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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Extrême droite : tout va bien
Mychèle Fortin

Extrême droite : tout va bien

Tous les regards étaient braqués sur la France le 24 avril dernier. La réélection d’Emmanuel Macron a été accueillie avec soulagement par plusieurs. Comme son élection l’avait été en 2017. Je m’en souviens, j’y étais. (1)  Mais la donne internationale a bien changé depuis. Rarement a-t-on vu le secrétaire général de l’ONU et les chefs de la plupart des démocraties se réjouir aussi ouvertement d’une victoire électorale. Et on imagine la déception de Vladimir Poutine.

Si Marine Le Pen a dû s’incliner cette fois encore, la lutte a été plus serrée. À plus de 41 % des votes, contre 33,9 % en 2017, on peut dire que l’extrême droite française est en progression. Mais il n’y a pas qu’en France qu’elle se porte bien. Elle prend du galon partout. Y compris chez nous.

La grande séduction du populisme

L’extrême droite est devenue le refuge, l’espoir des classes populaires et rurales qui perdent leur pouvoir d’achat, se sentent méprisées par les « élites », brimées dans leurs « droits ». Bon nombre de groupuscules s’en réclament : skinheads, neo-Nazis, anti-vax, anti-immigration, anti-LGBT, etc.

Selon Barbara Perry, directrice du Centre d’étude sur la haine, les préjugés et l’extrémisme de l’Institut de technologie de l’Ontario, il y aurait près de 300 de ces groupes au Canada. (2) Certains ne comptent que quelques membres, d’autres en regroupent 1 000. Et certains sont armés.

Bien que ce phénomène demeure marginal, la mouvance extrême droite, qui a pour objectif d’affaiblir les gouvernements, a de plus en plus d’adeptes. Son discours populiste, fondé sur la critique du système et de ses représentants, séduit. Les classes populaires qui votaient traditionnellement à gauche se déplacent vers la droite. La Saskatchewan, berceau du socialisme canadien, est devenue le fief du Parti de la Saskatchewan.

Le populisme n’a pas d’idées, il a une recette : dénigrer les « élites », exploiter la colère et la peur de ceux qui se sentent opprimés ou laissés pour compte (ce en quoi ils n’ont pas toujours tort), tordre ou ignorer les faits, proposer des solutions simplistes à des problèmes complexes. La recette est toujours la même, elle ne fait que s’adapter aux circonstances. Qui sont cette fois le prix de l’essence, l’inflation, la précarité, et la pandémie.

Le prochain chef du PCC ?

Le candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, nage allègrement dans les eaux de la fatigue pandémique.

Qu’importe que certains citoyens conservateurs n’aient pas du tout apprécié le soutien qu’il a manifesté au « Convoi de la liberté » qui a paralysé Ottawa il y a deux mois, qu’importe l’inquiétude qui règne au sein de la députation conservatrice, partout où il passe, il fait salle comble. La trudeaumanie des années 60, ça vous dit quelque chose ? Et bien Poilievre, ça commence à ressembler à ça.

Si ceux et celles à qui il fait peur évoquent Trump, il faut reconnaître qu’il se démarque parfois de l’ancien président, notamment au chapitre de l’immigration dont il parle comme d’une richesse collective.

Mais, comme Trump, il s’en prend aux « élites politico-médiatico-bureaucratiques » qu’il accuse de travailler contre le peuple. S’il devient premier ministre, il réglera la crise économique avec les bitcoins. Il abolira les règles environnementales introduites par le gouvernement Trudeau. Les sénateurs seront élus, et une pétition de leurs électeurs suffira à les démettre de leurs fonctions.

On a dit que Éric Zemmour avait largement contribué à dédiaboliser Marine Le Pen. On pourrait dire que Maxime Bernier rend le même service à Pierre Poilievre. À côté de déclarations du genre « Le Canada a un fasciste comme premier ministre et une nazie comme vice-première ministre », monsieur Poilievre a des allures de modéré. Il est des limites qu’il ne franchit pas, contrairement à certains qui le soutiennent, dont l’ex-chef Andrew Scheer qui a écrit que « Trudeau est la plus grande menace contre la liberté au Canada ».

Pierre Poilievre, premier ministre en devenir ? Vais-je pour la première fois de ma vie souhaiter une victoire à Jean Charest ? Oui, il y a six candidats dans cette course fratricide. Un candidat modéré comme Scott Aitchison a-t-il une chance ? Je crains que non. À mon avis, la lutte se fera entre Poilievre et Charest. Misère…

  1. La France : place aux jeunes !, L’Eau vive, mai 2017
  2. L’extrême-droite en embuscade au Canada, Francopresse, février 2022
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