de bon. Sécheresse, famine, transmission de maladies, guerres… Le manque d’eau est responsable de tous ces maux. L’équation est simple mais bonne à rappeler : sans eau, pas de vie.

À la recherche de l’Eldorad’eau !

Le réchauffement climatique a sérieusement accéléré la donne et aujourd’hui de nombreux scientifiques se retroussent les manches pour trouver la précieuse substance. Une quête qui vire à l’obsession à Dubaï où, dans les champs de gratte-ciel perdus en plein désert, il n’y a plus que l’argent qui coule à flots. La trouvaille des têtes pensantes : l’ensemencement des nuages ! 

Si la technique a été expérimentée pour la première fois à New York en 1946 pour faire face à la sécheresse, elle est là-bas particulièrement développée. Des avions scrutent le ciel à la recherche des nuages qui passent au-dessus du territoire et, une fois le cumulus repéré, les pilotes tirent des fusées qui contiennent des cristaux de sel.

Le sel a la capacité d’agréger les minuscules gouttelettes d’eau afin qu’elles forment une grosse goutte qui tombe sous l’effet de la gravité. Même s’il est très difficile de mesure l’effet d’une telle mesure, cette technique aurait permis d’augmenter la pluviométrie de 15 à 20 % selon certaines sources.

Vers une guerre des nuages ?

En Alberta, cette pratique est utilisée pour lutter contre la grêle. L’ensemencement des nuages accroît le nombre de granules de glace qui forment les nuages de grêle tout en réduisant la taille de chaque granule, limitant ainsi les dégâts causés par les chutes de grêle.

Terrence Krauss, météorologue à la Société de gestion des phénomènes météorologiques violents de l’Alberta (Alberta Severe Weather Management Society), affirmait à CBC en 2014 que, sans l'ensemencement des nuages, les Albertains subiraient jusqu'à 40 % de dommages supplémentaires lors des tempêtes de grêle estivales.

Il n’existe pas à ce jour de loi internationale qui protège les nuages. Le cumulus, coton au vent, avait peut-être prévu de grossir tout doucement avant de libérer son trop-plein d’eau dans le pays voisin. Le voilà fauché en plein vol à l’aube de sa jeunesse. En dessous, on chante sous la pluie, et à côté on pleure.

Loin d’être anecdotique, la guerre des nuages fait naître des conflits un peu partout dans le monde. Des tensions sont apparues entre la Chine et l’Inde, cette dernière accusant son voisin d’influer sur ses précipitations.

En plus de modifier la pluviométrie à l’échelle mondiale, ces techniques creusent les inégalités entre les pays riches, capables de mettre des millions sur la table, et les pays pauvres qui n’ont plus que les yeux pour pleurer.

Comme si les tensions géopolitiques n’étaient pas assez fortes, nous vivons dans un monde où tout a un prix et un propriétaire. Les plus heureux sont peut-être ceux qui ont la tête dans les nuages.

 

Imprimer
3392

Arthur BéagueArthur Béague

Autres messages par Arthur Béague
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top