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Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée. 3 juillet 2024 8507
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Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP) a sélectionné dix projets à financer, dont trois en Saskatchewan. 29 avril 2024 8624
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Le CÉCS dresse le portrait des régions 13 septembre 2023 Le CÉCS dresse le portrait des régions Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un aperçu détaillé de la province. Avec ce nouvel outil, l’organisme espère ainsi encourager le lancement d’entreprises et d’initiatives communautaires.
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire 7 septembre 2023 Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire. Et de faire, au passage, quelques économies. Un véritable luxe en période d'inflation généralisée.
Inès Lombardo – Francopresse / 8 janvier 2025 / Catégories: Politique Démission de Trudeau et prorogation du Parlement Justin Trudeau démissionnera de son poste de premier ministre du Canada et de chef du Parti libéral du Canada une fois que le parti aura choisi son successeur, dans moins de trois mois. En attendant, la Chambre des Communes est prorogée jusqu’au 24 mars. C’est dans un froid glacial, devant sa résidence de fonction de Rideau Cottage, à Ottawa, que le premier ministre a rendu les armes avec émotion, le lundi 6 janvier. «Hier soir, j’ai demandé au président du parti de commencer les étapes nécessaires. Le pays mérite un choix clair et réel», a lancé Justin Trudeau. «Je ne suis pas quelqu’un qui recule facilement devant un combat, surtout un combat si important pour le parti et pour le pays, a-t-il déclaré d’emblée. Je fais ce job parce que l’intérêt des Canadiens et le bienêtre de notre pays, de notre démocratie me tient à cœur. Et c’est devenu clair que je ne peux pas être le chef aux prochaines élections, à cause des batailles internes [du Parti libéral].» Cette démission n’entraine pas d’une élection générale, seulement une course à la chefferie du Parti libéral. Qu’est-ce que la prorogation du Parlement? Généralement demandé par le premier ministre à la gouverneure générale, ce processus marque l’arrêt des travaux du Parlement. Tous les projets de loi qui n’ont pas reçu la sanction royale sont annulés et «meurent au Feuilleton». Ils devraient être représentés lors de la prochaine législature et leur étude recommencerait du début. Les comités parlementaires mettent également fin à leurs travaux. Certains peuvent poursuivre leurs travaux en adoptant une motion et seulement sous certaines conditions. Les prochaines étapes Après le 24 mars, le Parlement reprendra ses activités, avec une nouvelle personne à la tête du parti libéral. «Il devrait y avoir la présentation d’un discours du trône pour initier une nouvelle législature et la présentation d’un budget», commente en entrevue avec Francopresse Frédéric Boily, professeur de science politique au Campus St-Jean de l’Université de l’Alberta. «Reste à voir comment les choses vont tomber. C’est au moment du discours du trône et du budget que les choses vont se décider», entrevoit le politologue. Les voix des députés libéraux demandant la démission de leur chef se sont faites de plus en plus nombreuses depuis la sortie de Ken McDonald, député d’Avalon à Terre-Neuve-et-Labrador, il y a environ un an. Plusieurs s’y sont ajoutées pendant la pause de la période des Fêtes. «Le Parlement a besoin d’un reset» En conférence de presse, Justin Trudeau a défendu sa décision en affirmant qu’elle ne donnait pas au Parlement l’occasion de voter une motion de censure, ce qui pourrait être perçu comme antidémocratique. «On est pogné dans une question de privilège. Il y a des motions d’obstruction constantes et on a pu très peu accomplir pendant les derniers mois au Parlement. Le Parlement a besoin d’un reset. Il a besoin de se calmer un peu les pompons pour se remettre au travail pour les Canadiens et ne pas faire de la petite politique constante qu’on est en train de voir des conservateurs.» Interrogé sur ses regrets, le premier ministre est revenu sur sa décision de ne pas adopter le vote préférentiel pour les élections : «Les partis auraient passé plus de temps à regarder les points qu’ils avaient en commun pour être les deuxième ou troisième choix des voteurs [sic] plutôt que de voir la polarisation que nous avions. Mais je ne pouvais pas, de façon unilatérale, changer notre mode de scrutin dans ce pays.» Face aux inquiétudes concernant les menaces tarifaires de Donald Trump, il a affirmé que la course au leadeurship du Parti libéral n’empêcherait pas le gouvernement toujours au pouvoir de «protéger les Canadiens et leurs intérêts dans un monde très complexe». «Ça ne change rien» Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, a ouvert la période préélectorale par la voie d’un communiqué intitulé «Ça ne change rien». Ce dernier présente un choix entre des libéraux «souvent appuyés par le Bloc», ou «les conservateurs de gros bon sens, pour baisser les taxes et les impôts, bâtir des logements, réparer le budget et stopper les crimes». Même exercice du côté du Nouveau Parti démocratique (NPD). Son chef, Jagmeet Singh, a appelé les Canadiens et les Canadiennes à voter pour lui. «Les libéraux ne méritent pas une autre chance, quel que soit leur chef. […] Je demande à tous celles et ceux qui partagent ces valeurs de se joindre à nous. Ensemble, nous stopperons les conservateurs et bâtirons le tout premier gouvernement canadien pour les travailleuses et travailleurs», déclare-t-il dans un communiqué. Période préélectorale En conférence de presse, quelques minutes après l’annonce de Justin Trudeau, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a reconnu qu’il n’avait d’autre choix que de laisser au Parti libéral le temps de mener sa course à la chefferie. «Mais son ou sa successeure devra déclencher des élections dès son arrivée en poste», a-t-il ajouté. Le chef bloquiste souhaite qu’une élection soit déclenchée à très court terme après le 24 mars. Il traitera les deux prochains mois comme une période préélectorale. Yves-François Blanchet s’est aussi montré inquiet face aux menaces du président américain élu, Donald Trump. «Il y a le danger que le gouvernement canadien soit passif et très peu efficace au cours des prochaines semaines.» «Ce que l’on peut lui reprocher à Justin Trudeau, c’est de ne pas avoir prévu le coup et d’avoir cru jusque dans les derniers moments de décembre qu’il pouvait relancer son gouvernement. C’est là qu’il faut être critique de M. Trudeau», affirme de son côté Frédéric Boily. «Un chef véritablement soucieux de son parti aurait quitté dès le mois de juin», conclut-il. Avec des informations de Julien Cayouette. Imprimer 3053 Inès Lombardo – Francopresse Ghita Hanane Autres textes par Inès Lombardo – Francopresse Contacter l'auteur Les commentaires sont visibles aux abonnés..