Grève Postes Canada accès PDF
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
5082
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
6543
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
5945
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5706

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
1345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
1345678910Dernière

Actualité économique

Marie-Lou Bernatchez

Des tambours royaux au cœur de la fransaskoisie

Le groupe percussionniste réginois Abahebera, terme qui signifie « dévoué au tambour » en kirundi, une langue du Burundi, a fait résonner toute sa dévotion lors d’une prestation pour le moins rythmée et colorée le 9 juillet en soirée au Festival fransaskois.

Le groupe est composé d’une dizaine de percussionnistes originaires du Burundi. Présenté par la Communauté burundaise de Regina, le groupe avait hâte de retrouver la scène du festival après plus de deux ans de pandémie.

« Ça donne un spectacle assez différent et c’est quelque chose de traditionnel chez nous », explique Jean de Dieu Ndayahundwa, membre responsable de Abahebera depuis cette année.

Un groupe en demande

La prestation, d’une durée d’une trentaine de minutes, a apporté une ambiance électrisante au festival. Elle précédait le spectacle sur la grande scène qui débutait à 19 heures.

Le talent d’Abahebera est de plus en plus reconnu dans l’Ouest canadien, et le groupe est désormais installé dans la vie culturelle en Saskatchewan.

Les tambourinaires sont régulièrement invités à de grands événements tels que la fête du Canada, le Festival fransaskois, le Festival folk de Regina, le Festival culturel d’Assiniboia, ou encore l’Africa Fest de Victoria en Colombie-Britannique.

Image
L’UNESCO a inscrit le tambour burundais au patrimoine mondial de l'humanité en 2014. Crédits: Marie-Lou Bernatchez

Ce n’est qu’en 2018 que les membres du groupe ont commencé à pratiquer ensemble. « Je me souviens de regarder les tambourinaires au Burundi quand j’étais enfant, mais je n’avais jamais joué », se remémore Jean de Dieu Ndayahundwa.

« C’est Rénord Nsekera, le responsable technique du groupe, qui m’a appris à jouer », ajoute le musicien. Afin de garder le tempo, le groupe se rencontre chaque samedi pour pratiquer.

Du rythme et de l’effort

« C’est quand même demandant physiquement, explique Jean de Dieu Ndayahundwa, car on fait trois choses en même temps : on joue du tambour, on danse et on chante en kirundi. »

Pour se déplacer, les artistes portent leur tambour sur la tête. « Les tambours sont très lourds, entre 23kgs et 30 kgs, ajoute le percussionniste. Au début, tu peux avoir des douleurs au cou car en plus du poids il faut garder l’équilibre. »

Ces instruments de musique traditionnels occupent une place importante dans la culture burundaise. En tant qu’objets sacrés, ils sont réservés aux grands événements. L’UNESCO a d’ailleurs inscrit le tambour burundais au patrimoine mondial de l'humanité en 2014. « Ce qui veut dire que l’on doit jouer en vêtement traditionnel, et qu’on ne porte pas de souliers non plus », ponctue Jean de Dieu Ndayahundwa.

Plusieurs organismes de la Fransaskoisie ont contribué à l’achat de tambours burundais, dont la Fondation fransaskoise et le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) qui, pour sa part, a dépensé 10 000 dollars pour acheter des tambours et les faire venir depuis l’Afrique.

« C’est dans le souci d’inclure une activité multiculturelle au Pavillon secondaire des Quatre-Vents [de l’école Monseigneur de Laval à Regina] que l’achat s’est fait », indique Jean de Dieu Ndayahundwa, également impliqué au sein du Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP).

La Communauté burundaise de Regina détient maintenant 18 tambours traditionnels.

Imprimer
6161

Marie-Lou BernatchezMarie-Lou Bernatchez

Autres messages par Marie-Lou Bernatchez
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top